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Discours de Nicolas Sarkozy devant les hommes d’affaires à Alger

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  • Discours de Nicolas Sarkozy devant les hommes d’affaires à Alger

    C’est en m’exprimant devant vous que j’ai souhaité commencer cette visite d’Etat. Parce que je suis venu en Algérie pour parler d’avenir. Parce que je suis venu pour bâtir. Bâtir entre nos deux peuples un partenariat d’exception. Parce que j’attends de vous que vous soyez des acteurs essentiels de cette grande ambition en multipliant entre nos deux pays les projets, les emplois, les solidarités concrètes.

    Je suis venu en Algérie pour bâtir entre nos deux peuples un avenir de solidarité partagée.

    Parler d’avenir, ce n’est pas ignorer le passé. Je suis convaincu depuis toujours que pour bâtir un avenir meilleur on doit au contraire regarder le passé en face. C’est d’ailleurs ce que nous avons fait en Europe. C’est le travail de mémoire que je suis venu proposer au peuple algérien. Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité.

    Mais il est aussi juste de dire qu’à l’intérieur de ce système, profondément injuste, il y avait beaucoup d’hommes et de femmes qui ont aimé l’Algérie, avant de devoir la quitter. Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long d’une guerre d’indépendance qui a fait d’innombrables victimes des deux côtés. Et aujourd’hui, moi qui avais sept ans en 1962, c’est toutes les victimes que je veux honorer. Notre histoire est faite d’ombre et de lumière, de sang et de passion. Le moment est venu de confier à des historiens algériens et français la tâche d’écrire ensemble cette page d’histoire tourmentée pour que les générations à venir puissent, de chaque côté de la Méditerranée, jeter le même regard sur notre passé, et bâtir sur cette base un avenir d’entente, d’amitié et de coopération.

    Notre relation n’a pas d’équivalent. Ce n’est pas qu’une question d’histoire. C’est d’abord une affaire de géographie : nous sommes voisins de part et d’autre d’une mer qui a toujours été un trait d’union et jamais une barrière. C’est enfin et surtout l’intensité unique des rapports entre nos deux peuples. La communauté algérienne est la première communauté étrangère en France. Mais plus important encore, c’est aujourd’hui un français sur dix qui éprouve pour l’Algérie des sentiments très forts parce qu’il y est né, parce qu’il y a vécu, parce que ses parents ou ses grands-parents en sont venus et ont fait le choix de s’établir en France.

    Faire le choix d’une pleine intégration dans notre République ne signifie pas renoncer à ses racines. Au contraire : les deux doivent aller ensemble, et c’est ainsi que nous pourrons bâtir dans l’ouverture, la tolérance, le respect de l’autre, un avenir partagé.

    En France comme en Algérie, nous devons combattre avec une détermination sans faille toute forme de racisme, d’islamophobie et d’antisémitisme. Quand on menace un Arabe, un Musulman ou un Juif en France, on menace la République. Le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme ne s’expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs dans le monde. Il n’y a rien de plus semblable à un antisémite qu’un islamophobe. Tous deux ont le même visage, celui de la bêtise et de la haine.

    Le peuple algérien, au cours des années 90, a eu à livrer un terrible combat contre la barbarie terroriste. Les terroristes sont des barbares. Le peuple algérien a combattu, seul, au nom de valeurs qui nous sont communes : la tolérance, la liberté, le refus de la violence. Sa victoire sur le terrorisme est un succès majeur qui nous concerne tous, car l’installation à Alger d’un régime de type taliban n’aurait pas été seulement une tragédie pour l’Algérie : elle aurait été une catastrophe pour tous les pays riverains de la Méditerranée. Je n’ai jamais été de ceux qui ont donné des leçons aux Algériens pendant ces années sombres. D’abord parce que l’Algérie n’a pas de leçons à recevoir. Et ensuite parce que ceux qui lui faisaient la leçon se plaçaient de facto du côté des ennemis de la démocratie. Je dirai demain au Président Bouteflika mon respect pour le courage et la détermination du peuple algérien tout au long de cette épreuve. Je lui dirai aussi la confiance de la France dans l’avenir de l’Algérie.

