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Harragas : le phénomène explose, et il est nouveau en Algérie

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  • Harragas : le phénomène explose, et il est nouveau en Algérie

    Algérie : pays riche, peuple pauvre

    Florence Beaugé
    Article paru dans l'édition du 05.12.07.



    Le nombre de harraga, ces desperados qui tentent, au péril de leur vie, de quitter l'Algérie à bord d'embarcations de fortune, augmente parallèlement à la hausse du baril de pétrole. En 2006, les garde-côtes ont intercepté et ramené à terre 4 500 Algériens qui essayaient de rallier l'Europe illégalement. Combien d'autres ont péri en mer ? On ne le sait pas avec exactitude. Une chose est sûre : le phénomène explose, et il est nouveau en Algérie.
    "Ils sont au minimum cinquante à essayer de partir chaque jour. Parmi eux, des jeunes chômeurs, mais aussi des cadres et des fonctionnaires. Au lieu de tenter de comprendre ce qui se passe, la télévision d'Etat les présente comme des criminels, ou des rêveurs en mal d'eldorado", déplore Adlene Meddi, journaliste à El Watan.

    L'Algérie ne sait pas retenir ses enfants. Chômage, crise du logement, bureaucratie, cherté de la vie... La liste des maux dont souffre la majeure partie de la population est longue. Mais l'absence de perspectives explique sans doute davantage encore cette envie de partir à tout prix.

    On présente souvent l'Algérie comme "un pays pauvre à milliards", pour illustrer le paradoxe national. Beaucoup accusent les responsables - généraux en tête - de détourner l'argent des hydrocarbures. Si la corruption gangrène toutes les couches de la société, les sommes détournées sont relativement peu de chose au regard de l'énorme gaspillage qui prévaut et des erreurs de gestion. Pour l'Algérie, la manne pétrolière est autant une chance qu'une malédiction, car elle n'incite pas l'Etat à se réformer.

    Echaudé par les crises pétrolières successives de ces vingt dernières années, l'Etat thésaurise en bon père de famille. Trois secteurs ont droit à ses largesses : les dépenses militaires (2,63 % du PIB en 2006), les importations massives de biens et de services (au détriment de la production locale), et les infrastructures.

    Ces derniers temps, l'Algérie s'est transformée en vaste chantier : autoroutes, chemins de fer, barrages, aéroports... On construit partout (en y mettant le temps et pas toujours la qualité). Les sommes injectées sont colossales. Mais cette politique de grands travaux ne fournit pas d'emplois durables et laisse les Algériens sur leur faim. "Le pays se développe incontestablement. On trouve de tout dans les magasins, mais les gens n'ont guère les moyens d'acheter. Ils ne voient pas d'amélioration dans leur vie quotidienne", souligne Nassim Kerdjoudj, jeune chef d'entreprise.

    A ceux qui critiquent le choix du gouvernement de privilégier les infrastructures, Mohamed Segur Babes, président du Conseil national économique et social (CNES), répond que l'Algérie avait "vingt ans de retard dans ce domaine" et qu'"il fallait passer par là". L'économiste Abdelhak Lamiri, directeur de l'Institut international de management (Insim), y met un bémol. "Le dosage n'est pas bon", estime-t-il. Autrement dit, on en fait trop dans ce secteur, au détriment du reste, et on "oriente mal les crédits bancaires".

    Trop d'entreprises publiques ne remboursent jamais leurs emprunts. Et l'Etat se ruine à renflouer à fonds perdus des entreprises déstructurées. Au lieu de favoriser les PME et PMI, créatrices d'emplois, il donne la priorité aux importateurs, "qui tuent l'emploi". Résultat : la masse des Algériens subsiste grâce à l'économie informelle (environ 30 % du PIB), tandis qu'une poignée d'autres s'enrichit par la spéculation, dans l'immobilier surtout.

    L'Algérie souffre avant tout d'un problème de management. "Il y a ici beaucoup d'hommes de bonne volonté, mais nous n'avons pas la méthode. Les ministères lancent une trentaine de plans différents, mais il n'y a personne pour les centraliser ! Comme nous manquons de chef d'orchestre, le résultat est incohérent", relève M. Lamiri avant d'ajouter, souriant : "Je dis toujours à mes interlocuteurs : "Au lieu d'avoir un cerveau, vous avez trente cervelles !""

