Après Abdelaziz Bouteflika cet après-midi, Nicolas Sarkozy tente de calmer le jeu. Il vient de confirmer qu’il se rendra bien en Algérie du 3 au 5 septembre pour une visite d’Etat. Ce soir, lors d’une interview sur les chaînes de télévision TF1 et de France2, le président français a déclaré : «J’irai en ami Algérie». Pour le chef de l’Etat français, l’incident né des déclarations du ministre des Moudjahidine Mohamed-Cherif Abbas est « clos».
Nicolas Sarkozy viendra à Alger pour, selon lui, parapher d’importants contrats d’investissement. Le président français n’a toutefois pas fourni d’autres détails sur le programme de son déplacement ni sur la nature des contrats qui seront signés en Algérie.
Cette petite phrase montre que Sarkozy et Bouteflika, qui ont passé un bon moment au téléphone aujourd’hui, ont réussi à désamorcer le début d’une crise qui s’annonçait aussi intense que les précédentes. Le président algérien avait notamment souligné que les propos du ministre des Moudjahidines sur les origines juives du président Nicolas Sarkozy «ne reflètaient en rien la position de l'Algérie».
De son côté, Nicolas Sarkozy s’est engagé, au cours du même entretien téléphonique avec Abdelaziz Bouteflika, à «combattre tout aussi bien l’antisémitisme que l’islamophobie» au cours de son présent mandat présidentiel.
rafik tayeb (TSA)
Nicolas Sarkozy viendra à Alger pour, selon lui, parapher d’importants contrats d’investissement. Le président français n’a toutefois pas fourni d’autres détails sur le programme de son déplacement ni sur la nature des contrats qui seront signés en Algérie.
Cette petite phrase montre que Sarkozy et Bouteflika, qui ont passé un bon moment au téléphone aujourd’hui, ont réussi à désamorcer le début d’une crise qui s’annonçait aussi intense que les précédentes. Le président algérien avait notamment souligné que les propos du ministre des Moudjahidines sur les origines juives du président Nicolas Sarkozy «ne reflètaient en rien la position de l'Algérie».
De son côté, Nicolas Sarkozy s’est engagé, au cours du même entretien téléphonique avec Abdelaziz Bouteflika, à «combattre tout aussi bien l’antisémitisme que l’islamophobie» au cours de son présent mandat présidentiel.
rafik tayeb (TSA)
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