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LES SECTEURS DE L’ÉNERGIE,
DE LA PÉTROCHIMIE ET DES TRANSPORTS CIBLÉS
DE LA PÉTROCHIMIE ET DES TRANSPORTS CIBLÉS
Les relations algéro-françaises en matière d’investissements, qui sont déjà en bonne voie, devront connaître un nouvel essor. Pas moins de 150 entrepreneurs français, intéressés par les potentialités du marché algérien et des opportunités d’investissements, feront partie de la délégation du président français Nicolas Sarkozy attendu demain à Alger pour une visite d’Etat de trois jours. «Passer à la vitesse supérieure en matière d’investissements», est le principal objectif que veut atteindre la France, selon l’Elysée.
Le nombre important des entrepreneurs français permettra de donner une nouvelle impulsion aux investissements français en Algérie, affirme un conseiller à la Présidence française, qui précisera dans ce même contexte que Paris «espère des contrats ciblant des investissements dans les secteurs notamment de l’énergie, la pétrochimie et les transports». Il précise également que ces investissements permettront la création de 7000 emplois. Il faut savoir que l’Algérie est le premier partenaire commercial de la France sur le continent africain.
Les échanges entre ces deux pays ont à chaque fois connu un nouveau souffle pour doubler en dix ans. L’année dernière a été assez particulière dans la mesure où les importations en provenance d’Algérie ont atteint 4,1 milliards d’euros alors que les exportations ont atteint, quant à elles, les 4 milliards d’euros. Le conseiller commercial de la mission économique de l’ambassade de France en Algérie, Jean-Paul Paoli, avait indiqué, faut-il le rappeler, le 25 octobre dernier, que le flux des investissements français en Algérie a augmenté de 111% en 2006, ce qui place la France comme premier partenaire étranger en Algérie, hors hydrocarbures. Le montant de ces investissements est estimé à 294 millions de dollars. Ce même responsable avait également affirmé que près de 1000 entreprises françaises ont participé en 2006 à des manifestations économiques organisées en Algérie, considérée comme «d’excellentes plateformes aux opportunités d’affaires et de partenariat entre les entreprises des deux pays».
Le secrétaire d’Etat français chargé des entreprises et du commerce extérieur, M. Hervé Novelli, avait indiqué, pour sa part, lors de sa visite de deux jours dans la capitale de l’Ouest et la zone industrielle d’Arzew en octobre dernier, que «l’Algérie est un partenaire privilégié de la France», tout en se félicitant de la qualité des relations commerciales entre les entreprises algériennes et françaises.
Le président du comité Algérie-Medef International, Yves-Thibault de Silguy, avait mis en relief, quant à lui, pendant cette même période à Paris «la montée croissante des investissements français en Algérie» qui ont doublé en 2006 par rapport à l’exercice de l’année précédente. Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, avait, pour sa part, lors de sa visite dans la capitale française, qualifié les rapports économiques algéro-français d’«extrêmement positifs», tout en mettant en avant l’existence d’une volonté à promouvoir davantage ces relations. Le ministre algérien avait tenu à souligner également que «ce que nous cherchons c’est l’amélioration du pouvoir d’achat, l’emploi, et partant de cet objectif du gouvernement algérien, tout investissement, qui va dans ce sens, est le bienvenu en Algérie».
Il faut savoir que parmi les mesures prises lors du séjours de M.Temmar à Paris, est essentiellement la création d’un conseil d’affaires qui regroupera les opérateurs économiques des deux pays, la création d’une Chambre de commerce algérienne en France et la mise en place de bureaux spéciaux en Algérie et en France au niveau des ministères concernés des deux pays. Notons, par ailleurs, que le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, avait déclaré lors sa visite à Paris qu’il a effectuée également en octobre dernier, que Sonatrach vendra directement son gaz en France à partir de 2011.
Horizon DZ