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Lutte contre la contrefaçon de médicaments en Algérie

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  • Lutte contre la contrefaçon de médicaments en Algérie

    Pour mettre un terme à toute forme de malveillance de la part des fabricants de médicaments, le Laboratoire national de contrôle des médicaments (LNC) vient de se doter de nouvelles règles de vérification de documents et d’analyses des produits finis et des intrants. C’est ainsi que le LNC des médicaments vient de retenir quatre services de médecine interne pour réaliser des études de pharmaco-cinétique (devenir du médicament dans le corps humain). Des volontaires sains et consentants prendront des médicaments et subiront des examens de sang et d’urine en milieu hospitalier pour permettre aux spécialistes de suivre à la trace le devenir du produit dans le corps. S’il va dans les organes qu’il est censé soigner il sera retenu, car c’est un bon médicament, mais s’il est rejeté avec les urines au bout de quelques heures, cela prouvera son inefficacité et donc il sera retiré de la vente ou interdit à l’importation. Cette nouveauté en matière de contrôle vient renforcer tout un arsenal de textes et de dispositifs promulgués pour barrer la route à ceux qui seraient tenter d’introduire de faux médicaments en Algérie.

    Jusqu’à une date récente, le laboratoire ne procédait qu’aux analyses des principes actifs des médicaments et contrôlait les documents prouvant l’existence de l’autorisation de mise sur le marché (AMM) dans le pays d’origine. Ce procédé ne permet pas l’importation de médicaments non commercialisés dans le pays où ils sont fabriqués. “Nous exigeons désormais les bulletins d’analyses des principes actifs et des intrants délivrés par les véritables fabricants, et non ceux des laboratoires qui réalisent les médicaments sous forme de produits finis. Grâce à ce procédé, nous serons en mesure de connaître l’origine de tous les ingrédients entrant dans la fabrication des médicaments”, affirme le professeur Mansouri, en marge des travaux des 18es journées nationales de pharmacie, dont les travaux ont pris fin hier à l’hôtel El-Aurassi à Alger. Ce que n’évoque pas ce professeur, c’est l’attitude de certains laboratoires de renommée mondiale qui n’hésitent pas à élaborer des médicaments avec des principes actifs et des intrants de moindre qualité lorsque les produits sont destinés aux pays du Sud. Justement, pour contrôler tous les processus de fabrication et s’assurer des bonnes conditions d’élaboration des médicaments, tous les laboratoires sont assujettis à la surveillance en aval et en amont. Pour pouvoir commercialiser leurs médicaments en Algérie, ces laboratoires s’engagent aussi à ouvrir les portes de leurs usines où qu’elles se trouvent aux contrôleurs du ministère de la Santé.

    Cette panoplie de textes et de dispositifs est jugée efficace pour décourager toute tentative malveillante d’introduction de faux médicaments en Algérie où les services de contrôle veillent au grain. “Je peux vous assurer qu’il ne peut y avoir un seul faux médicament dans toutes les officines du pays. Notre dispositif est sûr et efficace”, ajoute le professeur Mansouri. Ce dernier tient à rappeler que le contrôle porte sur tout lot de médicaments susceptibles d’être introduits en Algérie. La vérification est continuelle, et les mêmes règles sont appliquées aux producteurs locaux. Par ailleurs, et ce, depuis peu, les consommables de première catégorie (en contact avec la peau, par exemple) sont soumis aux même dispositifs. Le professeur Mansouri insiste sur le fait que tous les produits commercialisés en Algérie sont les mêmes que ceux en usage dans leur pays d’origine

    source : Liberté
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