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La France impose le DALF et le DELF aux étudiants algériens

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  • La France impose le DALF et le DELF aux étudiants algériens

    Le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France en Algérie informe, dans un communiqué paru jeudi, « qu’à partir de cette année, un test de langue française est exigé » pour les étudiants désireux de poursuivre un cursus universitaire en France.

    Le communiqué précise que pour attester du « niveau de français nécessaire pour suivre des études en France », les candidats à une inscription universitaire doivent réussir au « Diplôme approfondi de langue française » (DALF) et au « Diplôme d’études en langue française » (DELF, 2e degré). Ils doivent également produire une attestation de niveau 4 au « test de connaissance du français » (datant de moins de deux ans) et au « test d’évaluation en français » (datant de moins d’un an). Les examens requis peuvent êtres passés aux Centres culturels français (CCF) d’Alger, Oran, Annaba et Constantine. Pour le TCF, les dates de clôture des inscriptions ont été fixées au 9 juin pour le CCF d’Oran et au 30 juin pour Alger, Annaba et Constantine, indique le communiqué. Le service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France précise aussi que « les inscriptions reprendront dans le courant du mois de septembre prochain ». Pour plus d’information sur les modalités d’inscription dans les établissements d’enseignement supérieur en France, les candidats sont invités à consulter la rubrique « Etudes en France » sur le site Web de l’ambassade de France en Algérie (http://www.ambafrance-dz.org). Et pour des informations supplémentaires, il y a lieu de s’adresser aux Centres pour les études en France des CCF.

    Par ailleurs, sont dispensés de ces tests de langue, ajoute-t-on, « les titulaires du baccalauréat français, les diplômés de l’enseignement supérieur français, les titulaires d’une licence de français, les bénéficiaires de programmes de coopération franco-algériens, ainsi que (pour la rentrée 2005) les étudiants relevant de la procédure d’admission préalable (DAP) ».

    Source le QO 04-06-2005




    Je pense que c'est une insulte aux étudiants algériens ? je ne crois pas que les étudiants algériens viennent de chine ou du Pérou.......La langue française est notre deuxième langue, pour ne pas dire une langue pseudo officielle. .....faire passer le DELF et le DALF aux étudiants algériens ......est une honte......

    Tous les cours universitaires pour ingénieurs, médecins et autres spécialités sont dispensées en français . Hormis certaines filières de sciences humaines qui sont en arabe et puis pourquoi ces étudiants ne maîtrisent ils pas la langue de Molière....... ?

    Au moment ou en parle de la francophonie, et de l'intégration de l'Algérie dans cette espace culturel on nous traite comme des gens venues du Tibet ne savant pas lire ou écrire le français........

    Juste pour rappeler que l'Algérie est le premier pays francophone du monde !

    Au moment ou les grands pays du monde (USA, Chine, se livrent une bataille sans merci pour attirer les étudiants étrangers. La France ne cessent de d'accroître les obstacles aux étudiants algériens.......

    La France accueille sans rechigner plus de vingt milles étudiants chinois ont leur déroulant un tapis rouge bien sur on leurs offre même des cours d'intégration en Français........

    On ne demandera jamais à un étudiant lithuanien, ou à un chypriote d'avoir le DALF..... Pour le brillant médecin algérien qui jongle avec les noms latins des maladies on lui demandera de montrer pattes blanches.... quel honte.....

    Les étudiants algériens ont certes fait leurs études en arabe, pour la plupart et après. ça nous empêchent pas de lire Zola, ni El Moutanaabi, ni même du Shakespeare.


    Quelle honte, quelle humiliation ............

    Désolé je me suis emporté.


    Stanislas
    Dernière modification par Stanislas, 04 juin 2005, 09h20.
    “If you think education is expensive, try ignorance”
    Derek Bok

  • #2
    Bonjour Stany !
    Désolé de te contredire mais je connais certains étudiants au bled ne pas savoir placer 2 mots en Francais et vouloir venir "etudier" en France si tu vois ce que je veux dire.
    Peut etre pour éviter cela !

