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Peu de mots pour un paquet de contrats

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  • Peu de mots pour un paquet de contrats

    Tout le cérémonial était là hier au Palais de la culture d’Alger pour donner à la séance de signature de contrats une allure sérieuse.

    Une table, deux sièges, les emblèmes nationaux des deux pays — sans celui de l’Union européenne — deux Présidents, l’un quelque peu nerveux, Nicolas Sarkozy, l’autre souriant, Abdelaziz Bouteflika, debout derrière les signataires qui défilent comme l’auraient fait des élèves studieux. Les cameramen, les photographes et les journalistes se bousculent. Certains s’interrogent sur la présence de Rama Yade, la secrétaire d’Etat en charge des Droits de l’homme, qui se détache par son élégance. Rama Yade était absente lors de la visite du président français en Chine. D’autres confrères s’interrogent sur l’éclipse du chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Et on se lance dans les spéculations. « Bouteflika a écarté Belkhadem des cérémonies de la visite », lance l’un. « Bouteflika a demandé à Noureddine Zerhouni de remplacer Belkhadem. » Le ministre de l’Intérieur — tout le monde l’aura remarqué — était partout aux côtés de Nicolas Sarkozy, son ex-homologue. Il l’a même accompagné dans une matinale virée touristique à Tipaza pour se rappeler le souvenir d’Albert Camus. En fin de journée, l’agence officielle APS, que Nicolas Sarkozy a « reçu » le chef du gouvernement venu... « lui rendre une visite de courtoisie ». Le ministre des Moudjahidine, Mohamed Cherif Abbas, celui qui avait évoqué les origines juives du chef d’Etat français, a, lui aussi, disparu de la circulation. Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, aurait confié à un confrère de Reuters qu’il ne voulait même pas prononcer le nom du ministre algérien ! La polémique suscitée par les propos de Mohamed Cherif Abbas a été ignorée par les présents et a été remplacée par les commentaires sur les marchés conclus. Hamraoui Habib Chawki, directeur général de l’ENTV, sautille presque dans sa place à l’idée de signer un accord avec l’Institut national de l’audiovisuel (INA). Cet accord porte sur la cession d’archives sur l’Algérie des années 1940 et 1950. Khalida Toumi s’est assise aux côtés de son homologue Christine Albanel pour signer « un accord-cadre » sur la coproduction et la coopération cinématographique. Plus concrètement — le mot est à la mode — un protocole d’accord d’extension des contrats gaziers à long terme a été signé entre Gaz de France (GDF) et Sonatrach. D’un montant global de 17 milliards d’euros, ce protocole permettra un approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) de la France jusqu’à 2019 pour un volume total de 10 milliards m3. En 2006, GDF et Sonatrach ont signé un contrat de 20 ans portant sur l’achat d’environ 1 milliard m3 de gaz naturel destiné à être transporté dans Medgaz (gazoduc qui reliera l’Espagne à l’Algérie). L’Algérie est le troisième fournisseur de gaz avec 17% des approvisionnements, après la Norvège et les Pays-Bas. L’accord avec GDF est presque une exception puisque Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, a plaidé, ces derniers jours, pour des « contrats à courte durée » dans le secteur gazier. Reste cette énigme : prévu au programme, un contrat pour l’exploitation d’un gisement gazier par GDF dans la région du Touat (Adrar), estimé à 1 milliard de dollars, n’a pas été signé. Pourtant, Nicolas Sarkozy avait lui-même annoncé ce contrat dans un entretien à l’agence officielle APS. Pressé par les reporters, David Martinon, porte-parole de l’Elysée, a refusé de répondre à la question de savoir si le contrat avait été annulé ou reporté. « Posez la question à Jean-François Cirelli (PDG de GDF) », s’est-il contenté de répondre. Faut-il alors continuer à dire que le paquet des marchés signés à Alger, ou ce qu’une feuille de l’Elysée remise aux journalistes appelle « les retombées économiques de la visite d’Etat », est estimé à 5 milliards d’euros ? David Martinon a fait semblant de n’avoir rien entendu. Autre contrat : Total et Sonatrach réaliseront une usine de vapocraqueur d’éthane (craquage par l’utilisation de la vapeur d’eau) à Arzew. Le montant du projet tourne autour d’un milliard d’euros. Dans un autre secteur, Un consortium conduit par Alstom (constitué avec l’égyptien Orascom Construction) construira une centrale à gaz à cycle combiné de 1200 MW dans la région de Terga, à Aïn Témouchent. La part d’Alstom est de 800 millions d’euros sur un montant global de 1,3 milliard d’euros du contrat. Le projet de Terga est la troisième centrale à gaz confiée à Alstom par Sonelgaz ces quatre dernières années. « Ce contrat complète les récents succès d’Alstom dans le domaine du transport en Algérie, avec les tramways d’Alger, d’Oran et de Constantine, ainsi que l’électrification des réseaux ferrés de la banlieue d’Alger », a déclaré à la presse Patrick Kron, président-directeur général d’Alstom présent à Alger. Alstom paraît le principal gagnant de la visite de Nicolas Sarkozy à Alger. A l’APS, le président français a parlé d’une usine de montage de tramways. Projet ignoré hier, mais il semble qu’Alstom attendait de décrocher le marché de construction des deux tramways d’Oran et de Constantine avant de penser à l’usine de montage. La RATP aura, elle, à exploiter et à maintenir la première ligne du métro d’Alger. Quand cette ligne sera-t-elle ouverte ? Les habitants d’Alger ne le savent toujours pas encore. Gimaex aura — même si cela n’est pas encore confirmé— à construire une unité d’assemblage de camions anti-incendies dans la région d’Alger en 2008. Thales, qui est spécialisé dans les systèmes d’information destinés aux marchés de l’aéronautique, de la défense et de la sécurité, devra s’associer à Sonatrach pour la sécurisation des oléoducs de l’ouest du pays.

