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Le russe Gazprom pourrait choisir Total pour Astrakhan

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  • Le russe Gazprom pourrait choisir Total pour Astrakhan

    Ce communiqué du monopole russe d’exportation du gaz apporte une nouvelle preuve de la position en pointe de Total en Russie, où le français a longtemps été pénalisé par de longues disputes avec les autorités à propos d’un petit gisement en Sibérie.Le site gazier d’Astrakhan compte parmi les dix plus importants gisements de Gazprom, avec des réserves potentielles de 2 500 milliards de mètres cubes, selon le système d’évaluation russe, assez pour approvisionner l’Europe pendant un an. Le gisement de Chtokman a lui 3 800 milliards de mètres cubes de réserves, selon le cabinet d’audit Degolyer & MacNaughton.Ce dernier doit encore pleinement auditer les réserves du site d’Astrakhan, qu’il évalue à 199,3 milliards de mètres cubes de réserves gazières prouvées et 48,3 milliards de réserves probables. Gazprom précise que son directeur général Alexeï Miller a rencontré vendredi, le directeur général de Total, Christophe de Margerie.»Les discussions se concentrent sur les perspectives de coopération dans des pays tiers ainsi que dans le gisement d’Astrakhan, dont la structure est complexe», ajoute le groupe russe, sans fournir de plus amples détails. En juillet dernier, Total avait signé un accord de principe pour prendre une participation de 25% dans la société propriétaire des infrastructures de Chtokman.
    Chotkman, situé sous la mer de Barents, au-delà du cercle polaire arctique, est suffisamment grand pour approvisionner l’Europe et les Etats-Unis en gaz naturel liquéfié (GNL) pendant des décennies.
    Dans sa première phase de développement, Chtokman devrait renfermer déjà plus de 1 000 milliards de mètres cubes de gaz. Total a déclaré que la structure de l’accord avec Gazprom lui permettra de réserver des stocks de gaz.Le groupe pétrolier et gazier norvégien StatoilHydro est devenu en octobre le second et dernier partenaire de Gazprom pour cette première phase de développement, qui en comporte quatre, avec une participation de 24% dans la société propriétaire des infrastructures de Chtokman. Gazprom avait prévu de développer le gisement d’Astrakhan avec le pétrolier italien Eni mais l’accord n’a pas abouti ces dix dernières années. Total mène par ailleurs des discussions avec le deuxième producteur russe de gaz, Novatek, sur des projets communs en Russie et à l’international. D
    ans l’ex-Union soviétique, le pétrolier français est également actif au Kazakhstan, où il participe à un consortium emmené par Eni pour développer le gisement pétrolier géant de Kashagan, ainsi qu’en Azerbaïdjan, où il est impliqué dans le projet gazier de Shakh Deniz aux côtés du britannique BP et de Statoil.
    Le titre Total a fini en hausse de 0,84% à 55,23 euros vendredi à la Bourse de Paris.

    R. E.La Nouvelle Republique
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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