    Autre anecdote ^^ Une amie d'une amie, etudiante en 3e année d'anglais au bled (trés charmante allah Ibarek), avec un anglais identique au mien c-a-d "0" est devenue prof d'anglais !
    Prof non pas au primaire, ni au collège ni au lycée .... et oui direct à l'université

    Wallah j'aurai souhaité assister à un de ses cours histoire de voir comment ca se passe
    Dernière modification par Sassouki, 04 juin 2005, 10h05.
    j'aimerais être une cigarette, naître entre tes mains, m'épanouir entre tes lèvres et mourir à tes pieds

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    • #3
      Non seulement il existe des algériens pratiquement nulle en français mais c'est les autres maghrebins qui vont être content car ils considéraient " a juste titre" qu'il était injuste que seul les algériens étaient dispensé de ces epreuves, de cette manière pas de jaloux.... maintenant tout le monde est logé à la même enseigne
      Dernière modification par amelle, 04 juin 2005, 12h42.

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      • #4
        Stanislas> je suis complètement d'accord avec toi, c'est humiliant.. mais en même temps quand je repense au niveau de nos étudiants j'avoue que je suis un peu plus nuancée..

        ce que je trouve honteux c'est que notre pays ne soit pas foutu de sélectionner les étudiants qu'il envoit à l'étranger, je pense qu'on aurait dû faire notre tri nous même avant que ce soit la France qui nous l'impose..

        je suis en fac de droit et l'année dernière on a reçu des magistrats algériens dans le cadre d'un échange, les pauvres étaient largués en français et je t'assure que les profs et les étudiants d'ici ne se sont pas gênés pour en profiter et les ridiculiser dés qu'ils en avaient l'occasion.. le pire c'est qu'ils ont suivi une formation de six mois qui ne leur sert strictement à rien, parce que celle qui était prévu a été annulée au dernier moment, ils ont été hébergés dans une résidence universitaire pourrie, résultat ils ont donné une image bien triste de nos magistrats et tout ça pourquoi juste pour avoir l'occasion de "voyager" en France.. j'aurais aimé qu'ils montrent un peu plus de fierté..

        j'aimerais aussi que nos étudiants viennent ici pour suivre de vraies formations, et non juste pour essayer de rester le plus longtemps possible en France..

        bref on cherche trop souvent le respect des français mais faut avouer qu'on ne fait pas grand chose pour le mériter..

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        • #5
          Quels sont les pays aujourd'hui dont les étudiants sont soumis à ces deux examens pour pouvoir suivre des études en France ?
          Les étudiants algériens poursuivant leurs études en France, viennent généralement suivre un troisième cycle pour compléter leur cycle ingénierale.
          Mais il faut bien avouer qu'un grand nombre viennent suivre un cursus complètement différent de leur formation de base, et ce pour résider en France. Mais peut-on leur en vouloir ?

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          • #6
            Possible de que tu dis est vrai, mais je vais t'expliquer pourquoi parce que tous les magistrats qui sont venus à l'universite de Lille pour un stage se sont des arabisants et la plupart qui font droit ne sons pas billingue et en algérie la filliere droit est entiérement en arabe. Je ne vois pas pourquoi parce qu'ils sons venus en france qu'ils sont obligés d'être francophone et que les profs farnçais se moquent d'eux. Imaginons que cela ssoit le contraire. Maintenant parlons de ceux qui sont en france et qui sont nés en france, il y a deux ou trois ans ils n'etaient pas beaucoup a l'universite en france c'etaient toujours ceux qui venaient du Bled , les beurs on les comptaient sur les bouts des doigts alors qu'ils avaient tout pour reussir mais il sont preferes le tout pour detruire. Revenons aux magistrats algériens , par contre ceux qui ont fait l'ENA section magistrature , ils sont tous bilingues et non pas besoin de venir en france car ils ont reçu une bonne formation et c'est eux qui forment en ce moment l'ossature de la justice tel que les parquet généraux par exemple.