    Exploitation des gisements d’uranium

    Dans un autre domaine, l’Algérie et la France ont établi un accord de coopération sur le développement et « l’utilisation pacifique » de l’énergie nucléaire. L’accord est accompagné d’une déclaration politique dont le contenu demeure imprécis. Selon David Martinon, l’accord porte sur la recherche fondamentale dans le secteur atomique, la formation des techniciens, l’exploration et l’exploitation en commun des gisements d’uranium, la production d’électricité, la sûreté nucléaire, la radioprotection et le transfert de technologie. Cela dit, la France devra soumettre pour étude l’accord à la Communauté européenne de l’énergie atomique (Euratom). Interrogé sur la signature de cet accord cinq mois après celui établi par l’Algérie avec les Etats-Unis, David Martinon a eu cette réponse : « Nous, on veut allez très loin, dans la formation des cadres notamment (...). Le président Sarkozy souhaite aider l’Algérie à préparer l’après-pétrole et l’après-gaz. » En matière de privatisation, le groupe Saint-Gobain a fait de « bonnes affaires » puisqu’il vient d’acquérir plusieurs unités, notamment à Ouled Djellal (Biskra). Il en est de même pour Colas qui a acheté des unités à Béchar, Oran et Constantine. Après la cérémonie de signature, les journalistes algériens, qui avaient attendu pendant cinq heures devant les portières fermées du Palais de la culture, espéraient poser quelques questions aux présidents français ou algérien. Un espace a même été aménagé sur la terrasse impersonnelle du palais. Attente inutile. Aucun responsable algérien n’est venu dire aux représentants des médias, dont des dizaines de confrères français, que le point de presse est annulé. Il fallait recourir à David Martinon (la Présidence algérienne n’a toujours pas de porte-parole !) pour apprendre que la rencontre avec la presse était annulée. La raison ? « Nous avons du retard sur le programme », a expliqué le responsable français. Il n’est pourtant pas dans les habitudes de Nicolas Sarkozy d’éviter les questions des journalistes. Autre décor : hôtel Sheraton, à l’ouest d’Alger, lundi soir. Le président français s’adressait aux hommes d’affaires algériens et français. Il a appelé à passer la vitesse supérieure dans les relations économiques entre les deux pays. « Le marché algérien est riche de promesses (...). Les entreprises françaises sont prêtes depuis longtemps à investir dans le cadre du programme de privatisation du gouvernement algérien dans les secteurs industriel et bancaire », a-t-il déclaré. Après avoir rappelé que la France est le premier investisseur hors-hydrocarbures en Algérie, il a annoncé des contrats futurs : « Demain, j’espère : train à grande vitesse, Airbus, centrales nucléaires... » C’est en somme presque le même schéma appliqué dans les visites de Nicolas Sarkozy en Chine et au Maroc. « En juillet dernier, j’avais demandé au président Bouteflika ce qu’il attendait de la France. Il m’avait répondu : ‘‘Aidez-nous à entrer dans le club des pays émergents.’’ Je n’ai pas oublié ce message », a appuyé le président français. A la fin de cette rencontre, où l’on a plus parlé de « success stories » (réussites) que d’obstacles à l’investissement, un homme d’affaires français s’adressait à son compatriote : « C’est un partenariat ‘‘gagnant gagnant’’. » Le deuxième de répondre : « Oui, pour l’instant, c’est nous qui sommes gagnants. » Hier soir, à la résidence de l’ambassadeur de France à Alger, Nicolas Sarkozy a reçu la communauté française établie en Algérie avant de s’offrir un dîner protocolaire. Lundi soir, le président français a invité « des intimes » pour un dîner au restaurant algérois El Djenina.

