Au deuxième jour de la visite de Nicolas Sarkozy en Algérie, plusieurs gros contrats ont été signés entre partenaires algériens et français, notamment en matière énergétique.
Le groupe algérien Sonatrach a conclu un accord avec le pétrolier Total, portant sur le lancement d'un complexe pétrochimique pour un montant "de l'ordre de trois milliards de dollars [2 milliards d'euros]". Total devrait en financer la moitié, a précisé à Paris une porte-parole du groupe pétrolier. Le complexe sera installé à Arzew, dans l'ouest de l'Algérie. Sa capacité sera de 1,4 million de tonnes d'éthane par an. Il sera alimenté par le gaz issu des gisements du sud de l'Algérie et produira 1,1 million de tonnes d'éthylène par an.
Gaz de France a par ailleurs conclu un accord avec Sonatrach pour prolonger jusqu'en 2019 le contrat d'approvisionnement de l'Hexagone en gaz naturel liquéfié. Le contrat, qui devait initialement arriver à échéance en 2013, représente un montant annuel d'environ 2,5 milliards d'euros, pour un volume total d'environ 10 milliards de mètres cubes. En 2006, le gaz algérien représentait 15 % des approvisionnements de GDF en 2006, faisant de l'Algérie l'un des principaux fournisseurs du groupe gazier français.
ACCORD DE COOPÉRATION DANS LE DOMAINE DU NUCLÉAIRE CIVIL
Enfin, le groupe français Alstom, menant un consortium avec l'égyptien Orascom, a finalisé un contrat pour une centrale à gaz à cycle combiné d'un "montant total qui dépasse 1,3 milliard d'euros", dont 800 millions pour Alstom. Cette centrale, qui sera construite dans la région de Terga, dans l'ouest du pays, sera la première de ce type en Algérie. Alstom fournira les composants des turbines à gaz, tandis qu'Orascom sera chargé du génie civil et de la construction. Le groupe Alstom, qui a déjà livré une centrale à gaz à l'Algérie en 2004, est engagé dans plusieurs réalisations dans le pays, où il compte quelque 300 salariés.
En marge de ces contrats signés entre entreprises, la France et l'Algérie ont progressé sur la conclusion d'un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil. Selon l'Elysée, cet accord porte sur la recherche fondamentale et la recherche appliquée, la formation, la production d'électricité à partir de centrales électro-nucléaires, le développement de l'énergie nucléaire appliquée à l'agriculture, la biologie et les ressources en eau.
Selon une source diplomatique française, la signature en bonne et due forme de l'accord entre Paris et Alger pourrait intervenir "dans un mois", une fois qu'aura été établie sa conformité avec le traité Euratom, qui garantit la protection des populations dans le cadre du développement d'activités nucléaires.
Le Monde du 04-12-07.
Le groupe algérien Sonatrach a conclu un accord avec le pétrolier Total, portant sur le lancement d'un complexe pétrochimique pour un montant "de l'ordre de trois milliards de dollars [2 milliards d'euros]". Total devrait en financer la moitié, a précisé à Paris une porte-parole du groupe pétrolier. Le complexe sera installé à Arzew, dans l'ouest de l'Algérie. Sa capacité sera de 1,4 million de tonnes d'éthane par an. Il sera alimenté par le gaz issu des gisements du sud de l'Algérie et produira 1,1 million de tonnes d'éthylène par an.
Gaz de France a par ailleurs conclu un accord avec Sonatrach pour prolonger jusqu'en 2019 le contrat d'approvisionnement de l'Hexagone en gaz naturel liquéfié. Le contrat, qui devait initialement arriver à échéance en 2013, représente un montant annuel d'environ 2,5 milliards d'euros, pour un volume total d'environ 10 milliards de mètres cubes. En 2006, le gaz algérien représentait 15 % des approvisionnements de GDF en 2006, faisant de l'Algérie l'un des principaux fournisseurs du groupe gazier français.
ACCORD DE COOPÉRATION DANS LE DOMAINE DU NUCLÉAIRE CIVIL
Enfin, le groupe français Alstom, menant un consortium avec l'égyptien Orascom, a finalisé un contrat pour une centrale à gaz à cycle combiné d'un "montant total qui dépasse 1,3 milliard d'euros", dont 800 millions pour Alstom. Cette centrale, qui sera construite dans la région de Terga, dans l'ouest du pays, sera la première de ce type en Algérie. Alstom fournira les composants des turbines à gaz, tandis qu'Orascom sera chargé du génie civil et de la construction. Le groupe Alstom, qui a déjà livré une centrale à gaz à l'Algérie en 2004, est engagé dans plusieurs réalisations dans le pays, où il compte quelque 300 salariés.
En marge de ces contrats signés entre entreprises, la France et l'Algérie ont progressé sur la conclusion d'un accord de coopération dans le domaine du nucléaire civil. Selon l'Elysée, cet accord porte sur la recherche fondamentale et la recherche appliquée, la formation, la production d'électricité à partir de centrales électro-nucléaires, le développement de l'énergie nucléaire appliquée à l'agriculture, la biologie et les ressources en eau.
Selon une source diplomatique française, la signature en bonne et due forme de l'accord entre Paris et Alger pourrait intervenir "dans un mois", une fois qu'aura été établie sa conformité avec le traité Euratom, qui garantit la protection des populations dans le cadre du développement d'activités nucléaires.
Le Monde du 04-12-07.
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