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La bureaucratie bloque 25 milliards de dollars

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  • La bureaucratie bloque 25 milliards de dollars

    Bonsoir

    Alors que des nababs bétonnent des terres agricoles sans inquiétude, des investisseurs en milliards de dollars quittent le pays pour raison de bureaucratie et de manque d’assiettes foncières.

    Défection et déception des entreprises étrangères. Apparemment, il n’est pas aisé d’investir en Algérie. Pressé pourtant de s’installer en Algérie, le groupe émirati de l’immobilier, Emaar, vient de décider le gel de ses principaux projets. Selon le journal one line «Tout sur l’Algérie», sur les cinq projets présentés en juillet dernier au président Bouteflika par le patron d’Emaar, le groupe émirati n’en réalisera qu’un seul.
    Il s’agit, selon la même source, du complexe touristique Colonel Abbès à Zéralda, comprenant des résidences de vacances, un hôtel de 500 chambres, un golf ainsi que des centres commerciaux. Cette défection est en partie liée aux difficultés rencontrées par ce groupe émirati en Egypte où le géant de l’immobilier a réalisé des investissements coûteux et perdu beaucoup d’argent ces derniers mois.
    Mais il ne faut pas s’étonner que l’autre raison de ce «renoncement» vienne, encore une fois, des Algériens eux-mêmes. En effet, elle serait liée aux difficultés rencontrées par Emaar dans l’obtention de terrains pour ses investissements estimés à près de 25 milliards de dollars. C’est le plus gros investisseur que l’Algérie a eu. Ainsi, un seul projet sur cinq sera réalisé, à en croire «Tout sur l’Algérie».
    Aussi, les quatre autres projets concernent des secteurs stratégiques diversifiés. Ils sont destinés à transformer la ville d’Alger et ses environs, la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha, la transformation de la baie d’Alger, un nouveau campus universitaire et l’implantation d’un campus technologique à Sidi Abdellah.
    Or, ils ont été gelés il y a quelques jours. Aucune date n’a été fixée pour la reprise des projets.
    Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M.Abdelhamid Temmar, avait pourtant assuré, lors de ses différentes rencontres avec les représentants du groupe, que les obstacles soulevés par Emaar ont été levés.
    En Algérie, faut-il le dire, la question du foncier constitue une véritable préoccupation pour les investisseurs étrangers qui désirent s’implanter dans notre pays. C’est à ce propos, justement, que le président du conseil d’administration du groupe Emaar, M.Mohamed Bin Ali Al-Abbar, a été reçu, en juillet 2007, par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem. Prenant acte des contraintes du terrain, le groupe souhaitait de la part du gouvernement algérien la facilitation des voies sur le terrain et son implication directe sur cet aspect plus particulièrement.
    En outre, et selon le site «Tout sur l’Algérie», le gouvernement algérien aurait émis des réserves sur les capacités du groupe émirati à réaliser les projets présentés. Le groupe aurait rencontré des difficultés à lever les fonds nécessaires pour le développement de ses projets et l’Etat algérien n’a pas souhaité les financer. Ce n’est pas le première fois qu’on assiste à de pareilles situations. Il y a quelques jours, nous rapportions dans ces mêmes colonnes comment des Algériens torpillaient les projets potentiellement réalisables dans leur pays, en citant l’exemple de Renault. Le fabricant français a choisi de s’ installer au Maroc au lieu de l’Algérie par manque d’assiette foncière. Une entrave à la limite ridicule quand on sait que des nababs ne trouvent aucune difficulté à bétonner sans vergogne des terre agricoles.
    La décision inattendue de Emaar portera un coup dur à l’économie algérienne qui pourrait se traduire par des pertes de points de croissance dès l’année prochaine. D’autant plus que les projets du géant Emaar sont estimés à pas moins de 25 milliards de dollars, soit 80% des investissements arabes en Algérie.
    Le gouvernement tablait sur le groupe pour booster ces investissements et les développer davantage. Ces derniers ont atteint 35 milliards de dollars. Il faut rappeler que Emaar a obtenu, au début de l’année 2007, le feu vert pour investir en Algérie. Ses projets s’inscrivaient dans le cadre d’un vaste programme lancé par le président Abdelaziz Bouteflika pour réaménager, selon des normes internationales, les quartiers de l’est d’Alger. Le groupe avait même présenté les maquettes de ses cinq projets au président de la République.