    Oui, j’ai confiance. Oui, je crois en l’avenir de l’Algérie. Une Algérie stable et pluraliste, prospère et dynamique, capable de transformer sa richesse d’aujourd’hui en investissements pour demain. Une Algérie où tous les Algériens doivent pouvoir espérer un avenir meilleur. Participer à cette grande ambition est dans notre intérêt. Parce qu’un échec de l’Algérie serait aussi un échec pour la France et pour toute l’Europe. Nous devons tous contribuer à l’avenir de l’Algérie, dans le respect de ses choix et de ses souhaits, avec amitié. Mieux : dans un esprit de fraternité. Et c’est pourquoi nous devrons aussi aller plus loin pour faciliter la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée.

    Mesdames et Messieurs,

    Je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul à avoir confiance en l’Algérie et à faire le pari de l’avenir. Cent cinquante entreprises françaises ont voulu faire le voyage avec moi pour participer à cet événement organisé par le MEDEF et le Forum des chefs d’entreprises. J’y vois la preuve qu’au delà des relations d’État à État, il existe une véritable communauté d’intérêts pour les entrepreneurs de nos deux pays, et une capacité à nouer des liens directs, basés sur la même intelligence des opportunités à venir. Ce sont ces relations directes et de confiance que je souhaite encourager aujourd’hui.

    Il est vrai que l’Algérie et la France sont depuis longtemps deux partenaires stratégiques dans le domaine économique. Sur le continent africain, l’Algérie est le premier client de la France. Le deuxième après la Chine pour les pays hors OCDE. La France est également le premier fournisseur de l’Algérie, avec près de 20% de parts de marché. En matière énergétique, l’Algérie est notre troisième fournisseur de gaz, avec 16% de nos approvisionnements. Cette relation économique est exceptionnelle mais, je vous le dis avec franchise, notre position n’est pas un droit acquis. Nous n’avons pas ici de parts de marché qui devraient nous être réservées au prétexte que nous avons une histoire commune. L’Algérie est un pays libre, l’Algérie est un pays indépendant, qui décide librement et nous respectons ses choix et ses décisions. Les entreprises françaises partent à égalité avec les autres et elles gagneront parce qu’elles sont les meilleures et le demeurent. Nous n’avons pas à avoir peur de la concurrence, asiatique ou autre. C’est le rapport qualité/prix qui prime, et nos entreprises savent ce qu’est la qualité des produits et des hommes. Nos entreprises connaissent également l’importance de la formation technique, qu’elles doivent désormais intégrer systématiquement dans leurs offres, en allant jusqu’à de véritables transferts de technologie. Cet effort de formation nous le ferons !

    En juillet dernier, j’avais demandé au Président Bouteflika ce qu’il attendait de la France. Il m’avait répondu : « aidez-nous à entrer dans le club des pays émergents ». Je n’ai pas oublié ce message. La première façon pour nous de le faire, c’est d’abord d’encourager nos entreprises à participer à l’effort de modernisation de l’Algérie et à y investir.

    Les contrats que nous allons signés demain s’élèvent à plus de 5 milliards d’euros ! Il s’agit pour l’essentiel d’équipements structurants pour la modernisation de l’Algérie : tramways d’Oran et celui de Constantine, gestion du métro d’Alger, maîtrise d’œuvre d’une autoroute, ligne ferroviaire, usine pétrochimique, barrages, centrale thermique. Demain, je l’espère : des TGV, des Airbus, des centrales nucléaires. Les entreprises françaises savent faire et répondront toujours « présent » quand on aura besoin d’elles.

    Ces grands contrats concrétisent le « partenariat d’exception » que j’ai voulu avec le Président Bouteflika. Ce partenariat est centré sur des projets stratégiques pour l’avenir de nos deux pays. Ce partenariat concret et opérationnel pour nos citoyens. Pour moi, l’amitié ne se traduit pas par des mots, par des traités ou par des discours mais par des projets, par des actes, par des décisions.

    Une Algérie qui souhaite rentrer dans le club des pays émergents, c’est aussi une Algérie qui dès aujourd’hui construit une stratégie de développement à long terme, qui dès aujourd’hui pense à l’après-pétrole. Et là encore, la France veut répondre présent. Nous avons décidé, avec le Président Bouteflika, de nous engager ensemble dans un immense chantier, un autre grand partenariat, celui de l’énergie nucléaire civile. Un accord sera paraphé devant nous pour concrétiser cette volonté.