    L'absence de stratégie de planification est dénoncée par tous les experts. Depuis la fin des années 1980, il n'y a plus de ministère du plan. Aucun organisme sérieux n'a pris la relève. Pas de prévisions. Pas de régulation. Pas de vision d'ensemble. Le pays navigue à vue, sans cohérence. Abderrahmane Hadj Nacer, banquier d'affaires et ancien gouverneur de la Banque centrale d'Algérie, ne cesse de répéter que cette absence de prospective est le fléau de l'Algérie.

    A cela s'ajoute l'état sinistré de deux secteurs-clés : l'éducation et la formation. S'il y a une urgence, c'est bien celle-là, estime Samir Hamouda, avocat et membre du Cercle d'action et de réflexion (CAR). Ils sont nombreux à dénoncer, comme lui, "le manque dramatique de compétences, à tous les niveaux et dans tous les secteurs".

    L'Algérie ne peut plus se contenter d'être "un grand tube digestif" ou "un sous-sol et un estomac", comme on l'entend si souvent dire à Alger, par dérision. Il ne suffit pas de lancer de grands projets. Encore faut-il être capable de les gérer. "Cessons de former des cadres médiocres. Donnons d'urgence la priorité à la qualité de nos universités et de nos formateurs. Faute de quoi, nous ne pourrons jamais mettre le pays à niveau", plaide Abdelhak Lamiri. Pour cet économiste reconnu, la solution passe par la modernisation des programmes, le recours aux universités étrangères, la multiplication des jumelages, l'autorisation des universités privées... "C'est la seule solution pour sortir de l'équation impossible dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui", prévient-il.


    Source : Le Monde . Fr

  • #2
    Très perspicace sur nombre de points, pas sur les harragas d'ailleurs, mais me laisse sur ma faim sur les raisons de cette cacophonie.

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    • #3
      Effectivement, en Algérie c'est nouveau.





      Las Palmas : Un émigré marocain en fuite grièvement blessé

      26 janvier 2007 - Lu: 8640 - Commentaires? - En discuter sur les forums? [IMG]http://www.**********/IMG/arton10882.jpg[/IMG]

      Un émigré marocain a été grièvement blessé, jeudi, suite à une chute dans un centre d’accueil à Las Palmas, alors qu’il tentait de s’enfuire des agents de la police espagnole qui voulaient connaître sa situation en Espagne.



      L’incident a eu lieu vers midi quand une équipe de l’Unité
      d’Intervention Policière a tenté d’identifier dans une rue de Las Palmas un
      groupe de nord-africains, que la police soupçonnait de se trouver en situation irrégulière sur le territoire espagnol.
      Le marocain de 33 ans, originaire d’Agadir, s’est précipité depuis un
      plafond d’une hauteur de dix mètres dans le centre d’accueil Miller Bajo de la Croix Rouge, dans la capitale de Grande Canarie, où ce groupe s’est réfugié.
      Deux autres émigrés ont été interpellés et transférés aux locaux de la police pour déterminer leur situation en Espagne, de même que le gardien du centre, qui a tenté d’empêcher les policiers d’accéder au local. L’homme blessé a été transféré à l’hôpital insulaire dans un état critique.

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      • #4
        Espagne : 2 clandestins marocains découverts sous un camion

        14 février 2007 - Lu: 8451 - Commentaires? - En discuter sur les forums? [IMG]http://www.**********/IMG/arton11181.jpg[/IMG]

        Deux adolescents de 18 et 15 ans ont parcouru 860 km, dissimulés sous un camion, avant d’être découverts par la Garde Civile espagnole au niveau de la localité de Cabanes.




        Les deux jeunes marocains se seraient cachés sous le camion, peu avant l’embarquement au port de Tanger et sont restés dissimulés pendant la traversée du Détroit jusqu’à leur découverte, à 860 km du port d’Algesiras.
        Le chauffeur, qui se serait douté de la présence d’immigrés clandestins sous son véhicule, a alerté la police qui a découvert les deux jeunes marocains. Le mineur de 15 ans sera interné dans un centre pour mineurs, la loi espagnole interdisant le rapatriement des moins de 18 ans, alors que le majeur sera rapatrié immédiatement.

