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Les élèves marocains parmi les moins performants en lecture scolaire

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  • Les élèves marocains parmi les moins performants en lecture scolaire

    Les élèves marocains de 4e année se sont encore une fois distingués sur la scène mondiale en figurant parmi les participants ayant le plus faible rendement à une évaluation internationale des habiletés en lecture scolaire.

    Aujourd’hui, l’Association Marocaine pour l’Amélioration de la Qualité de l’Enseignement (AMAQUEN) a publié les faits saillants du Programme international de recherche en lecture scolaire (PIRLS) de 2006, lesquels montrent que les élèves marocains sont parmi les moins performants au monde en ce qui a trait au rendement général en lecture ; ils ont même enregistrés un résultat plus faible que celui enregistré en 2001 dans la même étude (323 en 2006 contre 350 en 2001, la moyenne mondiale étant 500). L’Association internationale pour l’évaluation des acquis scolaires (IEA), qui a réalisé l’étude, a rendu public hier un rapport international complet tandis que l’AMAQUEN, qui suit depuis 2001 la participation du Maroc à cette étude a élaboré un rapport sur les résultats du Maroc.

    Des 45 pays et provinces qui ont participé à l’étude internationale, seule l’Afrique du Sud a fait pire que le Maroc en ce qui a trait au rendement général en lecture. Parmi les élèves marocains, 0 % ( contre 1% en 2001) ont atteint le point de référence maximal de l’étude pour le rendement, comparativement au 9 % qui constitue la moyenne internationale. Alors que 1% des élèves marocains ont atteint le niveau supérieur (contre 4% en 2001), la moyenne internationale étant 40% et 9% ont atteint le niveau moyen (contre 14% en 2001), la moyenne internationale étant 74%.

    Le PIRLS se penche sur d’autres aspects de la lecture scolaire des élèves en plus du rendement global en lecture, notamment les processus de compréhension et les objectifs de lecture, à savoir la lecture à des fins informatives et la lecture à des fins littéraires. Les résultats de 2006 indiquent que les élèves marocains se sont nettement régressés en perdant 30 points en lecture à des fins littéraires depuis la dernière fois que l’étude a été réalisée, en 2001. Mais leurs résultats en lecture à des fins informatives ne se sont pas améliorés non plus puisqu’ils ont perdu 24 points par rapport à 2001.

    La participation du Maroc à des évaluations internationales périodiques comme le PIRLS et le TIMSS est un indice important pour savoir à quel niveau se situe le rendement de nos élèves sur la scène mondiale. Mais malheureusement, les résultats de ces études ne sont pas exploités par les décideurs pour prendre les mesures qui s’imposent afin d’améliorer la qualité de notre système éducatif. Surtout que ces études internationales regorgent d’informations qui n’intéressent pas uniquement les acquis des élèves mais également les inputs et les processus d’enseignement. le PIRLS 2006 a recueilli par exemple de l’information sur les comportements et les attitudes des élèves à l’égard de la lecture. On a demandé aux élèves, aux parents, au personnel enseignant et aux directions d’école de remplir des questionnaires sur les habitudes en lecture. Leurs réponses ont permis au PIRLS de décrire la façon dont la lecture est enseignée et apprise à la maison et à l’école. Le PIRLS a créé un index, « Early Home Literacy Activities (EHLA) » (Activités d’alphabétisme à la maison chez les jeunes enfants), qui se fonde sur les réponses aux énoncés portant sur les activités suivantes réalisées par les élèves : lire des livres, raconter des histoires, chanter des chansons, jouer avec des jouets de l’alphabet, s’amuser avec des jeux de vocabulaire et lire à voix haute des enseignes et des étiquettes avant l’entrée des élèves à l’école primaire; 13 % des élèves marocains étaient dans la catégorie supérieure des EHLA. Le rendement moyen de ces élèves était plus élevé de 50 points que celui des élèves qui se trouvaient dans les catégories inférieures de l’index EHLA.

    Source : Communiqué de presse de l'association AMAQUEN
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Association.....

    La lecture scolaire c'est pas important comme dirait l'autre.

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    • #3
      Classement complet. Les russes en tête.

