La France doit réparation aux harkis, dit Nicolas Sarkozy
05.12.07 | 18h59
PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré que l'Etat français devait réparation aux anciens supplétifs musulmans de l'armée française durant la guerre d'Algérie, les harkis.
"Il est légitime et juste qu'ils reçoivent l'hommage solennel de la Nation car, pour les harkis aussi, si les accords d'Evian ont scellé la fin des hostilités militaires, ils n'ont pas marqué la fin des souffrances", a déclaré le chef de l'Etat, tout juste rentré d'Algérie, lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion de la journée d'hommage aux combattants morts pour la France pendant la guerre d'Algérie.
"A tous les harkis envers qui la France a une dette, je dis, au nom de la République, que la France leur doit réparation", a ajouté le président devant quelque 150 représentants d'anciens combattants d'Afrique du Nord et de harkis réunis dans la salle des Fêtes du palais présidentiel.
Selon les historiens, entre 60.000 et 80.000 musulmans français ont été tués entre les accords d'Evian de mars 1962, qui mirent fin à la guerre proprement dite, et l'indépendance algérienne, en juillet 1962.
05.12.07 | 18h59
PARIS (Reuters) - Le président Nicolas Sarkozy a déclaré que l'Etat français devait réparation aux anciens supplétifs musulmans de l'armée française durant la guerre d'Algérie, les harkis.
"Il est légitime et juste qu'ils reçoivent l'hommage solennel de la Nation car, pour les harkis aussi, si les accords d'Evian ont scellé la fin des hostilités militaires, ils n'ont pas marqué la fin des souffrances", a déclaré le chef de l'Etat, tout juste rentré d'Algérie, lors d'un discours à l'Elysée à l'occasion de la journée d'hommage aux combattants morts pour la France pendant la guerre d'Algérie.
"A tous les harkis envers qui la France a une dette, je dis, au nom de la République, que la France leur doit réparation", a ajouté le président devant quelque 150 représentants d'anciens combattants d'Afrique du Nord et de harkis réunis dans la salle des Fêtes du palais présidentiel.
Selon les historiens, entre 60.000 et 80.000 musulmans français ont été tués entre les accords d'Evian de mars 1962, qui mirent fin à la guerre proprement dite, et l'indépendance algérienne, en juillet 1962.
Commentaire