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            • #7
              Bonjour,

              Je pense que c’est le minimum demandé, vouloir continuer ses études dans un pays, on est sensé connaître « maîtriser » au moins sa langue.
              En ce qui me concerne les gens que j’ai connu et qui sont parti étudier en France, ont vite amélioré leur langue française,

              Mais j’avoue avec L’arabisation, les étudiants actuels ont beaucoup de mal a maîtriser cette langue.

              c’est une question de volonté aussi.

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              • #8
                Envoyé par labtec
                Maintenant parlons de ceux qui sont en france et qui sont nés en france, il y a deux ou trois ans ils n'etaient pas beaucoup a l'universite en france c'etaient toujours ceux qui venaient du Bled , les beurs on les comptaient sur les bouts des doigts alors qu'ils avaient tout pour reussir mais il sont preferes le tout pour detruire
                Pourquoi toujours vouloir taper sur les doigts de ces "beurs".
                Je ne suis pas né en France, mais j'ai suivi toute ma scolarité de la maternelle à l'école d'ingénieur (centrale pour ne pas la nommer), et je peux t'assurer que des "beurs" j'en ai rencontrés beaucoup tout au long de ma scolarité y compris en école d'ingénieur.
                Beaucoup de "beurs" réussissent brillament leurs études, mais ils ne sont bien entendu pas médiatisés contrairement à ceux qui basculent dans la délinquance.
                La communauté française d'origine "maghrébine" et algérienne en particulier, n'est plus celle d'y il y a 10 ou 20 ans. Le taux de succès au bac et dans l'enseignement supérieur a fortement augmenté, et c'est une bonne nouvelle.

                Maintenant vouloir monter une rivalité entre étudiants venant d'Algérie et étudiants "beurs" est ridicule.

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                • #9
                  Tout à fait salim, je le confirme. Une nouvelle generation de " beurs" est en train de s'implanter dans les rouages des universités et des entreprise.... c'est une trés bonne chose.... seulement la proportion reste modeste....il est vrai que rien n'est facile pour eux aussi....
                  “If you think education is expensive, try ignorance”
                  Derek Bok

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                  • #10
                    Les autorités algériennes vont se briser les méninges pour appliquer le principe de réciprocité. J'espère que ça ne sera pas du genre "les jeunes étrangers qui veulent visiter l'Algérie doivent suivre au préalable les cours d'arabe assurés par nos services consulaires"

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                    • #11
                      dardiaf, à vrai dire je vois mal comment les autorités algériennes peuvent appliquer un principe de réciprocité, étant donné que la majeure partie des étudiants étrangers en Algérie sont issus de pays francophones - principalement des pays d'afrique sub saharienne- pour suivre des études en français et non en arabe !

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                      • #12
                        dardiaf, à vrai dire je vois mal comment les autorités algériennes peuvent appliquer un principe de réciprocité, étant donné que la majeure partie des étudiants étrangers en Algérie sont issus de pays francophones - principalement des pays d'afrique sub saharienne- pour suivre des études en français et non en arabe !
                        Mea culpa,
                        J'aurais dû mettre "français" à la place de "étranger" pour être plus explicite

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                        • #13
                          ""Maintenant vouloir monter une rivalité entre étudiants venant d'Algérie et étudiants "beurs" est ridicule. ""

                          Non il n'y a pas de rivalité c'etait une constation. Je me suis trompe sur les années peu être donc disons qu'il y a une dizaine d'année c'etait le cas quant a la rivalité si elle existe cela serait bien cela motivera les uns et les autres et profitera a leur pays respectifs la france et l'algérie car ne pas oublier que les beurs sont français et c'est la france qui profitera de leur savoir. Donc le probléme ne se pose pour l'algérie et je trouve cela tout a fait normal et juste.

