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Huile de table, tomate en conserve, pâtes, café... Nouvelle flambée des prix

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  • Huile de table, tomate en conserve, pâtes, café... Nouvelle flambée des prix

    Le rythme d'inflation moyenne en Algérie, évalué à 3,4 % au cours des dix premiers mois de l'année en cours, semble évoluer pour atteindre les prévisions du FMI pour l'Algérie pour la fin de l'année, estimées à 3,8 %.

    Juste après les fruits frais qui ont grimpé de 20,5 %, la pomme de terre de 60,6 % et les légumes de 1,5 %, viennent les produits alimentaires avec une moyenne de hausse de 6,30 %.

    Cela a été vérifié durant la semaine écoulée avec le prix de l'huile de table qui a encore augmenté de l'ordre de 7 dinars au litre chez les grossistes des produits alimentaires de la ville d'Oran. Ainsi, une bonbonne de 5 litres d'une marque nouvellement lancée sur le marché est passée de 450 à 485 DA. Pour la marque la plus réputée et produite à l'Est du pays, la même augmentation a été observée et du coup la bouteille de 2 litres, plus prisée par les consommateurs, a atteint 250 DA, autrement dit à raison de 125 DA le litre. Pour la bonbonne de 5 litres, elle plafonne jusqu'à 650 DA, et ce, pour l'huile raffinée, sans cholestérol.

    Selon les marchands de gros contactés, cette hausse paraît excessive, étant donné que même si la matière première a connu une augmentation sur le marché mondial, cette nouvelle augmentation est exagérée et pèse lourd dans le budget des ménages. Concernant le prix pratiqué à Oran, les grossistes estiment que les fortes augmentations constatées s'expliquent par les frais de transport qui sont onéreux et auxquels il faut ajouter ceux de la manutention. En fait, la location d'un semi-remorque d'une charge de 20 tonnes et pour une distance de plus de 500 km ne peut être négociée en deçà de 35.000 DA.

    Par conséquent, cette hausse des prix des huiles à Oran, ne peut connaître une certaine stabilité qu'après l'entrée en service d'une unité de production en cours de réalisation à la zone industrielle de Hassi Ameur par un opérateur saoudien. Sinon, le plus proche producteur est basé à Maghnia.

    Dans son sillage, un autre produit, à savoir la margarine, a connu une hausse substancielle en passant de 78 à 110 DA pour un paquet de 500 grammes. Grossites et détaillants relèvent également l'envolée du prix de la tomate concentrée du fait qu'il est passé de 40 à 50 DA pour la boîte de 500 gr. Idem pour le café torréfié qui est commercialisé dans le marché du gros entre 370 et 380 DA le kilo, pour la qualité supérieure. Certains cafetiers d'Oran ont profité de cette hausse pour augmenter à leur tour le tarif de la tasse de café presse de 15 à 20 DA. Quand on sait qu'un kilo de café peut produire jusqu'à 100 tasses, le seul perdant dans cette spirale reste évidemment le consommateur.

    Le même constat est fait à Constantine, où les ménagères viennent de constater que plusieurs produits alimentaires, dont l'huile de table en particulier, ont connu une énième augmentation. En tête de liste, l'huile de table vendue en bidon de 05 litres, vient d'enregistrer une augmentation de 50 dinars et est passée, sans crier gare, de 470 à 520 dinars. La bouteille d'un litre, vendue récemment 110 dinars, est aujourd'hui proposée à 120 dinars. Suivent ensuite la semoule, les conserves, les légumes secs, les pâtes, entre autres.

    Le sac de semoule de 25 kilo coûte désormais 1.350 dinars, contre 820 il y a de cela deux ou trois mois. La boîte de tomate de 500 grammes est passée de 65 à 75 dinars. Les sachets de pâtes de 500 grammes ont augmenté de 10 dinars, et ainsi de suite. Les consommateurs rencontrés dans quelques épiceries de la ville, n'ont pas manqué d'exprimer leur angoisse et surtout leur ras-le-bol. Finalement, dit-on, «nous continuerons à payer très cher les retombées de la spirale des prix». «Nous avons bien entendu parler, renchérissent certains, d'augmentation importante sur les marchés internationaux du blé et des matières premières pour fabriquer de l'huile de table, etc. Mais rien ne nous explique à priori cette cascade de hausses des prix, qui souvent dépassent les 50 % dans certains cas». Certains chefs de familles assurent que les trois quarts des salaires, lorsqu'on a un travail, sont consacrés uniquement à la nourriture de la famille... comment faire pour les soins médicaux, l'habillement, les loyers et autres charges diverses. Et pour arranger le tout, voici l'Aïd El-Adha qui approche. Il va falloir acheter le mouton pour le sacrifice rituel. Comment s'en sortir ? D'autres personnes déclarent tout simplement avoir réduit de manière drastique tout ce qui concerne les huiles, les pâtes et autres semoules, «afin de pouvoir tenir le coup».


    - Le Quotidien d’Oran

  • #2
    vive l'euro........il nous a tué!

    tout augmente ,tout est hors de prix!

    avant on disait que pour finir les fins de mois on mangerait des patates..........meme ca on peut plus!
    on fait avec..........

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    • #3
      pourquoi l'etat ne subventionne pas plus:22:
      elle as les moyen de le faire.
      au maroc le gouvernement a arreté les flambé des prix par une subvention massive malgré que ca coute enormement au pays......mais le pain est resté dans son prix de 1997.........et les autre aliment ont suivit la baisse.
      faut demandé ca au gouvernement c urgent

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