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        • #5
          Espagne : Interception d’une patera avec 33 clandestins marocains

          17 avril 2007 - Lu: 4590 - Commentaires? - En discuter sur les forums? [IMG]http://www.**********/IMG/arton12360.jpg[/IMG]

          Quelque 33 candidats à l’immigration clandestine ont été arrêtés, lundi à l’aube, lorsque leur patera s’approchait des côtes de Grenade.



          Selon les autorités espagnoles, la patera a été interceptée à deux miles de la localité de Almunécar, près de Grenade, par une patrouille maritime. Tous ses occupants sont des hommes adultes d’origine marocaine.
          L’un des clandestins a dû être transféré à l’hôpital pour une fracture au bras. Les autres ont été mis à la disposition de la police espagnole pour leur rapatriement.

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          • #6
            La nouvelle loi espagnole sur l’immigration
            Pas de pitié pour les clandestins
            Estimée à plus de 200.000 personnes, la communauté marocaine vivant
            en Espagne est constituée principalement d’une main-d’œuvre non qualifiée, taillable et corvéable à merci. Parmi les arrivants clandestins, il n’y a
            pas que des adultes, mais aussi des mineurs.
            Notre envoyé spécial
            Abdellah Chankou


            • Il faut en finir avec les embarcations de la honte par la sensibilisation.

            Un jeune homme est agenouillé devant un autre jeune homme sur une plage du rivage du sud de l’Espagne. Les larmes aux yeux, il le supplie, lui embrasse les pieds. “S’il vous plaît, Monsieur, laissez-moi partir», balbutie-il dans un français approximatif.
            Le Monsieur en question est un cameraman espagnol. Il vient de surprendre cet immigré clandestin marocain qui a réussi sa traversée périlleuse du Détroit et qui s’apprête à regagner l’intérieur de l’Espagne. Une voiture arrive soudain sur les lieux. On embarque le clandestin sans ménagement. «S’il vous plaît, s’il vous plaît, pas la police», pleure t-il en se jetant sur la main du journaliste pour la baiser. «Ne t’inquiète pas, on veut t’aider», dit le journaliste en espagnol en retirant sa main.
            Cette scène pathétique a fait récemment le tour des chaînes de télévision espagnoles, elle a choqué la population. On n’avait jamais vu un être humain
            s’avilir ainsi devant son semblable.
            Que doit penser le citoyen lambda espagnol du Maroc en regardant ce
            genre de spectacle ?
            Politique de souplesse
            Il ne se passe pas un jour sans que les médias espagnols ne montent en épingle le drame des boat-people marocains. Un matraquage quotidien acharné et extrêmement ravageur pour l’image du Maroc.
            L’hémorragie continue dans le Détroit, les drames se succèdent et se banalisent. Des bataillons entiers d’émigrés marocains, les miraculés de l’équipée de tous les dangers, prennent d’assaut, une fois sur place, la représentation diplomatique du Maroc la plus proche. C’est le Consulat de Madrid qui attire le plus de monde en raison de sa politique de souplesse en matière d’octroi du passeport et de la carte d’identité nationale. «La plupart des compatriotes que nous recevons n’ont sur eux aucun document personnel. Nous faisons tout pour leur délivrer les papiers nécessaires», note le consul général Mohamed Khattabi, par ailleurs journaliste et écrivain.
            Parfois, les immigrants n’ont même pas pris la peine d’établir leur carte d’identité au Maroc. Ce qui rend encore plus difficile l’opération d’identification. Malgré cela, le consulat, en collaboration avec le ministère de l’Intérieur marocain, arrive, après enquête au pays, à délivrer titres de voyage et cartes d’identité aux demandeurs. Cette nouvelle politique d’assistance vise à donner toutes leurs chances aux candidats à l’immigration. Trouver un boulot provisoire et prétendre à être régularisé. Pour un meilleur accueil des ressortissants marocains, le ministère des Affaires étrangères a ouvert récemment quatre nouveaux postes consulaires, à Séville, Almeria, Burgos et Valence.
            La recrudescence de l’immigration illégale en direction de l’Espagne coïncide généralement avec l’annonce par les autorités de ce pays de campagnes de régularisation des sans-papiers. La dernière opération en date a été bouclée le 31 juillet 2000. Près de 60.000 candidats marocains sur 85.000 ont été régularisés lors de cette opération. «C’est un bon chiffre, explique Abdesslam Baraka, l’ambassadeur du Maroc en Espagne. En plus, les autorités espagnoles sont prêtes à réviser l’ensemble des cas litigieux». Or, la nouvelle loi sur l’immigration, qui a suscité des réactions mitigées, a ceci de particulier qu’elle est dure avec l’immigration clandestine. En effet, cette législation prévoit des sanctions à l’encontre des entrepreneurs espagnols qui engagent des immigrés illégaux, avec fermeture d’usines incriminées, pendant 5 ans et confiscation des moyens de production.