  • #2
    Dans le message du Président Bouteflika, j’ai également entendu l’invitation faite aux entreprises françaises à investir davantage en Algérie, à l’aider à diversifier son économie, à l’aider à conforter par le résultat le bien fondé des réformes économiques jusqu’ici entreprises. Nous ne partons pas de rien : sur les trois dernières années, les investissements français en Algérie ont triplé, ils ont atteint 300 millions d’euros en 2006. Nous sommes le premier investisseur hors hydrocarbures. Cela, nous le devons aux efforts et à la détermination de celles de nos entreprises qui ont fait le choix de s’implanter en Algérie, dans des conditions parfois difficiles.

    Mais il faut maintenant passer à la vitesse supérieure ! Au regard du potentiel offert par l’Algérie et de l’importance de nos relations, nous pouvons et nous devons faire beaucoup mieux ! J’appelle nos chefs d’entreprise à s’engager plus encore. Le marché algérien est riche de promesses. L’Algérie a aujourd’hui des finances parmi les plus saines du monde et un exceptionnel programme d’investissements : 180 milliards de dollars sur 5 ans ! Des réformes ont été engagées pour moderniser l’économie. Je salue les efforts d’ouverture accomplis depuis l’an 2000, avec la mise en œuvre de l’accord d’association avec l’Union européenne et les négociations en vue d’une accession à l’OMC. La France soutient ces réformes. La France aidera l’Algérie, dans le respect des compétences de l’Union européenne, en vue de son entrée à l’OMC.

    J’aurai aussi l’occasion de rappeler au Président Bouteflika que les entreprises françaises sont prêtes, depuis longtemps, à investir dans le cadre du programme de privatisation du gouvernement algérien, dans le secteur industriel, comme dans le secteur bancaire. Concrétiser ce type d’investissement, ce serait donner un signal formidable de notre volonté de travailler ensemble. La France veut travailler avec l’Algérie.

    Certes, on me dit que les réformes prennent du temps et que des obstacles divers subsistent pour les investisseurs. Mais nous ne sommes pas là pour nous cacher derrière les problèmes. Nous sommes là pour en parler, pour avoir des échanges constructifs avec les autorités algériennes. C’est le sens du « livre blanc » qui a été rédigé. Je félicite les entreprises françaises présentes sur le terrain qui en sont à l’origine, car elles ne se sont pas contentées de faire la liste des difficultés. Elles ont, à chaque fois, en liaison avec leurs homologues algériennes qui rencontrent les mêmes problèmes, suggéré les solutions possibles.

    Investir en Algérie, c’est d’abord faire confiance à l’Algérie pour se développer, et pour se réformer. Nous avons confiance et c’est cela la première signification de ma visite. Vous n’avez pas besoin d’amis pour les bons jours, qui vous laisseront tomber les mauvais jours. Dans la politique on est spécialiste de ce genre d’amis. Ce n’est pas cela que je suis venu proposer à l’Algérie. Je suis venu proposer qu’avec nos entreprises on crée des emplois en Algérie, on investisse en Algérie, parce qu’investir en Algérie c’est investir pour la stabilité de l’Europe et de la France, pas simplement pour la stabilité de l’Algérie.

    Je veux que la France redevienne le premier investisseur étranger en Algérie. Nous en prenons le chemin, avec les investissements envisagés par TOTAL à Arzew et par GDF sur le gisement de TOUAT, qui représentent environ 2 milliards d’euros. Je me réjouis également du projet d’ALSTOM de construction d’une usine de montage de tramways, ici en Algérie.

    Il faut tirer le meilleur parti des liens humains exceptionnels entre nos deux pays. Je l’ai dit, un Français sur dix a un lien personnel avec l’Algérie. Plus d’un million d’Algériens vivent en France. Ils y forment une communauté très active. Avec 250 filiales en Algérie, les sociétés françaises emploient quant à elles directement 22.000 personnes. Autre preuve de cette étroite imbrication de nos deux sociétés : nous mettons souvent en avant les grands contrats, mais ce sont des PME, situées aux quatre coins de la France, qui réalisent la moitié de nos exportations avec l’Algérie. C’est pour renforcer l’implication de ces PME qu’un programme de « compagnonnage » a été lancé. Il doit inciter les PME françaises et algériennes à travailler ensemble. J’encourage les régions françaises à participer à cet effort. Je me réjouis en particulier des efforts de la ville de Marseille, Monsieur le Maire, de la région PACA, Monsieur le Président, pour nouer des partenariats durables et structurants avec des PME algériennes. Le souhait de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Marseille-Provence d’ouvrir à Alger une "Maison de Marseille-Provence", sera aussi un signe important pour les PME du sud de la France. Je vous encourage à faire aboutir ce projet. Je veux rendre également hommage au MEDEF et à la Chambre française de Commerce et d’Industrie d’Algérie, qui sont un soutien très précieux pour nos PME.

