pas d'union méditerranéene sans les sahraouis et les palestiniens
extrait du quotidien d'oran sur la position de l'algerie
pour mieux défendre une Union méditerranéenne «complémentaire «du processus euro-méditerranéen de Barcelone, la mission veut faire en sorte que cette future Union »dépasse le cadre bilatéral Union européenne/Méditerranée du sud» pour instaurer «un partenariat multilatéral dans lequel chaque Etat membre se trouve à égalité». Elle propose même une «charte de partenariat» entre UE et UM afin de garantir cette complémentarité et «conforte les acquis» du processus de Barcelone. Or, il est de notoriété publique que les lacunes de ce processus expliquent, en partie, son bilan qualifié de mitigé. Le conflit israélo-palestinien et celui du Sahara occidental, qui divisent plus qu'ils unissent, sont ainsi évités et on trouve même l'élégance de prendre en exemple l'Union européenne construite autour «du fer et du charbon». «On voit comment l'Union européenne s'est construite autour du fer et du charbon, dans une situation conflictuelle d'après guerre», dira M. Muselier qui a présenté les propositions de la mission d'information qu'il préside comme un «mode d'emploi» devant faire «l'effet levier».
La position de l'Algérie est claire concernant ce projet. Sans la résolution de ces deux conflits qui perdurent depuis des décennies, une Union méditerranéenne ne serait que pure chimère. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika, l'a souligné hier à l'occasion de la visite de M. Sarkozy, l'initiateur du projet qu'il défend « bec et ongles » : «En Algérie, nous sommes disposés à contribuer à sa réalisation dans la mesure où nous aurons précisé ses contours et ses objectifs ainsi que la place qu'il prendra au côté des organismes qui sont déjà en place et qui rassemblent les pays des deux rives de la Méditerranée». Il a ajouté que «la tragédie du peuple palestinien dure depuis plus d'un demi-siècle et il serait vain d'imaginer une Méditerranée apaisée et fraternelle sans qu'il y soit mis fin de manière définitive»; il est de même pour le peuple du Sahara occidental «dont le droit à l'autodétermination est reconnu sur le plan international et devrait pouvoir être exercé librement et sans restrictions».
extrait du quotidien d'oran sur la position de l'algerie
pour mieux défendre une Union méditerranéenne «complémentaire «du processus euro-méditerranéen de Barcelone, la mission veut faire en sorte que cette future Union »dépasse le cadre bilatéral Union européenne/Méditerranée du sud» pour instaurer «un partenariat multilatéral dans lequel chaque Etat membre se trouve à égalité». Elle propose même une «charte de partenariat» entre UE et UM afin de garantir cette complémentarité et «conforte les acquis» du processus de Barcelone. Or, il est de notoriété publique que les lacunes de ce processus expliquent, en partie, son bilan qualifié de mitigé. Le conflit israélo-palestinien et celui du Sahara occidental, qui divisent plus qu'ils unissent, sont ainsi évités et on trouve même l'élégance de prendre en exemple l'Union européenne construite autour «du fer et du charbon». «On voit comment l'Union européenne s'est construite autour du fer et du charbon, dans une situation conflictuelle d'après guerre», dira M. Muselier qui a présenté les propositions de la mission d'information qu'il préside comme un «mode d'emploi» devant faire «l'effet levier».
La position de l'Algérie est claire concernant ce projet. Sans la résolution de ces deux conflits qui perdurent depuis des décennies, une Union méditerranéenne ne serait que pure chimère. Le président de la République Abdelaziz Bouteflika, l'a souligné hier à l'occasion de la visite de M. Sarkozy, l'initiateur du projet qu'il défend « bec et ongles » : «En Algérie, nous sommes disposés à contribuer à sa réalisation dans la mesure où nous aurons précisé ses contours et ses objectifs ainsi que la place qu'il prendra au côté des organismes qui sont déjà en place et qui rassemblent les pays des deux rives de la Méditerranée». Il a ajouté que «la tragédie du peuple palestinien dure depuis plus d'un demi-siècle et il serait vain d'imaginer une Méditerranée apaisée et fraternelle sans qu'il y soit mis fin de manière définitive»; il est de même pour le peuple du Sahara occidental «dont le droit à l'autodétermination est reconnu sur le plan international et devrait pouvoir être exercé librement et sans restrictions».
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