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Sarkozy recevra les rapatriés dès son retour d’Algérie

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  • Sarkozy recevra les rapatriés dès son retour d’Algérie

    C’est une première pour un chef d’Etat français depuis 1962 : selon nos informations, Nicolas Sarkozy recevra, mercredi 5 décembre à 18heures, des représentants d’associations de rapatriés d’Algérie. Entre 200 et 300 représentants de rapatriés de « toutes les confessions » (Harkis et Pieds noirs) sont conviés à une rencontre à l’Elysée, siège de la présidence française. Le 5 décembre est le jour anniversaire de la fin de la guerre d’Algérie. Il coïncidera aussi avec la fin de la visite d’Etat du président français en Algérie.

    FONT=Arial]« Cette rencontre n’est pas directement liée à la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie même si le président va sans doute faire un point sur ce déplacement que nous allons suivre avec beaucoup d’intérêt car nous souhaitons de relations apaisées avec l’Algérie », assure Philippe Nouvion, secrétaire général de l’association de rapatriés Recours.

    [/FONT]Tout le monde le sait : les rapatriés d’Algérie restent opposés à l’idée d’une repentance de la France sur les crimes commis durant la période coloniale. Désormais, ils rejettent également l’idée d’excuses ou même de reconnaissance de la responsabilité de la France durant la période coloniale évoquée dans une pétition de personnalités algéro-françaises publiée hier. «La repentance est exclue. Quant à la reconnaissance de la responsabilité, nous disons ceci : en 1962, la France a laissé à l’Algérie un pays complètement opérationnel, avec ses routes, ses aéroports, son agriculture…les Algériens vont-ils le reconnaître aussi ? », s’interroge M. Nouvion qui entend rappelé cette position des rapatriés à Nicolas Sarkozy mercredi prochain.

    Avec plus de trois millions d’électeurs, les rapatriés ont fortement contribué à l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence française. Ils avaient notamment été séduits par sa position jugée ferme sur la question de la repentance. Le chef de l’Etat français pourrait difficilement les décevoir lors de sa prochaine visite en Algérie.

    Par samir allam

  • #2
    Match Sarkozy - Boutef 2-0
    Sarkozy a exigé des excuses et les a eu de la bouche de Bouteflika himself.
    Boutef a marché sur son nif Je vois que vous avez toujours du mal avec le nif des algériens.
    Il n'a pas marché sur son nif comme tu dis, il a été diplomate.De plus pourquoi soutenir des propos qui ne sont que les idées d'un gars et non celles de l'Algérie? Le NIF c'est de ne jamais oublier que le France nous dois des excuses.Mais on peut avancer et garder ca au chaud pour plus tard.

    et s'est désolidarisé de son ministre et ce afin que M. Le Président Sarkozy n'annule pas son voyage... C'était le 1 - 0

    Lol, Sarkozy n'annulerai jamais un tel voyage, trop d'argent en jeux.
    Donc Arazi 0 Boutef 2.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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    • #3
      boutef a déjà marcher sur son nif quand il est aller se soigner en France après que la loi sur le rôle positif de la colonisation ont été proposé par un ministre alors il a même à 0-10

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      • #4
        Sarkozy recevra les rapatriés dès son retour d'algérie

        ne croyez pas la propagande marocaine!

        jamais Boutef ne sest excusé dailleurs les journaux "le monde" et "libération" apportent la preuve du contraire; Sarkozy et Boutef aurait eu un entretien téléphonique mais boutef ne sest jamais excusé!

        preuve supplémentaire: lors de lintervention télévisé de Sarkozy Jeudi soir répondant à PPDA sur les propos de notre ministre des moudjahidines, sarko a répondu "jirai en Algérie en amie , le dossier est clos"!! Si Boutef avait présenté des excuses, Sarko "le karcher" se serait fait un plaisir de le préciser!!!