    Une autre façon d’aider l’Algérie à entrer dans le club des pays émergents, c’est de la soutenir dans sa politique d’amélioration de la formation. C’est l’un des axes forts de ma visite et je veux en faire la priorité de notre coopération au cours des prochaines années. C’est le sens de la « Convention de Partenariat » qui sera signée demain. La France a déjà participé à la création de l’Ecole Supérieure des Affaires, qui vient d’être classée meilleure école de management du continent africain. Nous aidons également à la création du futur « Institut supérieur de Technologies », à la réforme des grandes écoles, sans parler des bourses que nous accordons à des étudiants algériens. Je soutiens l’ambitieux projet d’Université algéro-française qu’il faudra bien réaliser un jour et arrêter d’en parler. En tout cas, la France est prêt pour ce projet.

    Enfin, les entreprises françaises et algériennes ont un rôle essentiel à jouer dans la création de cette Union méditerranéenne qui me tient à cœur. Le précédent de la CECA en Europe a montré l’importance des entreprises dans l’intégration européenne. Votre forum est le fruit d’une relation de confiance entre organisations professionnelles françaises et algériennes, qui est appelée à occuper une place centrale dans la communauté d’affaires méditerranéenne.

    L’Algérie a tous les atouts pour réussir : elle a les ressources, mais surtout, l’Algérie a la jeunesse. La jeunesse est un défi, mais elle est une richesse. J’aurai l’occasion d’en parler à Constantine, devant les étudiants. Partout, de jeunes entrepreneurs courageux et imaginatifs, en dépit des difficultés qui subsistent, créent des entreprises : à Constantine, dans la pharmacie ; à Bordj Bou Arreridj, dans l’électronique ; à Annaba, dans l’agro-alimentaire ; à Alger dans les services ; à Oran dans l’environnement. Oui, je crois à l’avenir de l’Algérie et je sais que vous y croyez vous aussi, les entrepreneurs d’Algérie et de France, qui êtes là si nombreux. Je crois que nos pays ont beaucoup à faire ensemble et ce qu’ils ont à faire est beaucoup plus important que ce qu’ils ont déjà fait.

    Le passé, il existe, l’avenir il est à construire. Moi, je suis venu pour construire. Je ne suis pas venu pour la nostalgie. Je suis venu pour l’avenir, pour l’amitié et pour la confiance entre l’Algérie et la France.

    TSA

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    • #3
      Le passé, il existe, l’avenir il est à construire. Moi, je suis venu pour construire. Je ne suis pas venu pour la nostalgie. Je suis venu pour l’avenir, pour l’amitié et pour la confiance entre l’Algérie et la France.
      Ca Resume Tout le Long discour

      L'Avenir et non pas le Passé .... et Faudera Se Mettre sur la Meme Longueur d'Onde pour Avancer ....

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      • #4
        Oui c'est ca.
        Certains veulent vraiment nous la faire à l'envers.
        Ils nous avez colonisé, vous ils nous ont massacré, ils ont violé notre terre et notre pays....ils ne reconnaissent meme pas leurs crimes et ils veulent qu'on oublie tout?


        Que l'etat francais lise la page à haute voix et ensuite on la tournera.

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        • #5
          Ca Resume Tout le Long discour


          Lol, pour toi là est tout le résumé, car tu aimerais que ca ne soit que ca!

          Nous ne partons pas de rien : sur les trois dernières années, les investissements français en Algérie ont triplé, ils ont atteint 300 millions d’euros en 2006. Nous sommes le premier investisseur hors hydrocarbures

          Si on attendaient des excuses ou une reconnaissance pour travailler ensemble, ceci ne serait pas!
          Et on ne signerais pas ca:

          Les contrats que nous allons signés demain s’élèvent à plus de 5 milliards d’euros ! Il s’agit pour l’essentiel d’équipements structurants pour la modernisation de l’Algérie : tramways d’Oran et celui de Constantine, gestion du métro d’Alger, maîtrise d’œuvre d’une autoroute, ligne ferroviaire, usine pétrochimique, barrages, centrale thermique.

          Et surtout que l'Algérie peut aller ailleurs ELLE:

          Cette relation économique est exceptionnelle mais, je vous le dis avec franchise, notre position n’est pas un droit acquis

          Sinon pour le discours en lui meme, c'est un bon discours de vrp.