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            • #7
              Petits boulots
              Les sociétés de transport dont les camions prennent à bord des clandestins sont également exposées aux rigueurs de la loi: cessation de leur activité et immobilisation de leur parc de transport… Quant à la main d’œuvre en situation irrégulière, elle sera refoulée manu militari vers son pays d’origine. En revanche, cette loi donne tous les droits dont jouit le citoyen espagnol, aux étrangers vivant légalement sur le sol espagnol: droits de vote dans les élections municipales, liberté de se syndiquer et de faire grève, liberté d’association et de manifestation, aides en matière de logement et droit au regroupement familial. Sans parler de l’assistance sanitaire, l’éducation obligatoire, l’aide juridique…En fait, c’est toute l’Europe qui, en même temps qu’elle s’érige en forteresse, se veut intransigeante avec les mouvements migratoires irréguliers. Cela a provoqué d’autres drames que celui des naufragés du Détroit: 58 immigrants chinois ont péri asphyxiés dans un camion hollandais, à Douvres en Grande-Bretagne. À la suite de ce drame qui a mis l’Europe en émoi, seront jugées à Rotterdam les personnes impliquées dans le convoyage des victimes chinoises.
              S’il est irréaliste de vouloir stopper les mouvements des populations, il est néanmoins possible de les réguler. C’est justement ce que cherchent à réaliser les autorités espagnoles en collaboration avec leurs homologues marocaines. Objectif: sortir du cycle dramatique de l’immigration clandestine et neutraliser les filières du trafic des êtres humains. La solution réside dans la signature d’accords sur la main d’œuvre en fonction des besoins de Madrid en la matière.
              Un problème de fond se pose cependant, l’Espagne, qui compte près de 40 millions d’habitants, ne veut signer pour le moment que des accords sur les saisonniers, alors que le Maroc, lui, aspire à des accords sur les permanents. Les discussions à ce sujet sont en cours.
              En attendant, le profil de l’immigré marocain en Espagne est ce qu’il est. Généralement des bras solides. Sous qualifiés ou pas qualifiés du tout. Exerçant des petits boulots que les Espagnols ne veulent pas faire, vivant souvent dans des conditions précaires, ils s’entassent dans des chambres exiguës pour arriver à joindre les deux bouts et parvenir à envoyer un peu d’argent à la famille restée au pays.
              Devenue une terre d’immigration après avoir été un point de transit vers les autres pays européens, l’Espagne a grandement besoin de cette main d’œuvre bon marché, souvent exploitée, notamment dans l’agriculture, le bâtiment, la pêche et le service domestique... Les Marocains ne sont pas les seuls. D’autres communautés fuyant la misère comme les Équatoriens sont attirées elles aussi par le mirage espagnol.
              L’effectif de la communauté marocaine augmente d’année en année en Espagne. Selon la Direction générale des étrangers au ministère espagnol des Affaires étrangères, le nombre des Marocains résidents en Espagne jusqu’au 31 juillet 1999 était de 161.870. Avec une plus forte concentration dans la région catalane (61.462), en Andalousie (23.994) et à Madrid (26.624).
              La vie des Marocains en Espagne est régulièrement émaillée d’incidents racistes, mais aussi de règlements de compte. L’année 2000 a connu pas moins de 9 assassinats de ressortissants marocains. Sans oublier les notifications de détention et d’expulsion reçues par les différents consulats du Maroc, elles ont atteint pendant la même année le chiffre de 479 dont 229 à Madrid, 139 à Barcelone et 109 à Algesiras.
              Exode des mineurs
              Les immigrés marocains ne sont pas seulement des adultes. Parmi les arrivants clandestins, il y a aussi des mineurs. En 2000, ils étaient au nombre de 1143 contre 705 en 1999 et 382 en 1998. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Ils ont entre 12 et 18 ans et viennent principalement de Tanger, Beni Mellal, Casablanca, Marrakech, Kelaât Sraghna et Tétouan. La réglementation en vigueur en Espagne interdit l’expulsion des enfants de moins de 18 ans et oblige la direction générale de la protection de l’enfance (DGAI) dépendant du ministère de la Justice à les mettre sous tutelle et à assurer leur protection.
              Les pouvoirs publics espagnols, en collaboration avec leurs associations, projettent d’enrayer l’exode des mineurs à partir du Maroc, afin d’essayer de résoudre le problème en amont. L’association Paideia, qui compte sur l’aide financière du conseil municipal de Madrid, envisage de s’installer à Tanger.
              Toutefois, la ville du Détroit n’est plus le seul point de passage des immigrants marocains ou africains vers l’Espagne et l’Europe. Depuis quelque temps, les candidats au départ ont découvert qu’ils pouvaient aussi prendre des embarcations de fortune à partir du sud du Maroc, en particulier de Laâyoune pour débarquer dans les Iles Canaries.
              Contrairement à ce qu’imaginent les laissés-pour-compte sans qualification particulière, l’Espagne est loin d’être un Eldorado où il pleut de l’argent. Il faut trimer dur, être corvéable à merci, supporter les pires humiliations, pour arriver à survivre. Il est temps que les autorités marocaines et la société civile expliquent cette réalité aux citoyens défavorisés à travers des campagnes de sensibilisation. Pour en finir avec les barques de la honte, pour en finir avec la mort.