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        • #5
          Sarkozy recevra les rapatriés dès son retour d'algérie

          pour se faire soigner, Boutef aurait pu choisir La suisse, les USA, l'Allemagne... il a choisi la France pour sa proximité et les bonnes relations quil entretenait avec Chirac!!!

          mais il a PAYé!!! cest vrai que toi tes pas habitué à ce que ton roi te rende des comptes avec ses déplacements, tu ne sais pas si cest lui qui paie ou le peuple lorsquil loue des suites dans des palaces pour 150 personnes!!!!

          budget annuel de fonctionnement de la monarchie marocaine: 200 millions deuros!!

          plus que la couronne espagnole, plus que la couronne d'angleterre!!!!

          Boutef a payé ses frais médicaux comme la FRance nous paie le gaz!!

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          • #6
            boutef a déjà marcher sur son nif quand il est aller se soigner en France après que la loi sur le rôle positif de la colonisation ont été proposé par un ministre alors il a même à 0-10

            Et surtout que s'il se fait soigner en Algérie, va savoir ce qu'il en serait de sa sécurité, un accident est vite arrivé.De plus si besoin est, il est normal de choisir le meilleur hopital.Je suppose (et je ne te le souhaite pas Lah yesterna)qu'il arrive quelque chose à un de tes proches et que les meilleurs spécialistes soient en Algérie tu refuserais? De plus avec 132 ans à bouffer chez nous, normal qu'il y est un retour d'ascensseur.Par contre oublier les excuses pour la colonisation par ce qu'il s'est fait soigner chez eux là y a problème, mais c'est pas le cas.Donc 11-0.
            On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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            • #7
              Les Pieds noirs sont contre la repentance, oui c’est vrai, mais il faut poser la question, pourquoi ?

              Car forcément cela retombera sur nous, nous serons encore une fois les boucs émissaires de tous les malheurs, comme un paravent pour masquer la gestion catastrophique du gouvernement, ou les gouvernements successifs, de Paris entre 1945 et 1962. Et cela nous n’en voulons pas, car nous n’avons jamais eu le pouvoir politique en Algérie.

              Nous avons eu peut-être quelques torts, je peux l’admettre, notamment et peut-être essentiellement celui de ne pas avoir pris conscience des enjeux, des réalités. Le monde bougeait, l’Algérie bougeait et nous étions un peu sourd ou aveugle je l’avoue. Mais comme je l’ai déjà dit, nous n’avions aucune maturité politique, comme les Musulmans à l’époque d’ailleurs, tout cela nous dépassait, alors nous faisions comme si que tout cela n’existait pas, restant dans un certain confort. Aujourd’hui ce serait sûrement différent, mais on ne peut refaire l’histoire. Je ne sais pas si une Algérie avec tous ses enfants, Musulmans et Chrétiens aurait pu fonctionner, nous le saurons jamais, mais cela valait le coup d'essayer.

              Si la France veut faire des repentances, c’est son problème, mais à condition de nous mettre en dehors du problème, de préciser que la communauté Pieds-noirs à 97% n’étaient pas des colons dans le sens péjoratif du terme, mais des ouvriers, petits commercants ou artisans. Que la plupart d’entre nous avaient un niveau de vie inférieur au Français moyen de métropole, notre seul avantage par rapport aux Musulmans était que nous étions Français à part entière avec tous les avantages que cela comportait, alors que les Musulmans étaient gérés par le code ignoble de l’indigénat. C’est quoi un indigène, lorsqu’il représente 90% de la population d’un pays ?

              Si on ne comprend pas que dans cette affaire « la guerre d’Algérie » il n’y avait pas que deux camps, les Français d’un coté, les futurs Algériens de l’autre. Mais une Triangulaire, « Musulmans, Pieds-noirs et Français de France », si on ne comprend pas cela, alors à mon avis on ne peut aborder le problème avec objectivité et sérieux.

              Vous savez ce qui était marqué sur de larges banderolles, en 1962 sur les quais de Marseille à notre arrivée ?

              « VOUS N ETES PAS LES BIENVENUS, RETOURNEZ DANS VOTRE PAYS »

              Et il était où notre pays ? Nous ne savions plus. Et nous resterons toujors des Français de seconde zone, c'est mon avis.
              Dernière modification par BEO, 02 décembre 2007, 10h43.

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              • #8
                BEO ,

                En effet, tu fais bien de mettre sur la table l'Etat français, les politiques en 1920, en 1950 , de 54 à 62- 63 .

