La visite qu’effectue le président français, Nicolas Sarkozy, ne revêt pas seulement un aspect politique. Les affaires sont l’interface la plus importante d’une telle virée. C’est pourquoi, à côté de la visite, un débat s’est imposé entre les différents acteurs des relations économiques entre les deux pays. Et la question de la frilosité des investissements français en Algérie s’impose tout autant. C’est autour de cette dernière problématique que s’est tenu, hier matin, sur les ondes de la radio Chaîne I, un débat qui a réuni différents représentants de patronats nationaux et des journalistes spécialisés.
Habib Yousfi, président de l’AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens), Abdelouahab Ziani, président de la Fédération céréales et produits laitiers à la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens», Abderrahamane Benkhalfa, président de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) ont tous mis en exergue la problématique des relations économiques algéro-françaises basée «essentiellement sur les échanges commerciaux». Autrement dit, la France n’investit pas, ou pas assez, en Algérie. La preuve, les intervenants ont tous, ou presque, mis l’accent sur le fait que les entreprises françaises s’orientent de plus en plus vers nos voisins plutôt que vers l’Algérie, à l’image de ce qu’a fait Renault en installant son usine à Tanger au Maroc.
Habib Yousfi a notamment mis l’accent sur le fait que parmi les 150 opérateurs économiques qui accompagnent le président français, on ne retrouve pas de PME, une branche qui peut, selon lui, constituer un point d’orgue dans la coopération entre les entreprises algériennes et françaises. Le même thème a été abordé par Benkhalfa, qui s’interroge sur le fait que les dirigeants d’entreprise français préfèrent écouler plus leurs marchandises dans notre pays, ou au mieux, entretenir une coopération avec des entreprises algériennes sans apporter le savoir-faire nécessaire, qui passe avant tout, par un investissement direct, plaide-t-il. Et c’est parce qu’il est banquier que Abderrahmane Khalfa a indiqué que les banques françaises, nombreuses en Algérie, ont avancé sur le crédit à la consommation, «pour accompagner les produits français», commente Yousfi, mais ont «beaucoup à faire dans l’accompagnement des entreprises dans d’autres investissements».
Abdelouahab Ziani, opérateur dans le secteur laitier, a abordé les sujets liés à son secteur. Il indiquera, entre autres, que les Algériens attendent des Français de dépasser la seule vente de la poudre de lait et aller vers, par exemple, l’achat de vaches. Mais l’intervenant a suggéré que les opérateurs français préfèrent vendre et ne veulent pas un «accompagnement» en matière de transfert de technologie. Cela dit, les trois intervenants n’ont pas manqué de mentionner les faiblesses de l’administration algérienne et les lourdeurs bureaucratiques qui dissuadent les investisseurs, nationaux et étrangers, de venir fructifier leur argent. La faiblesse de la monnaie nationale a aussi été traitée.
source : la tribune
Habib Yousfi, président de l’AGEA (Association générale des entrepreneurs algériens), Abdelouahab Ziani, président de la Fédération céréales et produits laitiers à la CIPA (Confédération des industriels et producteurs algériens», Abderrahamane Benkhalfa, président de l’ABEF (Association des banques et établissements financiers) ont tous mis en exergue la problématique des relations économiques algéro-françaises basée «essentiellement sur les échanges commerciaux». Autrement dit, la France n’investit pas, ou pas assez, en Algérie. La preuve, les intervenants ont tous, ou presque, mis l’accent sur le fait que les entreprises françaises s’orientent de plus en plus vers nos voisins plutôt que vers l’Algérie, à l’image de ce qu’a fait Renault en installant son usine à Tanger au Maroc.
Habib Yousfi a notamment mis l’accent sur le fait que parmi les 150 opérateurs économiques qui accompagnent le président français, on ne retrouve pas de PME, une branche qui peut, selon lui, constituer un point d’orgue dans la coopération entre les entreprises algériennes et françaises. Le même thème a été abordé par Benkhalfa, qui s’interroge sur le fait que les dirigeants d’entreprise français préfèrent écouler plus leurs marchandises dans notre pays, ou au mieux, entretenir une coopération avec des entreprises algériennes sans apporter le savoir-faire nécessaire, qui passe avant tout, par un investissement direct, plaide-t-il. Et c’est parce qu’il est banquier que Abderrahmane Khalfa a indiqué que les banques françaises, nombreuses en Algérie, ont avancé sur le crédit à la consommation, «pour accompagner les produits français», commente Yousfi, mais ont «beaucoup à faire dans l’accompagnement des entreprises dans d’autres investissements».
Abdelouahab Ziani, opérateur dans le secteur laitier, a abordé les sujets liés à son secteur. Il indiquera, entre autres, que les Algériens attendent des Français de dépasser la seule vente de la poudre de lait et aller vers, par exemple, l’achat de vaches. Mais l’intervenant a suggéré que les opérateurs français préfèrent vendre et ne veulent pas un «accompagnement» en matière de transfert de technologie. Cela dit, les trois intervenants n’ont pas manqué de mentionner les faiblesses de l’administration algérienne et les lourdeurs bureaucratiques qui dissuadent les investisseurs, nationaux et étrangers, de venir fructifier leur argent. La faiblesse de la monnaie nationale a aussi été traitée.
source : la tribune
Commentaire