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              • #8
                world citizen .....au maroc les haraga c tellement devenue rare que c juste les mineure et les hors la loi qui passe a l'acte.....
                mais bon l'article est bon et ca reflete la verité.......au moin nous au maroc on as pas de petrole....on est pauvre mais notre travail nous a rendus fort........bah l'algerie avec c barile de petrogaz ............................c une honte et un crime d'etat.....c un echec

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                • #9
                  Maroc : au coeur du trafic de drogue

                  Le Maroc est le premier producteur mondial de cannabis avec une production annuelle de près de 100 000 tonnes... Un chiffre qui fait peur mais qui n'en est pas moins véridique. Comment fontionne ce trafic ? Quelles sont les régions qui fournissent le monde en drogue ? Et que peut faire l'Etat face à ce gigantesque réseau ?


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                  [IMG]http://www2.******************/aimgs/17674-1-.img[/IMG]On classe le Maroc premier producteur et exportateur de haschich dans le monde avec une production annuelle de plus de 100 000 tonnes de kif brut qui engendre près de 2 milliards de dollars de revenus tous les ans. Arrêtons de fermer les yeux : au bas mot 75 000 hectares de terres sont en train d'être cultivés en ce moment même.

                  Difficile à visualiser dites vous ? Alors imaginez des champs gigantesques de cannabis qui s'étendent autour de vous jusqu'à l'horizon et même bien plus loin, imaginez d'immenses plantations qui semblent pousser naturellement et qui bordent les autoroutes sans pudeur. Bienvenue au Maroc.




                  [IMG]http://www2.******************/aimgs/17674-4-.img[/IMG]Le Rif, coeur du réseau
                  Le Rif, Nord du Maroc, est une région magnifique faite de superbes montagnes vertes... Un paysage paradisiaque. De splendides cédraies à perte de vue... Seul détail troublant : en baissant les yeux on se rend vite compte qu'il y a plus de chanvre que d'herbe ! Le cannabis semble faire parti de l'écosystème, comme pour aider les populations rifaines à survivre, à améliorer leur quotidien et elles le cultivent au même titre que l'orge ou le maïs. Avec son parfum discret qui flotte dans l'atmosphère, cette plante à l'esthétique effilée fait partie du charme du Rif où elle est omniprésente

                  Malheureusement, les intérêts de l'utilisation du cannabis ont fait de la région une gigantesque usine de drogue à ciel ouvert gangrené par la corruption, où une poignée de mafieux s'enrichissent sur le dos des habitants.