                C'est ce que je dis toujours .

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                • #9
                  Le présent,est le résultat du passé. Le future dépend du présent. La reconnaissance par la france de cet ignominieux passé fera excommunier la france de l'opprobre.A ce moment là, l'amour entre nos peuples sera éternel.
                  “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

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                  • #10
                    B

                    pour se faire soigner, Boutef aurait pu choisir La suisse, les USA, l'Allemagne... il a choisi la France pour sa proximité et les bonnes relations quil entretenait avec Chirac!!!
                    comme tu dis il aurait pu choisir un autre pays, comme boumédiene l'a fait avant lui
                    La proximité laquelle?? géographique c vraie que 2 h plutôt que 3 h ou5 h c'était urgence:22:
                    mais il a PAYé!!! cest vrai que toi tes pas habitué à ce que ton roi te rende des comptes avec ses déplacements, tu ne sais pas si cest lui qui paie ou le peuple lorsquil loue des suites dans des palaces pour 150 personnes!!!!
                    encore heureux qu'il a payé, ça aurait été malheureux qu'il profite des aides, il est pas au chômage que je sache, et entretien une famille avec femme et 8 enfant
                    sinon j'ai pas de rois pour l'instant, c un président abedel-A. B. qui parfois se contredis grandement, à moins qu'il soit vraiment Rois et tu me l'apprend donc on nous aurait mentit

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                    • #11
                      Sarkozy a exigé des excuses et les a eu de la bouche de Bouteflika himself. Boutef a marché sur son nif
                      le president Boutef a déja volé l'argent du peuple algerien une fois, lorsqu'il était ministre des affaires étrangere sous boumedienne,heuresement pour lui il a beneficié de la clémence de chadli.sinon il aurait été condamné et il serait encore en prison.non non tu t'es trompé de personne,il n'a pas de nif le president boutef.

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                      • #12
                        Evidemment le topic est fermé alors je poste ici, puisque le sujet est le même.
                        Sur la lettre ouverte publiée dans Le Monde et l'Humanité, beaucoup sont intervenus en disant qu'il fallait laisser l'histoire aux historiens.

                        http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2384

                        Ont participé à son élaboration ou sa mise au point, ou ont été consultés à son sujet, les historiens Gilbert Meynier (professeur émérite, université Nancy II), Éric Savarèse (maître de conférence en science politique, université de Perpignan Via Domitia), Raphaëlle Branche (maître de conférence, université Paris I), Jacques Frémeaux (professeur, université Paris I), Jean-Charles Jauffret (professeur, IEP d’Aix-en-Provence), Gilles Manceron, Sylvie Thénault (chargée de recherche, CNRS), Pierre Sorlin, Benjamin Stora (professeur à l’Inalco), Omar Carlier (professeur, université Paris VII), Ouarda Siari-Tenguour (université de Constantine), Kaoula Taleb-Ibrahimi (professeur de linguistique), Malika Rahal (IHTP, Paris), Hassan Remaoun (CRASC, université Es Senia, Oran), Sadeq Benkada (CRASC, université Es Senia, Oran), Lemnouar Merouche et Mohammed Harbi (professeur émérite, université Paris VIII) ; avec le soutien de Tewfik Allal (syndicaliste, président de l’Association du Manifeste des libertés), Brigitte Bardet-Allal (professeur de lettres), Charles Silvestre (journaliste, initiateur de l’Appel des douze) et François Gèze (éditeur).
                        Et parmi les signataires bien d'autres historiens, sociologues politilogues, spécialistes de l'Algérie ou des anciennes colonies, toutes tendances d'ailleurs, autrement dit un appel des historiens aux politiques car ce travail d'histoire est fait depuis longtemps, mais les politiques s'en détournent et préfèrent s'en tenir au discours des années 50,
                        Le mot une repentance est déjà un détournement en lui-même, bien pratique qui a pour effet de rendre la chose inacceptable, mais les Algériens et les Français demandent de la reconnaissance (voire simplement la connaissance),
                        reconnaissance de l'État français (et non des "nos pères") envers les Algériens, les Français d'Algérie, et les militaires qui portent seuls sur leurs épaules une responsabilité qui n'est pas la leur.
                        Il y a un paradoxe entre la volonté affirmée régulièrement de lever le voile sur la vérité historique (et je croisque cette volonté est sincère) et la violence de la réaction collective contre un Aussaresses par exemple, d'une façon générale la réduction de ce qu'a été l'entreprise coloniale à simplement des appelés sadiques et des pieds-noirs limite esclavagistes, deux catégories devenues les souffre-douleur de toute une société qui ne veut pas assumer son passé. Dites-moi la vérité, mais uniquement celle que je souhaite entendre...

