Maroc: les islamistes en campagne contre "la dépravation
RABAT, 05/12 - Les islamistes marocains mènent une grande campagne contre la "dépravation des moeurs" dans le pays, illustrée selon eux par la récente "Fête du vin" à Meknès et un supposé "mariage homosexuel" à Ksar El Kébir.
La dégustation des meilleurs crus de 2007, à l`ini-tiative du consulat de France le 16 novembre, avait suscité l`ire des milieux islamistes marocains. Deux jours plus tard, une fête privée organisée à Ksar El Kébir (nord) par un Marocain, filmé dansant en vêtements de femme, a été relayée par la presse comme un "mariage gay", notamment par Al Massae, le quotidien indépendant au plus fort tirage du pays.
Une manifestation à la sortie des mosquées, le 23 novembre, s`est terminée par la mise à sac d`une bijouterie, dont le propriétaire était soupçonné par la foule d`avoir participé à cette fête, et du domicile de l`organisateur qui n`a dû son salut qu`à sa fuite au poste de police.
Interpellé au Parlement, le ministre de l`Intérieur Chakib Benmoussa a démenti qu`il s`agisse d`un "mariage gay".
"Les manifestations publiques de la dépravation ne doivent pas avoir lieu dans l`Etat d`Amir Al Mouminine" (Commandeur des croyants, un qualificatif religieux du roi, inscrit dans la Constitution), a lancé le chef du groupe islamiste à la Chambre des représentants, Mustapha Ramid.
RABAT, 05/12 - Les islamistes marocains mènent une grande campagne contre la "dépravation des moeurs" dans le pays, illustrée selon eux par la récente "Fête du vin" à Meknès et un supposé "mariage homosexuel" à Ksar El Kébir.
La dégustation des meilleurs crus de 2007, à l`ini-tiative du consulat de France le 16 novembre, avait suscité l`ire des milieux islamistes marocains. Deux jours plus tard, une fête privée organisée à Ksar El Kébir (nord) par un Marocain, filmé dansant en vêtements de femme, a été relayée par la presse comme un "mariage gay", notamment par Al Massae, le quotidien indépendant au plus fort tirage du pays.
Une manifestation à la sortie des mosquées, le 23 novembre, s`est terminée par la mise à sac d`une bijouterie, dont le propriétaire était soupçonné par la foule d`avoir participé à cette fête, et du domicile de l`organisateur qui n`a dû son salut qu`à sa fuite au poste de police.
Interpellé au Parlement, le ministre de l`Intérieur Chakib Benmoussa a démenti qu`il s`agisse d`un "mariage gay".
"Les manifestations publiques de la dépravation ne doivent pas avoir lieu dans l`Etat d`Amir Al Mouminine" (Commandeur des croyants, un qualificatif religieux du roi, inscrit dans la Constitution), a lancé le chef du groupe islamiste à la Chambre des représentants, Mustapha Ramid.
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