Les réserves algériennes en uranium ne sont «pas tellement importantes», a indiqué hier le ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, en marge de la 1re Conférence internationale sur les ressources minérales (Cirma 1).
Des réserves prouvées estimées à 29 000 tonnes et qui ne suffisent, à couvrir les besoins de deux centrales de 1 000 mégawats chacune, que durant 60 ans seulement.
Chérif Bennaceur – Alger (Le Soir) - Une manière pour Chakib Khelil de lever tout doute sur les intentions algériennes en matière d’enrichissement de l’uranium. Pour Chakib Khelil, la question se pose quant aux possibilités de développer ce segment. A ce propos, il a indiqué que la loi sur le nucléaire civil, qui sera finalisée l’année prochaine, permettra de restructurer le secteur du nucléaire en Algérie (création d’une agence de sécurité et de sûreté nucléaires, définition du rôle du Commissariat national à l’énergie nucléaire (Comena), encadrement juridique, formation…).
Cela étant, Chakib Khelil a estimé que Cirma 1 vise à démontrer que «l’Algérie a atteint le niveau voulu pour devenir un important acteur minier dans le monde». Une conférence qui confirme la richesse du potentiel minier national ainsi que l’ouverture du secteur à la concurrence, dans le cadre d’appels d’offres et sans recours au gré à gré ou préférence de nationalité. Une rencontre internationale voulue afin de contribuer à la promotion des investissements étrangers dans le domaine minier dont le volume a atteint entre 2000 et 2007 quelque 270 millions de dollars équivalents dans l’exploration. En indiquant qu’une trentaine de projets de partenariat sont en cours dans le secteur minier, en attendant d’autres investissements nationaux et étrangers en matière de développement des gisements, délimitation des réserves et mise en place de capacités de transport. «Nous sommes en train de récupérer le milliard de dollars que l’Etat algérien a dépensé dans ce secteur avant l’année 2000 grâce au lancement d’appels d’offres», a indiqué Chakib Khelil. En dépit des contraintes en matière de transport, raffinage et vente de l’or notamment.
Mais aussi en encourageant le secteur privé, en impulsant une dynamique économique en amont et en aval des gisements miniers et en développant la rentabilité de ces gisements. D’autre part, Chakib Khelil a indiqué que la production actuelle de phosphate est de l’ordre de 1,5 million de tonnes et devrait atteindre à terme 20 millions de tonnes, à charge de développer les réserves dormantes. Tout en relevant que l’investissement chinois pour la réouverture de la mine de zinc de El Abed est de l’ordre de 10 millions de dollars et qu’un partenariat a été engagé avec le Brésil pour le développement de la production de pierres semi-précieuses à usage économique et touristique au Tassili. En indiquant aussi que l’Algérie a exporté pour 450 millions de dollars et importé pour 400 millions de dollars en produits miniers.
- Le Soir d'Algerie
Des réserves prouvées estimées à 29 000 tonnes et qui ne suffisent, à couvrir les besoins de deux centrales de 1 000 mégawats chacune, que durant 60 ans seulement.
Chérif Bennaceur – Alger (Le Soir) - Une manière pour Chakib Khelil de lever tout doute sur les intentions algériennes en matière d’enrichissement de l’uranium. Pour Chakib Khelil, la question se pose quant aux possibilités de développer ce segment. A ce propos, il a indiqué que la loi sur le nucléaire civil, qui sera finalisée l’année prochaine, permettra de restructurer le secteur du nucléaire en Algérie (création d’une agence de sécurité et de sûreté nucléaires, définition du rôle du Commissariat national à l’énergie nucléaire (Comena), encadrement juridique, formation…).
Cela étant, Chakib Khelil a estimé que Cirma 1 vise à démontrer que «l’Algérie a atteint le niveau voulu pour devenir un important acteur minier dans le monde». Une conférence qui confirme la richesse du potentiel minier national ainsi que l’ouverture du secteur à la concurrence, dans le cadre d’appels d’offres et sans recours au gré à gré ou préférence de nationalité. Une rencontre internationale voulue afin de contribuer à la promotion des investissements étrangers dans le domaine minier dont le volume a atteint entre 2000 et 2007 quelque 270 millions de dollars équivalents dans l’exploration. En indiquant qu’une trentaine de projets de partenariat sont en cours dans le secteur minier, en attendant d’autres investissements nationaux et étrangers en matière de développement des gisements, délimitation des réserves et mise en place de capacités de transport. «Nous sommes en train de récupérer le milliard de dollars que l’Etat algérien a dépensé dans ce secteur avant l’année 2000 grâce au lancement d’appels d’offres», a indiqué Chakib Khelil. En dépit des contraintes en matière de transport, raffinage et vente de l’or notamment.
Mais aussi en encourageant le secteur privé, en impulsant une dynamique économique en amont et en aval des gisements miniers et en développant la rentabilité de ces gisements. D’autre part, Chakib Khelil a indiqué que la production actuelle de phosphate est de l’ordre de 1,5 million de tonnes et devrait atteindre à terme 20 millions de tonnes, à charge de développer les réserves dormantes. Tout en relevant que l’investissement chinois pour la réouverture de la mine de zinc de El Abed est de l’ordre de 10 millions de dollars et qu’un partenariat a été engagé avec le Brésil pour le développement de la production de pierres semi-précieuses à usage économique et touristique au Tassili. En indiquant aussi que l’Algérie a exporté pour 450 millions de dollars et importé pour 400 millions de dollars en produits miniers.
- Le Soir d'Algerie
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