      2a
      Russian Federation h 565 (3.4) 4 10.8 0.797

      Hong Kong SAR
      h 564 (2.4) 4 10.0 0.927

      2a
      Canada, Alberta h 560 (2.4) 4 9.9 0.950

      Singapore
      h 558 (2.9) 4 10.4 0.916

      2a
      Canada, British Columbia h 558 (2.6) 4 9.8 0.950

      Luxembourg
      h 557 (1.1) 5 11.4 0.945

      2a
      Canada, Ontario h 555 (2.7) 4 9.8 0.950

      Italy
      h 551 (2.9) 4 9.7 0.940

      Hungary
      h 551 (3.0) 4 10.7 0.869

      Sweden
      h 549 (2.3) 4 10.9 0.951

      Germany
      h 548 (2.2) 4 10.5 0.932

      Netherlands h 547 (1.5) 4 10.3 0.947

      †2a
      Belgium (Flemish) h 547 (2.0) 4 10.0 0.945

      2a
      Bulgaria h 547 (4.4) 4 10.9 0.816

      2a
      Denmark h 546 (2.3) 4 10.9 0.943

      Canada, Nova Scotia
      h 542 (2.2) 4 10.0 0.950

      Latvia
      h 541 (2.3) 4 11.0 0.845

      †2a
      United States h 540 (3.5) 4 10.1 0.948

      England
      h 539 (2.6) 5 10.3 0.940

      Austria
      h 538 (2.2) 4 10.3 0.944

      Lithuania
      h 537 (1.6) 4 10.7 0.857

      Chinese Taipei
      h 535 (2.0) 4 10.1 0.910

      Canada, Quebec
      h 533 (2.8) 4 10.1 0.950

      New Zealand
      h 532 (2.0) 4.5 – 5.5 10.0 0.936

      Slovak Republic
      h 531 (2.8) 4 10.4 0.856

      Scotland h 527 (2.8) 5 9.9 0.940

      France
      h 522 (2.1) 4 10.0 0.942

      Slovenia
      h 522 (2.1) 3 or 4 9.9 0.910

      Poland
      h 519 (2.4) 4 9.9 0.862

      Spain
      h 513 (2.5) 4 9.9 0.938

      2b
      Israel h 512 (3.3) 4 10.1 0.927

      Iceland
      h 511 (1.3) 4 9.8 0.960

      PIRLS Scale Avg.
      500 – – –

      Moldova, Rep. of
      500 (3.0) 4 10.9 0.694

      Belgium (French)
      500 (2.6) 4 9.9 0.945

      Norway 498 (2.6) 4 9.8 0.965

      Romania
      i 489 (5.0) 4 10.9 0.805

      2a
      Georgia i 471 (3.1) 4 10.1 0.743

      Macedonia, Rep. of
      i 442 (4.1) 4 10.6 0.796

      Trinidad and Tobago
      i 436 (4.9) 5 10.1 0.809

      Iran, Islamic Rep. of
      i 421 (3.1) 4 10.2 0.746

      Indonesia
      i 405 (4.1) 4 10.4 0.711

      Qatar
      i 353 (1.1) 4 9.8 0.844

      Kuwait
      i 330 (4.2) 4 9.8 0.871

      Morocco
      i 323 (5.9) 4 10.8 0.640

      South Africa i 302 (5.6) 5 11.9 0.653
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        c'est le systeme scolaire qui est malade et a besoin d'une grande reforme et les consequences sont la

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        • #5
          Des 45 pays et provinces qui ont participé à l’étude internationale, seule l’Afrique du Sud a fait pire que le Maroc
          Si l'Algérie avait participé, sans doute n'aurait-elle guère fait mieux...

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          • #6
            c'est le systeme scolaire qui est malade et a besoin d'une grande reforme et les consequences sont la

            On peut dire au moins qu'il y a plusieurs langues parlées au maroc et que le concours ne se déroule pas dans leur langue maternelle, mais que dire du kuwait qatar monolingue et pays parmi les plus riches au monde et à la traine en lecture.....
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              Bonsoir !

              L'école est une arme entre les mains des dirigeants, la médiocrité des systèmes scolaires relève de la responsabilité des pouvoir public et non pas des élevés et apprenant.

              L'éditorial de la publication "Cahiers pédagogiques"
              L’école, fondement de la démocratie

              jeudi 21 avril 2005

              Levons d’emblée une ambiguïté : si ce dossier associe les mots école et démocratie, ce n’est pas pour prétendre que chaque établissement scolaire fonctionnerait comme une minisociété démocratique. Non seulement enseignants et élèves ne sont pas soumis aux mêmes devoirs, mais ce qui fonde la relation pédagogique est précisément cette inégalité de statut qui permet la confrontation de l’élève avec le savoir. François Audigier se charge de nous rappeler cette vérité première tout en soulignant que la démocratie politique, qui organise le partage du pouvoir, correspond à une certaine conception de la vie sociale dans laquelle l’instruction occupe une place fondamentale. Il s’agit de se demander comment les valeurs auxquelles se réfère cette société démocratique sont à l’œuvre dans l’école et dans le rapport au savoir.

