l est "normal que les faibles aient recours au terrorisme", puisque les "superpuissances" ont "violé la légitimité internationale, le droit international et les Nations unies, et ont exécuté leurs décisions en dehors de ce cadre", considère le colonel Kadhafi. C'est en ces termes que l'homme fort de la Libye depuis 1970 s'est exprimé devant un parterre de 400 professeurs et étudiants, réunis à l'Université de Lisbonne, à la veille du sommet Europe-Afrique. "Pourquoi réclamer la démocratie pour les Etats alors que la dictature règne aux Nations unies et qu'on ne peut l'instaurer au Parlement mondial ?", a encore lancé le dirigeant libyen.
M. Kadhafi a également porté le fer contre "les forces coloniales". Celles-ci doivent "dédommager les peuples qu'elles ont colonisés et dont elles ont spolié les richesses". "Ce sera l'un des points principaux du sommet : les compensations pour la période coloniale", a-t-il assuré.
A la veille du 2e sommet Europe-Afrique qui se tiendra dans la capitale portugaise les samedi 8 et dimanche 9 décembre, et auquel Mouammar Kadhafi doit participer, le dirigeant libyen a profité de l'occasion pour remettre en question le fonctionnement des institutions internationales. L'ONU "est le Parlement du monde", a-t-il insisté, mais "il faut donner les compétences à l'Assemblée générale et non au Conseil de sécurité, qui représente l'élite", a-t-il dit.
Sept ans après un premier sommet au Caire, Européens et Africains se retrouvent à Lisbonne en cette fin de semaine. Les pays européens espèrent nouer des relations plus égalitaires avec le continent africain à l'heure où celui-ci est convoité par la Chine et d'autres puissances asiatiques. Plus de 70 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus au Portugal.
M. Kadhafi a également porté le fer contre "les forces coloniales". Celles-ci doivent "dédommager les peuples qu'elles ont colonisés et dont elles ont spolié les richesses". "Ce sera l'un des points principaux du sommet : les compensations pour la période coloniale", a-t-il assuré.
A la veille du 2e sommet Europe-Afrique qui se tiendra dans la capitale portugaise les samedi 8 et dimanche 9 décembre, et auquel Mouammar Kadhafi doit participer, le dirigeant libyen a profité de l'occasion pour remettre en question le fonctionnement des institutions internationales. L'ONU "est le Parlement du monde", a-t-il insisté, mais "il faut donner les compétences à l'Assemblée générale et non au Conseil de sécurité, qui représente l'élite", a-t-il dit.
Sept ans après un premier sommet au Caire, Européens et Africains se retrouvent à Lisbonne en cette fin de semaine. Les pays européens espèrent nouer des relations plus égalitaires avec le continent africain à l'heure où celui-ci est convoité par la Chine et d'autres puissances asiatiques. Plus de 70 chefs d'Etat et de gouvernement sont attendus au Portugal.
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