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Moyen-Orient : Un Projet Sinistre pour la region.

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  • Moyen-Orient : Un Projet Sinistre pour la region.

    ism-france.COM - 04-12-2007

    Un projet sinistre pour la région
    Par As'ad Abdul Rahman
    Le professeur As'ad Abdul Rahman est président de l'Encyclopédie palestinienne.

    La manière de pensée sioniste est basée sur l'édification d'un "Grand Israël", un Etat à l'identité juive claire qui serait pour toujours la superpuissance régionale. Et ce but requiert de "refaçonner" le monde arabe. L'attitude sioniste envers "l'unité arabe" émane de la croyance d'Israël que cette unité menace son existence même et sa pérennité.
    De là le soutien sioniste inébranlable à toutes sortes de plans visant à la désintégration de la région en nouvelles structures ethniques et confessionnelles. Cette perspective fut la trouvaille de Théodore Herzl, le fondateur du sionisme politique qui, en 1904, a déclaré : "Nous avons discuté de cette question et sommes convenus que nous voulons un Etat du Nil à l'Euphrate. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une péninsule arabe non pas unie mais faible, fragmentée et divisée, vide de tout potentiel de s'unir contre nous."
    Ceci dit, le projet sioniste n'est pas seulement concerné par la création d'un Etat juif en Palestine, mais aussi par l'affaiblissement et la division du monde arabe, et le maintien de sa dépendance et de son retard, car cela permettrait à l'Etat juif de jouer un rôle politique, économique, sécuritaire et même culturel dominant dans le monde arabe et plus largement au Moyen Orient.
    Partition
    En juin 2003, le journal de Département de la Défense US, Executive Intelligent Research Project, a à nouveau publié la thèse de l'historien sioniste américain bien connu Bernard Lewis sur la partition du Moyen Orient en plus de 30 états ethniques et confessionnels. Ce plan inclut également la fragmentation de l'Irak en 3 mini-états.
    Lewis croit aussi que ces entités miniatures seraient paralysées par des différences ethniques et confessionnelles, et dominées par la lutte pour le pétrole, les ressources en eau, les frontières et le pouvoir, ce qui garantirait la suprématie d'Israël pour au moins les 50 prochaines années.
    Une autre étude stratégique dangereuse a été conduite par Oudid Yinon, écrivain sioniste. Elle a été présentée aux ministères israéliens des Affaires étrangères et de la Défense et a été publiée en février 1982. Sa dangerosité tient dans la vision de Yinon que l'accord de Camp David avec l'Egypte est "un crime commis par Israël". Il dit que sa réparation "requerrait un effort conséquent vers la division de l'Egypte entre 4 mini-états : un mini-Etat copte au nord, un mini-Etat nubien au sud ; un mini-Etat musulman avec Le Caire comme capitale et un quatrième mini-Etat sous domination israélienne".
    Yinon a également évoqué la partition du Liban en 7 cantons, le Soudan en 3 et la Syrie en 4, et a appelé à "la désintégration de l'Irak parce que sa force constitue la principale menace pour Israël à court terme."
    En 1985, l'armée israélienne a publié un livre qui inclut l'étude de Yinon, et abordé "les efforts d'Israël pour porter un coup et diviser l'Irak". Il détaille ensuite les plans d'Israël "pour désorganiser la Syrie, le Liban, l'Algérie, le Soudan et le Golfe".
    Et dans ce contexte, on peut faire référence à un séminaire qui s'est tenu en 1990, au Centre Dayan pour les Etudes sur le Moyen Orient et l'Afrique de l'Université de Tel Aviv, sous le titre "La désintégration du Monde arabe", et à un symposium à l'Université Bar Ilan, en 1992, qui recommandait une intensification des efforts pour la fragmentation des états arabes.
    Ainsi la désorganisation de la zone est un vieux projet. Toute forme d'intégration et d'unité parmi les états arabes est un anathème pour Israël.
    Dans ces circonstances, les Etats-Unis joueront un rôle politique, économique et sécuritaire décisif. Il vise à atteindre deux cibles : préserver les intérêts économiques et stratégiques américains, et consolider la suprématie d'Israël dans la région.
    C'est pourquoi, quels que soient les projets que proposent ces deux pays, ils sont destinés, en fin de compte, à refaire la région à travers le cadre du "nouveau Moyen Orient".
    "Sécurité absolue"
    Elle sera réalisée en séparant les pays arabes de l'est de ceux de l'ouest, en incluant Israël au nouveau Levant, en excluant l'Irak du système arabe et en l'immergeant dans un système sécuritaire régional du Golfe qui pourrait inclure l'Iran et les anciens états soviétiques musulmans, en intégrant les états arabes du flanc occidental (en Afrique du Nord) au sein du domaine méditerranéen et en marginalisant et isolant les pays arabes périphériques comme le Soudan, la Somalie et le Yémen, avec en vue de les inclure aux blocs africains et de la corne de l'Afrique.
    C'est pourquoi la "sécurité absolue" de l'Etat sioniste requiert la destruction de l'identité civilisationnelle et plus tard un changement dans sa structure socio-politique en une mosaïque confessionnelle, régionale et locale où l'Etat sioniste émergera comme l'entité confessionnelle la plus forte.

  • #2
    Une fois de plus, on impute l'echec du nationalisme arabe à Israel alors que ses adversaires les plus acharnés se trouvent dans le monde arabe luui-mème. Cinq ans avant la création d'Israel, la pacte national libanais rejetait le pan-arbisme.
    Théodore Herzl, le fondateur du sionisme politique qui, en 1904, a déclaré : "Nous avons discuté de cette question et sommes convenus que nous voulons un Etat du Nil à l'Euphrate. Ce dont nous avons besoin, c'est d'une péninsule arabe non pas unie mais faible, fragmentée et divisée, vide de tout potentiel de s'unir contre nous."
    On attribue assez souvent ce genre de propos à Herzl tout comme on attribue des propos anti-sémites à Benjamin Franklin. Herzl était laique, sa vision de l'état juif n'a rien à voir avec celle des rabbins. Il était mème prèt à créer un état juif en Afrique de l'Est. Et je signale qu'il a vécu à une époque ou les états arabes du moyen Orient étaient sous domination ottomane, il n'y avait, par conséquent aucun état Arabe à morceler.

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