Le ministre de l’Intérieur, Chakib Benmoussa, répondant cette semaine à une question orale au Parlement, a livré des chiffres sur la criminalité au Maroc. On apprend ainsi que les délits d’atteinte à la propriété d’autrui constituent 40% des infractions en milieu urbain (contre 80% en milieu rural) et surviennent essentiellement dans les quartiers défavorisés et les bidonvilles. Les affaires de mœurs et de familles totalisent, quant à elles, 25% des forfaits, le reste étant constitué de délits économiques, de commerce et de consommation de stupéfiants.
Le total des infractions enregistrées durant l'année en cours - les statistiques sont arrêtées au 30 septembre - s’élèvent à 240 000. Rapportées à la population totale, un Marocain sur 100 aurait commis un délit cette année. Un ratio à nuancer car “les auteurs de délits ont souvent à leur actif plusieurs crimes”, explique cet avocat. “Ces chiffres ne devraient pas pousser au catastrophisme quant à la situation de la criminalité dans notre pays, ni à croire que celle-ci résulte d’un laxisme sécuritaire”, a tenu à rassurer Benmoussa, avant de rappeler que 87% des affaires ont été traitées, tandis que 246 000 personnes ont été déférées devant la justice. Cette même semaine, le wali de Casablanca, Mohamed Kabbaj, a versé dans le même sens, déclarant au quotidien L’Economiste : “Ma conviction (…) est que la rumeur amplifie ce sentiment d’insécurité (…). Je viens de recevoir les dernières statistiques qui montrent qu’il y a une baisse de 15 à 20% de la criminalité dans la ville de Casablanca”. Vivrait-on en Suisse sans le savoir ?
Le total des infractions enregistrées durant l'année en cours - les statistiques sont arrêtées au 30 septembre - s’élèvent à 240 000. Rapportées à la population totale, un Marocain sur 100 aurait commis un délit cette année. Un ratio à nuancer car “les auteurs de délits ont souvent à leur actif plusieurs crimes”, explique cet avocat. “Ces chiffres ne devraient pas pousser au catastrophisme quant à la situation de la criminalité dans notre pays, ni à croire que celle-ci résulte d’un laxisme sécuritaire”, a tenu à rassurer Benmoussa, avant de rappeler que 87% des affaires ont été traitées, tandis que 246 000 personnes ont été déférées devant la justice. Cette même semaine, le wali de Casablanca, Mohamed Kabbaj, a versé dans le même sens, déclarant au quotidien L’Economiste : “Ma conviction (…) est que la rumeur amplifie ce sentiment d’insécurité (…). Je viens de recevoir les dernières statistiques qui montrent qu’il y a une baisse de 15 à 20% de la criminalité dans la ville de Casablanca”. Vivrait-on en Suisse sans le savoir ?
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