    Faycal Metaoui
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Bachi

    Tiens le coup plus qu'un jour et ton cauchemar se termine
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      « Nous, on veut allez très loin, dans la formation des cadres notamment (...). Le président Sarkozy souhaite aider l’Algérie à préparer l’après-pétrole et l’après-gaz. »
      L'algerie en a bien besoin en effet.Je ne suis pas loin de croire que les francais sont plus soucieux de l'interet du peuple algerien que ce pseudo gouvernement khoroto dirigé par l'integriste belkhadem(le bedouin comme l'appelle mouhcouscous)

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      • #4
        Rodmaroc

        j'ai remarque cela fait la quatrieme ou cinquieme fois que tu te permet de traiter un chef de gouvernement d'un pays tiers d'integriste de khoto et de bedouin. Penses tu qu'un anglais va fuiner ds un forum francais et va traiter francois fillion de paysans par exp. il le fiarais jamais parceque l'anglais ou le francais ne vont jamais se permettre d'etre impolis COMME TOI . D'ailleurs je ne vois en quoi belkhadem pourrait t'interesser si ce n'est de la haine a ton pays voisin qui te laisse pas dormir au point de repondre a des messages si tard

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        • #5
          Ce que l'on peut conclure de cette visite.

          -Beaucoup de tapage sterile et de bombage de torse d'un coté

          -Beaucoup d'efficacité à placer des contrats juteux de l'autre sans rien lacher ( pas de repentance et soutien continu au Maroc dans l'affaire du sahara).

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          • #6
            Rodmaroc

            L'algerie en a bien besoin en effet.Je ne suis pas loin de croire que les francais sont plus soucieux de l'interet du peuple algerien que ce pseudo gouvernement khoroto dirigé par l'integriste belkhadem(le bedouin comme l'appelle mouhcouscous)



            de quoi je me mèle????? dégage !

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            • #7
              @(barbouze)chicha007..qui fait trop de chichi,avec en prime,PEU DE MOTS POUR DIRE N IMPORTEQUOI...
              “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

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              • #8
                Deux mots pour 5 milliards d’euros...

                « Voilà le travail de mémoire que je suis venu proposer au peuple algérien », a dit Sarkozy du haut de sa tribune devant les hommes d’affaires nationaux et, bien sûr, devant des millions d’Algériens « scotchés » devant le petit écran épiant la phrase – sentence –, qui allait sceller, croyaient-ils, définitivement les retrouvailles entre nos deux pays. Et, la déception fut à la mesure de l’attente. Pour la reconnaissance des crimes et la condamnation de la colonisation française, il va falloir repasser…Sarkozy ne sera pas – du moins pour l’instant –, l’homme qui allait réconcilier les deux peuples. Comme en juillet dernier, lorsqu’il avait abusé des usages diplomatiques en déclarant qu’il n’était pas « venu s’excuser », devant son homologue algérien, le patron de l’Elysée a encore enfoncé le clou et remué le couteau dans la plaie, ce lundi au Palais du peuple. A croire qu’il n’est capable que du pire… Et, suprême injure, le président français s’est permis l’incroyable cynisme de mettre le bourreau et la victime dans le même sac. « Oui, des crimes terribles ont été commis tout au long de la guerre d’indépendance, qui a fait d’innombrables victimes des deux côtés (…), ce sont toutes les victimes que je veux honorer. » Il faut reconnaître qu’avec une aussi grossière confusion des genres, Nicolas Sarkozy a dû faire baver de jalousie Le Pen et les tortionnaires de tout acabit qui reprennent du poil de la bête en France. Il est resté indéniablement en phase avec la scandaleuse rhétorique développée par son « UMP » en 2005. Pour un président qui veut « bâtir un partenariat d’exception » avec l’Algérie, il a fait preuve d’une maladresse verbale tout aussi exceptionnelle. Et comme pour tirer une dernière salve avant son retour sans doute triomphant à Paris, l’invité du président Bouteflika fait un clin d’œil attendrissant à ses concitoyens qui ont quitté l’Algérie en 1962. Une façon bien subtile de tordre le cou aux autorités algériennes coupables, d’après lui, d’avoir renvoyé les colons chez eux et d’avoir fait preuve d’inhospitalité… « Mais il est aussi juste de dire qu’à l’intérieur de ce système, il y avait beaucoup d’hommes et de femmes qui ont aimé l’Algérie, avant de devoir la quitter. » Ainsi, aussi « profondément injuste » qu’il fut, le système colonial, suggère-t-il, était animé et encadré par des hommes et des femmes qui aimaient l’Algérie ! Et voilà qu’on est en plein dans l’article 04 de la scélérate loi du 23 février 2005 énonçant le rôle positif de la France coloniale !
                EL Watan 05/12/2007 -H. Moali
                Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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                • #9
                  C'est là ou réside le problème de ces pays ultranationaliste, après prèsque la moitié d'un siècle , on revient encore à la guerre , au pardon, aux excuses , c'est quoi cette politique, et alors !!! le FLN ce n'est pas un LOBBY ???

