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Des militants ont marqué samedi à travers le monde la Journée mondiale de lutte contre le sid
Ils redoutent que la communauté internationale ne baisse la garde, en dépit de signes de progrès. En outre, l'ampleur de l'épidémie pourrait avoir été minimisée.
Le président chinois Hu Jintao est apparu samedi à la une d'un des principaux journaux nationaux serrant la main d'une femme porteuse du virus, au lendemain de l'alerte lancée par l'ONU qui estime qu'entre 30 et 50 millions de personnes sont menacées par le virus du sida (VIH) en Chine.
En Indonésie, pays musulman qui compte la plus forte progression de la maladie sur toute l'Asie, la journée a été marquée par le lancement de la première campagne nationale pour promouvoir l'usage du préservatif.
Concerts géants
Distribution de préservatifs, stands d'information ou concerts, les capitales européennes se mobilisaient également. A Athènes, quelques centaines de personnes ont participé vendredi soir à «une marche de mémoire (aux victimes) et de lutte contre le sida». A Rome, un grand concert gratuit était prévu samedi soir alors qu'»un tramway contre le sida» devait sillonner les rues de Prague.
En Afrique du Sud - pays le plus affecté par la pandémie, avec 5,5 millions de séropositifs - des milliers de personnes affluaient au coeur de Johannesburg pour un concert international destiné à collecter des fonds pour la lutte contre le sida et réunissant notamment les stars Annie Lennox et Peter Gabriel.
Cette journée annuelle de mobilisation mondiale est à nouveau l'occasion d'encourager à la lutte contre la pandémie, notamment en Afrique, le continent qui paie le plus lourd tribut à la maladie avec les trois quarts des décès dus au sida enregistrés dans le monde.
L'épidémie marque le pas
L'effort de sensibilisation concerne également l'Asie où 4,9 millions de personnes sont malades du sida, ainsi que les ex- républiques soviétiques où le nombre de séropositifs a bondi de 150 % entre 2001 et 2007.
Selon des chiffres publiés le 20 novembre par l'ONUSIDA, l'épidémie de sida marque le pas à la surface du globe avec 33 millions de personnes infectées, contre 39,5 précédemment estimé. La généralisation des médicaments antirétroviraux a permis de faire reculer le nombre de décès depuis deux ans.
Mais la maladie continue à tuer plus de 5700 personnes chaque jour à travers le monde, notamment en Afrique, où la plupart des malades ne reçoivent pas les traitements antiviraux et où le sida reste la première cause de décès.
Etude inquiétante
Par ailleurs, une étude des autorités américaines de la santé, dont la presse s'est fait écho samedi, affirme que le nombre de personnes infectées chaque année aux Etats-Unis pourrait avoir été minimisé de 20 % à 50 % dans les statistiques officielles.
Selon le Wall Street Journal et le Washington Post, le Centre de contrôle et de prévention des épidémies (CDC) d'Atlanta va publier l'an prochain un rapport révélant que le nombre de personnes nouvellement contaminées pourrait en fait atteindre jusqu'à 60 000 par an dans le pays. Pendant des années, le CDC avait chiffré le nombre des nouvelles infections à 40 000 par an.
Le Washington Post affirme que les nouvelles données pourraient montrer que l'épidémie serait en fait de nouveau en phase ascendante. Le journal mentionne notamment que les statistiques en provenance de 33 Etats, où la collecte des informations est la mieux menée, montrent une augmentation de 13 % des contaminations d'hommes homosexuels entre 2001 et 2005.
Source: SDA/ATS
Des militants ont marqué samedi à travers le monde la Journée mondiale de lutte contre le sid
Ils redoutent que la communauté internationale ne baisse la garde, en dépit de signes de progrès. En outre, l'ampleur de l'épidémie pourrait avoir été minimisée.
Le président chinois Hu Jintao est apparu samedi à la une d'un des principaux journaux nationaux serrant la main d'une femme porteuse du virus, au lendemain de l'alerte lancée par l'ONU qui estime qu'entre 30 et 50 millions de personnes sont menacées par le virus du sida (VIH) en Chine.
En Indonésie, pays musulman qui compte la plus forte progression de la maladie sur toute l'Asie, la journée a été marquée par le lancement de la première campagne nationale pour promouvoir l'usage du préservatif.
Concerts géants
Distribution de préservatifs, stands d'information ou concerts, les capitales européennes se mobilisaient également. A Athènes, quelques centaines de personnes ont participé vendredi soir à «une marche de mémoire (aux victimes) et de lutte contre le sida». A Rome, un grand concert gratuit était prévu samedi soir alors qu'»un tramway contre le sida» devait sillonner les rues de Prague.
En Afrique du Sud - pays le plus affecté par la pandémie, avec 5,5 millions de séropositifs - des milliers de personnes affluaient au coeur de Johannesburg pour un concert international destiné à collecter des fonds pour la lutte contre le sida et réunissant notamment les stars Annie Lennox et Peter Gabriel.
Cette journée annuelle de mobilisation mondiale est à nouveau l'occasion d'encourager à la lutte contre la pandémie, notamment en Afrique, le continent qui paie le plus lourd tribut à la maladie avec les trois quarts des décès dus au sida enregistrés dans le monde.
L'épidémie marque le pas
L'effort de sensibilisation concerne également l'Asie où 4,9 millions de personnes sont malades du sida, ainsi que les ex- républiques soviétiques où le nombre de séropositifs a bondi de 150 % entre 2001 et 2007.
Selon des chiffres publiés le 20 novembre par l'ONUSIDA, l'épidémie de sida marque le pas à la surface du globe avec 33 millions de personnes infectées, contre 39,5 précédemment estimé. La généralisation des médicaments antirétroviraux a permis de faire reculer le nombre de décès depuis deux ans.
Mais la maladie continue à tuer plus de 5700 personnes chaque jour à travers le monde, notamment en Afrique, où la plupart des malades ne reçoivent pas les traitements antiviraux et où le sida reste la première cause de décès.
Etude inquiétante
Par ailleurs, une étude des autorités américaines de la santé, dont la presse s'est fait écho samedi, affirme que le nombre de personnes infectées chaque année aux Etats-Unis pourrait avoir été minimisé de 20 % à 50 % dans les statistiques officielles.
Selon le Wall Street Journal et le Washington Post, le Centre de contrôle et de prévention des épidémies (CDC) d'Atlanta va publier l'an prochain un rapport révélant que le nombre de personnes nouvellement contaminées pourrait en fait atteindre jusqu'à 60 000 par an dans le pays. Pendant des années, le CDC avait chiffré le nombre des nouvelles infections à 40 000 par an.
Le Washington Post affirme que les nouvelles données pourraient montrer que l'épidémie serait en fait de nouveau en phase ascendante. Le journal mentionne notamment que les statistiques en provenance de 33 Etats, où la collecte des informations est la mieux menée, montrent une augmentation de 13 % des contaminations d'hommes homosexuels entre 2001 et 2005.
Source: SDA/ATS
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