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L’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) prévoit une croissance en France de 1,9% pour 2008. Une estimation inférieure à la fourchette de 2 à 2,5% de croissance prévue par Bercy. Mauvaise nouvelle pour Bercy. Croissance molle, alourdissement de la dette publique: les dernières prévisions de l’OCDE pour la France sont nettement en-deçà des objectifs affichés par le gouvernement.
La croissance du produit intérieur brut devrait être de 1,9% en France en 2007 et rester inférieure à 2% en 2008, assure l’OCDE. Une estimation qui tranche avec l’optimisme affichée de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, qui prévoit un taux de croissance pour l’année prochaine compris entre 2% et 2,5%. Le budget 2008, lui, a été construit sur la base d’une croissance estimée du PIB de 2,25%.
Le diagnostic est plus sévère concernant la réduction de la dette française. Dans son nouveau «programme de stabilité» adressé cette semaine à la Commission européenne, Paris vise une dette publique à 64% du PIB en 2008 et à 63,2% en 2009, pour un retour sous la barre des 60% en 2012 dans le meilleur des cas. Pour l’OCDE, la France ne sera pas en mesure de tenir ses engagements. D’après l’organisation, le déficit budgétaire devrait «sans doute demeurer aux alentours de 2,6% du PIB au cours des deux prochaines années», et la dette publique s’alourdir pour atteindre 67% du PIB d’ici fin 2009.
Quelles sont les raisons avancées par l’OCDE pour expliquer ce tassement de l’activité ? Sur le plan intérieur, l’organisation évoque le ralentissement de la consommation des ménages et de «l’investissement en logements.» Sur le plan extérieur, la progression ralentie des exportations et des importations ne permettra pas de soutenir la croissance.
L’OCDE met également en garde contre les risques d’inflation dont le taux devrait être supérieur à 2%. Le gouvernement table pour sa part sur une inflation de 1,6%.
Le constat est un peu moins amer sur les créations d’emplois qui devraient se poursuivre, mais toutefois à un rythme plus lent. D’après l’OCDE, le taux de chômage en France devrait avoisiner les 7,5% en 2008.
source : le figaro
La croissance du produit intérieur brut devrait être de 1,9% en France en 2007 et rester inférieure à 2% en 2008, assure l’OCDE. Une estimation qui tranche avec l’optimisme affichée de la ministre de l’Economie, Christine Lagarde, qui prévoit un taux de croissance pour l’année prochaine compris entre 2% et 2,5%. Le budget 2008, lui, a été construit sur la base d’une croissance estimée du PIB de 2,25%.
Le diagnostic est plus sévère concernant la réduction de la dette française. Dans son nouveau «programme de stabilité» adressé cette semaine à la Commission européenne, Paris vise une dette publique à 64% du PIB en 2008 et à 63,2% en 2009, pour un retour sous la barre des 60% en 2012 dans le meilleur des cas. Pour l’OCDE, la France ne sera pas en mesure de tenir ses engagements. D’après l’organisation, le déficit budgétaire devrait «sans doute demeurer aux alentours de 2,6% du PIB au cours des deux prochaines années», et la dette publique s’alourdir pour atteindre 67% du PIB d’ici fin 2009.
Quelles sont les raisons avancées par l’OCDE pour expliquer ce tassement de l’activité ? Sur le plan intérieur, l’organisation évoque le ralentissement de la consommation des ménages et de «l’investissement en logements.» Sur le plan extérieur, la progression ralentie des exportations et des importations ne permettra pas de soutenir la croissance.
L’OCDE met également en garde contre les risques d’inflation dont le taux devrait être supérieur à 2%. Le gouvernement table pour sa part sur une inflation de 1,6%.
Le constat est un peu moins amer sur les créations d’emplois qui devraient se poursuivre, mais toutefois à un rythme plus lent. D’après l’OCDE, le taux de chômage en France devrait avoisiner les 7,5% en 2008.
source : le figaro