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonjour !

                    Dans le style raccourcis simplistes la presse nationale fait fort.

                    La phase terminale, signature des contrats n'est que la partie visible de l'iceberg, les négociations remontent à loin, les appels d'offre ont étaient fait il y a des lustres, la mise en place des termes des contrats aussi, là c'est juste les fanfares et la récupération des mérites.

                    Comme dit un proverbe Kabyle: " Le lion a été tué par M'hand, le roi en a tiré les honneurs"

                    Donc tout ce qu'on voit aujourd'hui sous nos yeux ne sont que les protocoles "diplomatiques" et la finalisation des accord passés il y a un temps déjà.

                    Tant qu'on nous fera dans la juxtaposition des évènements et l'amalgames des intérêts nous ne sommes pas prêts à regarder en face les véritables enjeux et l'essor de la coopération algéro-française ne sera que plus faussé et travestis dans de faux débats.

                    Si procès moral il y a il convient de ne pas créer de confusion, l'exemple a été encore une fois donné par le souverain Français, il est passé outre les déclarations "farfelues" du ministre algérien, ne perdant pas de vue les intérêts de son pays.

                    S'il s'est permis des "clins d'oeil", de "remuer le couteau" dans la plaie c'est que l'occasion lui a été offerte, le faux débat a été mis en avant par Alger.
                    Il s'agit de coopération commerciale et non pas de procès historiques.

                    Certes il nous reste beaucoup de points à mettre sur les "I" mais il convient de s'en donner les moyens.
                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                    Commentaire


                    • #11
                      Je ne voudrai pas m'attarder sur la visite de Sarkozy, mais je souhaiterai m'intéresser surtoutà la posture des nos responsables, le président l'a si bien résumé en répondant à Nicolas Sarkozy :
                      En juillet dernier, j’avais demandé au président Bouteflika ce qu’il attendait de la France. Il m’avait répondu : ‘‘Aidez-nous à entrer dans le club des pays émergents.’’ Je n’ai pas oublié ce message

                      Cette visite révèle de plus en plus l'incapacité de ces responsables à tracer une stratégie claire pour le pays malgré les nombreux atouts dont ils disposent. Bouteflika répond à sarkozy par un constat d'échec cuisant, la réponse de Sarkozy vaut ce qu'elle vaut mais on ne peut lui reprocher quoi que ce soit il défend les intérêts de son pays.
                      Je parie même qu'on était en mesure de faire le bilan de cette visite bien avant (avant même la polémique), l'algérie n'en tirera rien non pas parecque la France ne veut pas mais parceque les responsables algériens ont pris l'habitude de se servir BATEL, ils sont incapables de faire évoluer le pays. Pour moi c'est le véritable enjeu.
                      La signature de ces contrats aurait pu avoir lieu avec n'importe quel autre pays et avec n'importe quel sarkozy de la planete, ce qu'il faut tirer comme leçon c'est d'évaluer les intérêts du pays.
                      Du moment que le président dit aidez nous, c'est qu'il reconnaît son échec.

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                      • #12
                        Citoyen

                        ‘‘Aidez-nous à entrer dans le club des pays émergents.’’
                        Pas du tout, Bouteflika a bien joué car il a rappelé les engagements de la France envers l'Algérie. Il y a eu après l'indépendance un accord économique signé qui obligeait la France à une coopération, tous les postes clés étaient tenus par des français et pour que la transition se passe au mieux il fallait que les anciens cadres forment et informent leurs successeurs. Après l'indépendance, il y avait encore des français que nous appelions les cooperants et cela jusque dans les années 80. Si des usines ont fermé c'est parceque les dirigeants étaient incapables de les faire fonctionner car ils n'avaient pas la formation adéquate, les cooperants n'ayant pas fait correctement leur travail.