    L'Expression

  • #2
    Le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, M.Abdelhamid Temmar, avait pourtant assuré, lors de ses différentes rencontres avec les représentants du groupe, que les obstacles soulevés par Emaar ont été levés.
    cette personne n'est pas credible,à mainte reprises j'ai dis qu'il n'y avait rien sur le site officiel d'emaar à propos de ces projets et que je trouvais ca bizarre.On m'a dit que ca ne voulais rien dire.Mes doutes etaient donc fondés finalement.

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    • #3
      ROD,
      il yavait rien sur le site, aprseque c'est un partenariat avec le gouvernement !tu voix, 50 % eemar et 50 % gouvernement!se que je comprend pas ,comment le gouvenrment peut etre victime de sa bureaucratie !!!!
      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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      • #4
        je n'ai pas vu tes messages mais j'avais lu qu'il y avait des difficultes en termes de foncier en algerie, je ne comprends sincerement pas. Si un investisseur tape a la porte du pays et veut injecter 20 milliards de dollards dans des projets novateurs ou il a de l'experience, l'etat jusqu'au plus haut niveau doit etre en communication directe avec cet investisseur pour repondre a ses doleances et s'il faut que ce soit le preseident qui tape sur la table pour lui faciliter le chemin, il doit le faire!

        J'ai visite le site d'emaar, effectivement il n'y a pas de page Algerie mais peut etre parce qu'ils venaient de commencer?

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        • #5
          faites attention avec cette information, elle a été publiée sur le site TSA, et reprise par deux ou trois journaux algériens, rien d'officiel .

          wait and see.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            article original de TSA, si ce journaliste a rapporte une info incorrecte, il lui faut un bon sejour en prison a mon avis, parce qu'une info pareille, tous les investisseurs potentiels vont se braquer apres l'avoir lu.

            EXCLUSIF : le groupe Emaar gèle ses projets en Algérie
            Par samir allam le 07/12/2007 à 13:23


            C’est un coup dur pour l’économie algérienne. Selon nos informations, le géant émirati de l’immobilier Emaar vient de décider le gel de ses principaux projets en Algérie. Sur les cinq projets présentés en juillet dernier au président Bouteflika par le président d’Emaar, le groupe émirati ne réalisera qu’un seul : il concerne le complexe immobilier et touristique du Colonel Abbès dans la banlieue ouest d’Alger. Les quatre autres projets destinés à transformer la ville d’Alger et ses environs – la restructuration et la modernisation de la gare ferroviaire Agha, la transformation de la baie d’Alger, un nouveau campus universitaire et l'implantation d'un campus technologique à Sidi Abdellah - ont été gelés il y a quelques jours. Selon une source proche du groupe Emaar interrogée par «********************», aucune date n’a été fixée pour la reprise des projets.

            La décision d’Emaar est notamment liée aux difficultés rencontrées par le groupe émirati en Egypte. Dans ce pays, le géant de l’immobilier a réalisé en effet des investissements coûteux et perdu beaucoup d’argent ces deniers mois. L’autre raison qui a provoqué ce gel serait liée aux difficultés rencontrées par Emaar pour obtenir des terrains en Algérie.

            En réalité, le gouvernement algérien aurait émis des réserves sur les capacités du groupe émirati à réaliser les projets présentés, estimés à plus de 20 milliards de dollars. Le groupe aurait rencontré des difficultés à lever les fonds nécessaires pour le développement de ses projets et l’Etat algérien n’a pas souhaité les financer.

            La décision du groupe Emaar constitue un coup dur pour l’économie algérienne qui pourrait se traduire par des pertes de points de croissance dès l’année prochaine. Hormis les hydrocarbures, le gouvernement tablait, en effet, sur les investissements des géants immobiliers du Golfe pour booster la croissance et renforcer l’emploi.

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            • #7
              Démenti du directeur EMAAR Algerie

              Echourouk

              En résumé: EMAAR est bien décidé a mené à terme ses projets et que les longs délais liés à l'indemnisation des terrains étaient prévisibles.
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                Ses informations pourraient être distillées juste pour mettre la pression sur le les autorités algerienne afin de lever les obstacles.

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