                  [IMG]http://www2.******************/aimgs/17674-2-.img[/IMG]Comment fonctionne ce trafic ?
                  Chefchaouen, Ketama, Ouezzane peut-être que ces villes ne vous disent rien mais à elles seules elles fournissent le monde en drogue. Des milliers d'hectares cultivés depuis des décennies, comme une tradition, avec au milieu des plantations les rustres maisons des cultivateurs construites en forme de hangars pour stocker les productions locales. C'est dans ces hangars que commence le circuit infernal du trafic de drogue.

                  Voilà à peu près comment ça se passe : chaque soir, des voitures chargées à bloc (jusqu'à 200 kilos de kif et de résine par voiture) prennent leur départ; après quelques kilomètres elles seront vite confrontées aux premiers barrages, deux choix s'offrent alors à elles : payer un pot de vin, 200DH aux douaniers (= environ 19euros) ou contourner grossièrement la douane en empruntant des petites pistes dangereuses. Et ainsi de suite. Le barrage de Zoumi, extrêmement surveillé, représente le plus gros danger : une fois dépassé, la cargaison sera déposée dans d'autres hangars où le cannabis en poudre sera "pressé" puis coupé afin d'être distribué partout dans le pays.

                  Tout cela s'effectue en toute illégalité, au vu et au su des autorités qui ferment les yeux face à un problème insolvable.


                  [IMG]http://www2.******************/aimgs/17674-6-.img[/IMG]Mais que fait la police ? !

                  Malgré l'importance du phénomène dans le pays, cultiver du cannabis au Maroc est formellement interdit par la loi et tout le monde pratique la politique de l'autruche.

                  Parfois, il arrive que des cultivateurs se fassent arrêter mais c'est presque juste "pour le principe". Tout le monde sait ce qui se passe au Rif. Ils font semblants de ne pas voir les champs voisins, et les centaines d'autres cultivateurs continuent à dormir sur leurs deux oreilles pendant que la police sanctionne un bouc émissaire. Le système est ainsi fait et personne n'a jamais osé le contesté (pressions obligent). Alors, les pauvres paysans, après avoir purgé quelques années de prison, reprennent aussitôt leur champs en main comme si de rien n'était et ils continuent à cultiver la plante illégale...

                  Tout le monde fait semblant de ne rien voir, de ne rien comprendre. A ce stade, ce n'est plus de l'hypocrisie, c'est plutôt la schizophrénie aiguë. On sait aujourd'hui que la drogue rend schizophrène et ce, non seulement par les substances toxiques qu'elle contient, mais aussi par les intérêts énormes qu'elle représente.

                  Si tout le monde se contente de ce système mafieux c'est parceque tous les maillons de la chaîne s'en mettent pleins les poches : Les passeurs qui transportent de 5 à 10 kilos sous leur vêtement (autour de la taille et du buste) reçoivent seulement 250 DH par kilo acheminé car ils ne courent pas de dangers spéciaux et ne passent que des petites quantités. Ces passeurs peuvent être des hommes ou des femmes, ils travaillent pour les dealers moyens.


                  [IMG]http://www2.******************/aimgs/17674-7-.img[/IMG]Les petits chauffeurs qui acheminent dans leur voiture la drogue jusqu'aux hangars reçoivent près de 5000DH par voyage en comptant les frais de carburant et les pots de vins, (= environ 450 Euros) ce qui ne représente rien quand on sait que ce seul voyage rapporte près d'1,5 million de DH.

                  Pour les très grosses quantités c'est une autre affaire. Là ce sont d'énormes camions chargés de tonnes de haschich qui traversent le pays et qui empruntent les grandes routes en corrompant tous les barrages ; ces chauffeurs, à la solde des parrains de la mafia locale, sont extrêmement bien payés.

                  On peut également se demander pourquoi les représentants de l'ordre, censés faire appliquer la loi, se laissent corrompre et contribue ainsi au trafic de drogue dans le pays ? C'est en partie parce que leur salaire est insuffisant. Si les douaniers laissent passer 5 voitures chargées par jour, ils verront leur revenus tripler : ils ont donc tout à gagner en se laissant corrompre. De plus, il faut savoir une grande partie de la population marocaine consomme régulièrement du haschich, et ils n'échappent pas à ce phénomène. En laissant passer des camions pleins de drogues, non seulement les douaniers arrondissent bien leurs fins de mois mais ils sont sûrs d'avoir le haschich dont ils ont besoin.

