Le soleil est aride mais si beau
Il était pourtant tranquille
Il était chez lui
Mais a chaque saison
La même question
Pourrais je faire vivre ma famille ?
Les champs sont stériles et la terre aride
Ce fichu soleil a tout brûlé
Même le cœur des gens
Un enfant qui naît
Et d’autres regrets
Comment subsister
Une bouche de plus à nourrir
Alors n’en pouvant plus
Ne voulant pas finir à la rue
Il s’embarque pour ailleurs
Pour un monde meilleur
Il veut donner un peu de bonheur
à toute sa famille
pour ne plus entendre les pleurs
qui brulent son coeur
Il s’est exilé
S’est enfuit sans bruit
pour ne pas les effrayer
Ne plus voir les larmes couler
Par un soir si gris
Que le ciel en deuil
Le boudait déjà
Il a parcouru tant de routes perdues
Croisées tant de misère
Avec toujours familière
Cette peur des fusils
Des regards si pleins de mépris
Un jour aux frontières
Ils l’ont arrêtés
Il n’avait pas de papiers
Ils l’ont vite parqués comme un chien
Dans un centre fermé
Un centre de rétention
Oui une prison
Un endroit si froid
Remplit de mépris
Où on enterre les âmes
Et où on les a condamne
A perpétuité
Avant de les jeter
Vers leurs lointaines contrées
Ces «foutus étrangers »
Qui viennent demander
Le droit de travailler
Le soleil est ta ride
qui va se creuser
comme un puit sans fond
elle va t'entrainer
Et fera voir au monde
Tes larmes déchirées.
morjane
02/06/05
Il était pourtant tranquille
Il était chez lui
Mais a chaque saison
La même question
Pourrais je faire vivre ma famille ?
Les champs sont stériles et la terre aride
Ce fichu soleil a tout brûlé
Même le cœur des gens
Un enfant qui naît
Et d’autres regrets
Comment subsister
Une bouche de plus à nourrir
Alors n’en pouvant plus
Ne voulant pas finir à la rue
Il s’embarque pour ailleurs
Pour un monde meilleur
Il veut donner un peu de bonheur
à toute sa famille
pour ne plus entendre les pleurs
qui brulent son coeur
Il s’est exilé
S’est enfuit sans bruit
pour ne pas les effrayer
Ne plus voir les larmes couler
Par un soir si gris
Que le ciel en deuil
Le boudait déjà
Il a parcouru tant de routes perdues
Croisées tant de misère
Avec toujours familière
Cette peur des fusils
Des regards si pleins de mépris
Un jour aux frontières
Ils l’ont arrêtés
Il n’avait pas de papiers
Ils l’ont vite parqués comme un chien
Dans un centre fermé
Un centre de rétention
Oui une prison
Un endroit si froid
Remplit de mépris
Où on enterre les âmes
Et où on les a condamne
A perpétuité
Avant de les jeter
Vers leurs lointaines contrées
Ces «foutus étrangers »
Qui viennent demander
Le droit de travailler
Le soleil est ta ride
qui va se creuser
comme un puit sans fond
elle va t'entrainer
Et fera voir au monde
Tes larmes déchirées.
morjane
02/06/05
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