                        S'ils négocient bien cela ne devrait pas coûter un centime aux algeriens car c'est une dette de la France et ils devraient exiger que cela soit des personnes d'origine algérienne qui participent à cet accompagnement car là au moins on sera sur qu'ils feront au mieux.
                        Dernière modification par zwina, 05 décembre 2007, 11h06.
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #13
                          Absolument,CITOYEN.Le gouvernement à échoué dans la totalité des réformes.Il agit selon la vieil methode "soixandisarde", ce qui le rend en déphasage total avec les aspirations des jeunes d'aujourd'hui.Un exemple concernant le programme des 100 magasins pour chaque commune: un ami à moi, ingenieur en à beneficié mais s'est rendu compte par la suite qu'il n'en avait pas besoin!Que faire avec son diplome dans ce"magasin"?Que fera un jeune diplomé en pharmacie ou en medecine avec de tels magasins? Lui répondis-je! La volonté ne suffit pas.Les infrascructures en cours de réalisation (autoroute est-ouest par ex.),doperont l'économie par le désenclavement de certaines grandes villes et toutes les dairas alentours.En tout cas les idées ne manques pas.Ne restons pas les mains croisées à nous morfondre! C'est notre "Révolution" à nous les jeunes.Il faut se battre avec les armes de la technologie et l'innovation (pas besoin de capital, le net regorge de nouveautés) un créneau trés instructif à suivre.L'artisanat et plein de choses. Ne baissons pas les bras et...secouons le cocotier!
                          “En politique, rien n’arrive par accident. Si quelque chose se produit, vous pouvez parier que cela a été planifié de cette façon.” (Franklin Delano Roosevelt)

                          Commentaire


                          • #14
                            beeloo

                            bonne analyse...
                            Anakin

                            Commentaire


                            • #15
                              @Zwina
                              Dans ce cas le message serait le suivant : "Monsieur Sarkozy respectez votre engagement et faites entrer l'algérie dans le cercle des pays émergents."

                              Pour aider quelqu'un il faut déjà que ce quelqu'un dresse un état de ses besoins, fixe un objectif réalliste à atteindre ensuite dessine un schéma directeur pour les atteindre.

                              ‘‘Aidez-nous à entrer dans le club des pays émergents.’’
                              Veut dire : on veut faire partie des pays émergents monsieur Sarkozy mais nous n'y arrivons pas tout seuls, aidez nous, on vous donne carte blanche pour prendre part voire même prendre les rênes.

                              Un président qui demande de l'aide à un autre président trouve que ses efforts sont dérisoires vu l'ampleur de la tâche et trouve aussi que son interlocuteur est un superman.

                              @Beeloo
                              En tout cas les idées ne manques pas.Ne restons pas les mains croisées à nous morfondre! C'est notre "Révolution" à nous les jeunes.Il faut se battre avec les armes de la technologie et l'innovation (pas besoin de capital, le net regorge de nouveautés) un créneau trés instructif à suivre.L'artisanat et plein de choses. Ne baissons pas les bras et...secouons le cocotier!
                              Entièrement d'accord, mais encore faut-il trouver le cadre pour désenclaver le pays, qui demeure mains et poings liés.

                              Tout les leviers de décisions sont aux mains de ceux qui demandent de l'aide à l'extérieur alors qu'ils savent pertinemment que les idées locales sont bien plus bénéfiques que les idées importées. Je ne voudrai pas lister les actions de certains acteurs cassés et réduits en poudre parcequ'ils n'obeissent pas au dogme instauré.
                              Ex: Montez un projet et allez cherchez un financement et vous allez découvrir à quoi sert les idées.
                              Autre Ex : Montez une entreprise et tentez de trouver des marchés sans faire usage de la Tchippa et du Ktef.

                              Nous avons évoqué dans d'autres topics le concept du tissu des PME à développer, temmar et ses équipent tournent en ron depuis des années, ils ne peuvent plus brandir l'argument du financement, mais ils n'hésitent pas à financer des moutons à cinq pattes qui n'ont rien à voir avec les beoins urgents du pays. En revanche quand il s'agit d'encourager des voyous comme Khalifa, ils disent toujours présent.
                              Cher ami, il faut être lucide oui pour une révolution oui pour des engagements, mais alors cette révolution c'est soit pour quelque chose ou contre quelque chose ou les 2 à la fois, à vous de répondre.

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