                  Réprimer pose de nombreux problèmes
                  Alors que faire ? Réprimer ? Pas si simple.
                  La production de kif faisait vivre plus de 200 000 familles d'agriculteurs il ya 15ans. Avec l'accroissement démographique énorme de la région, on peut estimer ce chiffre à plus 300 000 aujourd'hui. Tous ces gens ne survivent que grâce à leurs champs de cannabis.

                  Il ne faut pas se voiler la face, la drogue constitue un attrait touristique majeur : c'est le haschich pur de la région qui, attirant ainsi les touristes, a permit de développer des villes comme Chefchaouen. Autant dire que c'est tout le Nord du Maroc qui vit de ce commerce.

                  Et si vous demandez au maire de la région pourquoi il ne fait rien il vous répondra que "le kif ne tue pas ; la faim, si". Et si l'Etat doit intervenir, il réprimera, condamnant ainsi 5 million de personne à une faim mortelle... Ce problème n'est donc pas aussi simple qu'il en a l'air.

                  De plus une telle population dans le besoin pose un problème encore plus concrêt : une région montagneuse sans écoles ni réelles infrastructures pourrait vite se transformer en poudrière si le moyen de survie des populations venait à disparaître.

                  [IMG]http://www2.******************/aimgs/17674-5-.img[/IMG]

                  Commentaire


                  • #10
                    L'Etat cherche des solutions
                    La situation est complexe. Un projet très audacieux va être mis sur pied, objectif : l'éradication totale du cannabis à l'horizon 2008. Mais comment faire pour éradiquer le cannabis quand on connait l'ampleur du phénomène ?

                    Certains proposent des cultures alternatives mais il est dur de trouver un produit aussi rentable que le cannabis, il est impossible par exemple de lui substituer le blé ou l'orge car le kif, si rentable qu'il soit, leur permet à peine de vivre !

                    On envisage également d'autoriser la culture du kif, mais interdire sa transformation en drogue. Oui, c'est très sérieux car d'après un rapport scientifique canadien détaillé, la plante peut servir à bien d'autres choses comme la fabrication d'objets (cordes, ficelles, fil grossier, tissus, papier, matériaux de construction), d'aliments (notamment de l'huile) ou encore au traitement de maladies telles que le sida, l'anorexie ou le glaucome.

                    Mais cette solution requiert l'installation d'industries nombreuses, performantes et accessibles et si elle est adoptée il faudra des décennies pour la mettre en pratique...

                    Bien sûr, il est impossible de faire entendre le mot légalisation aux gouvernants. Mais envisageons la question : si ce commerce était légalisé et sujet aux impôts, il représenterait la première ressource du pays soit près de 50% du PIB ! La région deviendrait une grande station touristique : une sorte de gigantesque Amsterdam.

                    Il est vrai que la légalisation apporterait certains avantages. Les prix actuels sont gonflés par les risques qu'induit l'illégalité donc une légalisation baisserait significativement les prix attirant une masse de touristes énorme. La concurrence entraînerait une hausse de la qualité et un contrôle suivi de l'Etat empêcherait l'ajout de substances nocives pour la santé (comme le henné ou autres). Mais légaliser une drogue est-ce réellement une solution ? N'est-ce pas un moyen de contourner le problème, ou encore de corrompre la jeunesse marocaine ?


                    En conclusion

                    Il est évident que la résolution du problème du cannabis représente un enjeu énorme qui pourrait soit donner le coup de pouce dont le Maroc a besoin pour achever son développement soit au contraire plonger des populations entières dans la misère. L'Etat ne veut pas prendre position pour l'instant car la situation est très délicate et en attendant une réforme concrète, la drogue continue à circuler illégalement dans le pays faisant la fortune de quelque mafieux qui profitent des failles du système.

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                    • #11
                      Si je savais que les gens allaient s'emballer de cette maniere .... j'aurais pas du Poster cela !!!!