                          Commentaire


                          • #14
                            Envoyé par labtec
                            les beurs sont français et c'est la france qui profitera de leur savoir
                            Ce n'est pas le fait d'être français qui fait que son travail profite à la France, mais c'est simplement le fait d'y travailler, et c'est légitime, la question ne se pose même pas.
                            Moi quand je faisais mes études, je ne me demandais pas à qui profiterai mon savoir. J'ai fais des études pour pouvoir exercer un métier qui me plaît et m'épanouir, pas pour un pays particulier.
                            Le nationalisme d'antan n'est plus vraiment d'actualité, d'autant plus que je ne vois ce qu'un étudiant beur peut attendre de l'Etat Algérien.
                            Maintenant je travaille dans un groupe français, où je m'épanouis, et c'est tout naturel que mon travail profite à ce groupe.
                            Si je travaillais aux Etats Unis, j'aurai trouvé normal que mon travail profite aux entreprises américaines.
                            Un étudiant venant d'Algérie poursuivre ses études en France, et qui va très certainement y rester, verra son travail profiter à la France, logique non ?

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                            • #15
                              Coucou Salim,

                              Voici les exigences en langue française pour Paris VII Diderot, et les cas de dispense

                              Vérification du niveau de français exigé pour l’entrée à Paris 7.

                              Doivent justifier de leur niveau de langue française (décret n° 81-1221 du 31 décembre 1981) les étudiants étrangers titulaires de diplômes ou titres étrangers :
                              candidats à une inscription en 1 er cycle ET qui sont dispensés de la procédure d’admission préalable, candidats à une inscription en 2 èmecycle (y compris 1 ère année de master).

                              * Tests et diplômes retenus.
                              Il est demandé aux candidats de fournir le résultat obtenu à l’un des tests ou diplômes suivants, seuls retenus par les instances de l’université Paris 7 pour établir une demande d’inscription en son sein, à l’exclusion de tout autre moyen d’évaluation : le test de connaissance du français (TCF) proposé par le Centre International d’Etudes Pédagogiques (CIEP) voir adresse ci-après ;

                              le test d’évaluation de français (TEF) proposé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) voir adresse ci-après ;
                              le diplôme d’études en langue française (DELF) (diplôme national) ;
                              le diplôme approfondi de langue française (DALF) (diplôme national) ;
                              le diplôme des hautes études françaises (DHEF) (Alliance française) voir adresse ci-après ;
                              le diplôme supérieur (DS) (Alliance française) ;
                              le diplôme de langue française (DL) (Alliance française) ;
                              le certificat d’études de français pratique 2 (CEFP2) (Alliance française) .

                              * Cas de dispenses de l’évaluation.

                              Sont dispensés de cette évaluation les candidats étrangers à une admission en 2 ème cycle se trouvant dans les cas cités ci-après,:

                              * les candidats ressortissants des pays francophones suivants, où le français est la seule langue officielle :Bénin, Burkina Faso, Centrafrique, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Conakry, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Congo démocratique ;
                              * les candidats ressortissants des pays suivants : Burundi, Cameroun, Canada, Comores, Djibouti, Haïti, Madagascar, Mauritanie, Rwanda, Seychelles, Suisse, Tchad, Vanuatu, où le français n’est pas la seule langue officielle, ne sont dispensés de produire l’évaluation de leur niveau de français que si toute leur scolarité secondaire a été effectuée dans un établissement francophone ;
                              * les candidats titulaires du DALF (Diplôme approfondi de langue française) ;
                              * les candidats titulaires du baccalauréat franco-allemand ou européen ;
                              * les candidats issus des sections bilingues françaises figurant sur la liste du ministère de l’éducation nationale et du ministère des relations internationales;
                              * les candidats titulaires d’un baccalauréat français ;
                              * les candidats ressortissants des états membres de l’Espace Economique Européen (Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Liechtenstein, Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède).
                              http://www.sigu7.jussieu.fr/scolarit...alider&choix=9

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