              Pour ouvrir le dossier, Elizabeth Thuriet raconte comment elle a été à la recherche de ces valeurs durant toute sa carrière et comment elle les a vues émerger lentement et difficilement au sein d’une institution qui, comme l’explique Jacques George, peine à se défaire de ses manières autoritaires. Mais Michel Tozzi et Philippe Breton nous rappellent opportunément qu’avant de devenir un système de gouvernement, la démocratie a trouvé sa source dans une pratique de la parole et du débat.

              C’est à ce titre qu’une seconde partie explore l’idée selon laquelle on peut considérer qu’à l’école, c’est au sein même de la démarche d’apprentissage que se fait la rencontre entre la pensée singulière et le savoir institué, entre l’individu et le collectif. C’est là que s’exerce l’esprit critique sans lequel toute démocratie devient formelle. Apprendre devient alors plus un projet qu’une contrainte et apporte davantage de questions que de réponses dans la mesure où il s’agit d’entrer dans la complexité plutôt que d’enfermer la réalité dans les matières d’un programme ou d’un savoir analytique (J.L. Allain). Les témoignages qui décrivent en quoi l’acte d’apprendre engage élève et enseignant dans une démarche responsable illustrent bien cette idée centrale.

              Une troisième partie s’attarde sur quelques aspects de l’organisation de l’établissement scolaire pour constater qu’il existe à peu près la même asymétrie entre les élèves et les enseignants qu’entre les enseignants et l’administration, les parents et l’école. La parole des uns et des autres ne sera entendue que si des instances, des dispositifs ou des cadres en garantissent la légitimité et surtout si les adultes qui ont la charge de les faire vivre ont confiance dans les capacités de chacun à progresser et à agir.

              C’est ce que montrent les articles qui traitent du conseil d’administration mais également du pouvoir de la presse scolaire ou de la manière dont une évaluation respectueuse des élèves et des parents joue un rôle de communication essentiel entre l’école et les familles. Enfin, le dossier se conclut sur deux témoignages contrastés - d’un côté les enseignants d’une classe préparatoire implantée dans le lycée de Montreuil, d’autre part, l’école ouverte des Bourseaux- qui démontrent chacun à leur manière à quel point une école respectueuse des valeurs démocratiques peut, en se mettant au service de la réussite de tous, devenir « un centre de la vie de la cité en ce qu’elle contribue à ce que se construise du lien social ».

              L’école, en effet, n’est pas un lieu clos : elle n’est destinée à devenir ni le sanctuaire protégé des turbulences de la vie sociale ni une sorte d’utopie provisoire qui mettrait les futurs citoyens en contact avec les valeurs humanistes dont on espère qu’ils garderont le souvenir. L’école est dans la démocratie et prépare les élèves à en devenir acteurs. Cela crée des obligations pour tous car, à l’école de la République, est-il imaginable pour les élèves et les familles que la démocratisation des savoirs et la formation des citoyens ne passe pas par des pratiques éducatives, pédagogiques et didactiques conformes aux valeurs de la démocratie ?

              Michèle Amiel, proviseure du lycée Jean Jaurès à Montreuil,
              Christian Frin, principal adjoint dans l’académie de Rennes,
              Pierre Madiot, professeur de français en lycée.

              Pour Plus d'informations
              Les réflexions sont nombreuses et multiples, c'est un sujet très complexe et profonds.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Le livre est absent du mobilier de nos demeure

                je connais des personnes soit disant instruites et qui n'achete de livre qu'une fois tous les 4 ans, commes la coupe du monde ou les JO

                alors qu'ils dépensent chaque semaines de quoi meubler un étage de biblio

                et on s'étonne de la pauvreté de notre culture générale

                Jusqu'à des présentateur TV qui ne sevent même pas prononcer correctement le nom de certaines capitales


                L'habitude de lecture s'acquière dès le très jeune age, après 10 ans c deja trop tard
                .
                .
                ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                Napoléon III

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                • #9
                  c'est le systeme scolaire qui est malade et a besoin d'une grande reforme et les consequences sont la

                  On peut dire au moins qu'il y a plusieurs langues parlées au maroc et que le concours ne se déroule pas dans leur langue maternelle, mais que dire du kuwait qatar monolingue et pays parmi les plus riches au monde et à la traine en lecture.....

                  ----------------------------------------

                  ce n'est pas question de pays riche ou pauvre, c'est a l'ecole que les eleves apprenent l'interet de la lecture et le developpement des aptitudes cognitifs et non etudier pour avoir un emploi en bout de line. pour les parents il ont etudié dans ces memes ecoles donc on peut pas compter sur eux :22:

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