          Dernière modification par MOH24, 04 décembre 2007, 10h24.
          On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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          • #6
            je veut que quelequin m'aider a trouver des stastiques concernant l'etat financiere de l'algerie de 1965 jusqu'à maitenant en urgence

            Commentaire


            • #7
              Je veux que la France redevienne le premier investisseur étranger en Algérie. Nous en prenons le chemin, avec les investissements envisagés par TOTAL à Arzew et par GDF sur le gisement de TOUAT, qui représentent environ 2 milliards d’euros. Je me réjouis également du projet d’ALSTOM de construction d’une usine de montage de tramways, ici en Algérie
              Nostalgie, nostalgie...
              La France ne sera plus la 1ere nulle part...
              Sauf peut-être au Tchad ..
              et encore

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              • #8
                C'est aussi cela la normalisation, une France pas traitée différemment de la Chine et des Etats-Unis.

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                • #9
                  Le peuple algérien, au cours des années 90, a eu à livrer un terrible combat contre la barbarie terroriste. Les terroristes sont des barbares. Le peuple algérien a combattu, seul, au nom de valeurs qui nous sont communes : la tolérance, la liberté, le refus de la violence. Sa victoire sur le terrorisme est un succès majeur qui nous concerne tous, car l’installation à Alger d’un régime de type taliban n’aurait pas été seulement une tragédie pour l’Algérie : elle aurait été une catastrophe pour tous les pays riverains de la Méditerranée. Je n’ai jamais été de ceux qui ont donné des leçons aux Algériens pendant ces années sombres. D’abord parce que l’Algérie n’a pas de leçons à recevoir. Et ensuite parce que ceux qui lui faisaient la leçon se plaçaient de facto du côté des ennemis de la démocratie.
                  Je ne lis que peu la presse algérienne mais ce passage m'étonne. C'est la première fois que je vois ce genre d'affirmation, des félicitations à peine déguisées à la junte militaire.
                  Pour la phrase en gras c'est aussi la première fois que je vois un chef d'État affirmer tout haut ce que toute l'Europe et le Maghreb pensent tout bas : quelle que soit la manière pas d'Algérianistan !
                  Merci pour le peuple.
                  Dernière modification par absente, 04 décembre 2007, 22h30.

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                  • #10
                    Et de plus, il ment...
                    Qui a entendu Sarkozi dire quoi que ce soit lors de la tragédie algérienne?

                    Commentaire


                    • #11
                      """Une autre façon d’aider l’Algérie à entrer dans le club des pays émergents, c’est de la soutenir dans sa politique d’amélioration de la formation. C’est l’un des axes forts de ma visite et je veux en faire la priorité de notre coopération au cours des prochaines années. C’est le sens de la « Convention de Partenariat » qui sera signée demain. La France a déjà participé à la création de l’Ecole Supérieure des Affaires, qui vient d’être classée meilleure école de management du continent africain. Nous aidons également à la création du futur « Institut supérieur de Technologies », à la réforme des grandes écoles, sans parler des bourses que nous accordons à des étudiants algériens. Je soutiens l’ambitieux projet d’Université algéro-française qu’il faudra bien réaliser un jour et arrêter d’en parler. En tout cas, la France est prêt pour ce projet."""

                      c ce que je retien...................et j'espere que ca sera realisé

                      Commentaire


                      • #12
                        Je soutiens l’ambitieux projet d’Université algéro-française qu’il faudra bien réaliser un jour et arrêter d’en parler. En tout cas, la France est prêt pour ce projet.
                        Sans partie pris et loin de tout patriotisme exagéré, je trouve que Sarkozy est direct et a de bonnes idées. Sincèrement, j’espère que l’Algérie dépassera le contentieux historique pour passer à une véritable coopération avec la France surtout dans le domaine de la formation. Dommage, que l’idée d’une université internationale ne soit pas venue de nos dirigeants. C'est sur ce genre de projets qu’il faut insister.
                        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                        Commentaire


                        • #13
                          Sans partie pris et loin de tout patriotisme exagéré, je trouve que Sarkozy est direct et a de bonnes idées. Sincèrement, j’espère que l’Algérie dépassera le contentieux historique pour passer à une véritable coopération avec la France surtout dans le domaine de la formation. Dommage, que l’idée d’une université internationale ne soit pas venue de nos dirigeants. C'est sur ce genre de projets qu’il faut insister.
                          Depuis 1962 on collabore avec la France, mais toujours le meme constat, aucun chagement, pour avanver il faut se prendre en mains et pas du tout assister par les autres !!!