                      Une Petite Précision :

                      Le Sujet parle des Causes Qui Poussent les gens à Fuir leur Pays l'Algerie .... et tout le monde sait que c'est pour les Memes Raisons qu'on Fuit le Maroc ou la Tunisie ou les pays d'afrique en Général ..... et ca sert à rien d'essayer de s'emballer ou de se comparer car on est tous dans le meme Sac ....

                      le But du Topic c'est de connaitre la Réalité .... de definir les causes et d'echanger les idées pour des Solutions ....

                      WorldCitizen : Basta Plse car ca n'a rien avoir avec le But du Topic STP ....

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                      • #12

                        le meme Sac ....
                        Mais noooon, nous on est pas dans un sac, vous peut-être.



                        On attend pas des solutions venant de vous. Merci
                        Vous avez pleins de problèmes chez vous, occupez-vous de vos problèmes, les nôtres on sait les résoudre.

                        Merci de ne plus poster sur l'algérie ce genre de choses.

                        Prends des exemples sur le maroc.

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                        • #13
                          Mais noooon, nous on est pas dans un sac, vous peut-être.
                          D'accord a sidi .... on est dans un Sac en Plastique et vous vous etes dans un Sac en Cuir Solide qui Coute Plus Cher , Surtout ne t'enerve pas lol. j'ajoute a cela que les harragas Algeriens utilisent des baraques Higt Tec ce qui n'est pas le cas des harragas Marocains ....

                          On attend pas des solutions venant de vous. Merci
                          Mais qui a dit que c'etait aux marocains de vous trouver les Slutions ?

                          Vous avez pleins de problèmes chez vous, occupez-vous de vos problèmes, les nôtres on sait les résoudre.
                          on ne fait que ca .... on saura jamais nous occuper de vos Probleme .... Seulement Internet est un outil de Communication .... et au Lieu d'aller Tchatcher avec des Canadiennes ou Europpennes et parler des problemes de couple et du Tchatche .... on Communique Mieux avec des amis Algeriens sur ce qui est important et discuter des Sujets qui peuvent nous interesser aussi ( toutes sortes de Problemes Sociaux par exemple ). y'a rien de mal la dessus ...... Surtout on attaque pas et ca sert a rien de se defendre

                          Merci de ne plus poster sur l'algérie ce genre de choses.
                          Tous les Algeriens ( Libres ) defendent la Liberté d'expression .... Pas Toi ?

                          Prends des exemples sur le maroc.
                          tu peux les trouver du Coté : Actualités Internationales

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                          • #14
                            Ce qui me laisse sur ma faim dans l'article c'est qu'il ne lie pas certains constats à :
                            - l'absence totale de pouvoir civil et vide sidéral politique depuis 1991, que Bouteflika essaie tant bien que mal de restaurer,
                            - l'urgence démographique absolue de l'Algérie . De mémoire, environ 70% de la population est née après 1975, dont une grosse vague autour de 1980, qui arrive maintenant sur le marché travail/logement. La situation aggravée par la pression terroriste si on peut l'appeler ainsi, qui n'attend que de récupérer cette génération au tournant. Ça fait une très courte fenêtre de temps pour donner le sentiment d'une dynamique.

                            Si quelqu'un a la répartition de la population par tranches d'âge, ça permettrait de voir plus précisément, parce que je ne suis pas certaine pour les dates.
                            Dernière modification par absente, 04 décembre 2007, 22h03.

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                            • #15
                              Vous avez pleins de problèmes chez vous, occupez-vous de vos problèmes, les nôtres on sait les résoudre.
                              pfff !! pk tu reagi comme ca? tu prefere ne pas aborder le sujet? faire l'autruche comme notre gouvernement? je connais des centains de sans papiers algerien a paris c un probleme dont l'algerie doit s'occuper, idem pour les harragas!!!
                              pourquoi ne pas poser les bonne question cad pourquoi ces jeunes risque leur vie pour quitter le pays? et comment faire pour les retenir!!!
                              Merci de ne plus poster sur l'algérie ce genre de choses.
                              comme si cela n'etait pas vrai!!!!j'aurais ete d'acords avec toi si un marocain avait posté un article calomnieux ou faux sur l'algerie mais ici ce n'est pas le cas!!!

                              si les maghrebins etaient intelligent on s'entraiderais pour lutter contre tout ca!! mais non c plus marrant de se tirer dans les pattes...amuse toi bien alors

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