                        Le problème de la visite de Macias est qu'il ne vient pas à titre personnel, comme tant d'autres juifs, chrétiens d'Algérie ou appelés français en voyages organisés par la FNACA svp sur les lieux de leurs exploits, accompagnés par leur famille, qui sillonnent l'Algérie tous les ans au printemps.
                        Sa première tentative de visite a pris un sens de réhabilitation des Français d'Algérie, chose qui serait amputée de son sens tant que la France ne reconnaît pas son rôle (parce qu'on n'a pas décidé un beau matin d'expulser des Juifs présents de longue date, juste comme ça, parce que pour reconnaître la faute contre les Français, il faut bien dire comment ils sont arrivés...).
                        Ce qui est grave dans cette attitude c'est qu'en Algérie cette reconnaissance-là est possible, tant que des gens Yaacef Saadi ou des Mohamed Harbi par exemple sont encore en vie, dont personne ne peut contester la voix, plus tard ce sera plus incertain. On pourra penser alors à la reconnaissance des harkis, sacrément plus compliquée parce qu'elle ouvre la page de l'histoire des Algériens avec l'armée française.

                        En réponse à BEO, la non reconnaissance collective fait des pieds-noirs des exutoires. Les appelés se faisaient traiter de "s.alauds de colonialistes" à leur retour, eux qui n'avaient rien demandé.

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                        • #13
                          Besbes
                          En réponse à BEO, la non reconnaissance collective fait des pieds-noirs des exutoires. Les appelés se faisaient traiter de "s.alauds de colonialistes" à leur retour, eux qui n'avaient rien demandé.
                          C'est propre à toutes les guerres, les américains revenus du Viet-nam ont connus le même sort, et eux non plus n'avait pas demandé d'y aller. Ainsi va le monde...

                          On peut se demander comment un brave paysan du fin fond de son auvergne, qui ne savait même pas où se trouvait l'Algérie, à qui on a mis un jour un barda sur le dos et donné un fusil, puis parachuté dans les aures, puisse devenir du jour au lendemain un tortionnaire. En définitive il ne savait ni pourquoi, ni pour qui il faisait la guerre.

                          Et puis la guerre étant là, les hommes changent, le sang appelant le sang, et le sang rend fou, on tue on ne sait même plus vraiment pourquoi ou pour qui, tant on est pris dans l'engrenage. On retrouve trés bien je pense cette situation dans le film 'l"ennemi intime".

                          Ce n'est jamais un peuple qui est condamnable, mais ceux qui le dirigent, malheureusement eux sans sortent toujours bien, car ce sont eux qui écrivent l'histoire, pas nous.

                          Tout ce que l'on pourrait reprocher à un peuple, c'est de laisser faire, de laisser ces gens "là" au pouvoir. mais c'est une autre histoire...
                          Dernière modification par BEO, 02 décembre 2007, 17h02.

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                          • #14
                            Ce n'est jamais un peuple qui est condamnable, mais ceux qui le dirigent, malheureusement eux sans sortent toujours bien, car ce sont eux qui écrivent l'histoire, pas nous.
                            C'est là tout le petit jeu du "nous ne sommes pas responsables des fautes de nos pères". Il y a quelque chose qui s'appelle la continuité de l'État, et qu'il nie sciemment en rejetant les fautes, qui n'est tout de même pas un mot neutre, sur les pères, c'est-à-dire le peuple.
                            l'État s'en lave les mains, en condamnant les pères, on pourrait se demander les pères de qui exactement d'ailleurs.

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                            • #15
                              Absolument d'accord!

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