                          Concernant l'idee d'une universite internationale, pourquoi on a besion ? stp donne moi un seul justificatif, en ce moment notre industire n'a pas besion des competences de nos ingenieurs. Donc pourquoi forme des personnes qui partent enfin a l'etranger avec la formule immigration choisi !!!

                          Et honnetement j'ai pas une solution, mais de toute facon il faut evite au max de travailler avec les francais, parce que on gagne rien a la fin.

                          Commentaire


                          • #14
                            @bdjerida

                            Se prendre en main et développer une stratégie oui mais avancer seul non. Nous n'avons pas l'expertise qu'il faut. Pour répondre à ta question sur les écoles et université internationales. Nous avons besoin plus que jamais des écoles et universités aux normes internationales surtout dans le domaine du management où il y a un grand déficit. Les personnes formées seront les ressources recherchées par les firmes étrangères qui s’installent en Algérie et les futurs interlocuteurs des investisseurs étrangers en Algérie. Tu sais que les firmes étrangères qui veulent s'installer en Algérie ont du mal à trouver des managers par exemple. Tous ca au profit de l'Algérie qui s'oriente vers une économie libérale.

                            Pour les français, il faut les traiter comme le reste des partenaires étrangers. Je ne vois pas pourquoi ce sentiment anti-français ? Si c’est à cause du passé colonial, je te dirai que le passé est dernière nous. L’Algérie a plus besoin de la France que le contraire.
                            Dernière modification par shadok, 05 décembre 2007, 06h33.
                            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                            Commentaire


                            • #15
                              Se prendre en main et développer une stratégie oui mais avancer seul non. Nous n'avons pas l'expertise qu'il faut. Pour répondre à ta question sur les écoles et université internationales. Nous avons besoin plus que jamais des écoles et universités aux normes internationales surtout dans le domaine du management où il y a un grand déficit. Les personnes formées seront les ressources recherchées par les firmes étrangères qui s’installent en Algérie et les futurs interlocuteurs des investisseurs étrangers en Algérie. Tu sais que les firmes étrangères qui veulent s'installer en Algérie ont du mal à trouver des managers par exemple. Tous ca au profit de l'Algérie qui s'oriente vers une économie libérale.

                              Pour les français, il faut les traiter comme le reste des partenaires étrangers. Je ne vois pas pourquoi ce sentiment anti-français ? Si c’est à cause du passé colonial, je te dirai que le passé est dernière nous. L’Algérie a plus besoin de la France que le contraire.
                              Je te rejoins sur le fait qu'on a besion de cadre, ca c sure. Mais le problem c'est autres choses, regardes les entreprises francaises ne veulent pas s'installer en algerie, elle croit que l'algerie est un marche acquis et c tout. Dernier exemple, Renault !!! avec toutes les voitures kelles vendent en Algerie, elle a prefere de s'implente pour X raison en maroc (tant mieux pour la Maroc), mais c juste pour te dire ke les francais n'ont pas l'idee de s'investir en Algerie.

                              Regarde les contrats signe, 5 milliard d'euros en energitique Total, GDF, Alsthom aucune tentatives de creation de richesse ou du rapport "gagnant-gagnant".

                              Et pour ca je dis qu'on doit traite differement avec les francais pour les raison suivantes:

                              - La france avait le monopole du commerce exterieur avec l'algerie depuis 62
                              - Aucun investisemment reel depuis 62
                              - Donne plus de chance a d'autre partenaire pour avoir un equilibre et de ne pas dependre d'un seul fourniseur

                              Donc construire une universite internationale pourquoi pas, mais l'essentielle c'est cree un dynamise dand l'econoomie, cree des emplois, de la richesse, et surtout cree l'esprit d'entreprendre en Algerie, apres t'inkiete pas le marche lui meme demande des ecoles et des universites au norme international, un example avant le boom economique en inde, ds les annees 70 leurs universite ete tres mal cote et maintenant avec le boom actuelle ils ont develope le Indian Institute of Technology ki est equivalent a MIT, alors !!!!!

                              Pour la passe je m'enfous, moi je suis ne ds apres l
                              independance meme mon pere n'a pas vecu la querre d'algerie, donc le passe c'est le passe, mais moi je m'interesse au present et plutot business is business.

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