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Comment les adolescents sont «appâtés»!

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  • Comment les adolescents sont «appâtés»!

    Les parents ne déclarent que rarement, si ce n’est en retard, la disparition de leurs enfants.

    Mettant à exécution une stratégie, essentiellement basée sur le renseignement et le recoupement d’informations, les services de sécurité en charge de la lutte antiterroriste ont élaboré, bien avant le mois de Ramadhan dernier, une nouvelle stratégie. Cette stratégie consiste à empêcher le recrutement par le Gspc d’adolescents. Une proie facile pour le Gspc en quête de kamikazes. Bien avant les attentats perpétrés contre le Palais du gouvernement et à Bab Ezzouar, le 11 avril dernier, les éléments de Droukdel Abdelmalek alias Abou Mossaâb Abd El Ouadoud procédaient à l’endoctrinement des plus férus. Mais les donnes ont changé depuis l’allégeance du Gspc à Al Qaîda, en décembre 2006.

    Ayant échoué quant à la récupération des repentis qui ont choisi de répondre favorablement au processus de réconciliation nationale, le Gspc a constitué des réseaux ayant pour mission le recrutement d’adolescents, issus des quartiers populaires et populeux et qui, brusquement s’intéressent aux activités subversives. Dans une conférence organisée par le commandement de la Gendarmerie nationale à Boumerdès, le 23 octobre dernier, les autorités militaires, qui tentent de faire face à ce phénomène, se sont interrogées sur les motivations réelles ayant poussé certains adolescents à prendre le chemin des maquis.

    La question est: comment le Gspc arrive-t-il à endoctriner des adolescents? Il ressort de cette rencontre que les terroristes mettaient à profit la situation sociale des ces «innocents» pour les recruter.
    Dans un premier temps, le travail de ces «futures bombes humaines» consistait, en échange de 2000 à 3000DA par semaine, à surveiller les mouvements des forces de sécurité.


    La seconde phase consistait à l’endoctrinement par le respect de la religion avant de passer à la phase cruciale, celle du djihad. Des CD sont, par la suite, confiés à ces adolescents sur les attentats commis par le Gspc. Le but est d’impressionner. Une fois l’objectif atteint, ces réseaux logistiques passent aux choses sérieuses: changement de nom et entraînement dans des camps de fortune. Et le produit est fin prêt.

    C’est ainsi qu’à Constantine, pas moins de 40 jeunes âgés entre 17 et 20 ans de Sakiet Sidi Youcef, Ziadia et la cité Abdelkader ont pris la destination des maquis. Le même phénomène a eu lieu à Batna. 14 adolescents ne dépassant pas 20 ans ont été conduits aux maquis des Aurès. Selon des statistiques, près de 80 adolescents de Boumerdès, Tizi Ouzou et Bouira ont rejoint les maquis de la zone II ou zone Centre. Récemment, les services de sécurité ont enregistré le ralliement au Gspc de trois autres, au niveau de la zone 9. Derrière ce recrutement, les cellules dormantes. Pour les services de sécurité, ce phénomène doit être pris en considération, notamment par la population. Une prise de conscience sociale est souhaitée.

    Car, les services de la Gendarmerie nationale rencontrent, dans l’exercice de leurs fonctions, des difficultés. Les parents ne déclarent que rarement, si ce n’est en retard, la disparition de leurs enfants. D’ailleurs, il a fallu une action militaire pour déceler huit disparitions suspectes. Et depuis, quand une disparition est signalée, les services de sécurité procèdent à une étude psychologique du profil du disparu, basée sur le témoignage de ses proches. Une manière d’encadrer la nature de la disparition.

    Cette façon de procéder a permis aux services de sécurité de limiter les attentats terroristes. Boumerdès, par exemple, connaît ces derniers temps une certaine accalmie. Les maquis sont de plus en plus désertés. Les terroristes ont préféré, surtout après la neutralisation des chefs les plus redoutables, de se concentrer dans les massifs de Tizi Ouzou. En plus des sériats décimées à Cap Djinet, Sidi Daoud, Zemmouri, Les Issers et Tidjelabine, les services de sécurité contrôlent le terrain à Sidi Ali Bounab et Boghni. En outre, le démantèlement de plusieurs réseaux de recrutement et de soutien logistique y est pour beaucoup.

    Ikram GHIOUA pour l'Expression. (07-12-07)
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Bonsoir l'imprévisible !

    Ayant échoué quant à la récupération des repentis qui ont choisi de répondre favorablement au processus de réconciliation nationale, ...
    Ouais, Y en qui y croient

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    • #3
      Zaki, bonsoir l'ami

      Ravie de te lire

      Non mais sérieux, je trouve qu'il y a un peu de sport national dans l'article (extrapolation et juxtaposition par rapport à la mascarade nationale) mais bon que serait un bon algérien sans cette discipline .....

      Le recrutement des plus jeunes ne date pas d'aujourd'hui, c'est la pratique préférée des larves, ce sont les meilleures proies pour ces inqualifiables, les plus faciles, les plus accessibles, ça fait froid dans le dos la manières avec laquelle il procèdent.

      A cet âge là les jeunes sont tellement manipulables........

      C'est une défaillance sociale !!
      “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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      • #4
        Sentiment partagé, l'imprévisible !

        Il faut avouer quand même que la réconciliation a donné ses fruits

        Tu sais tout à l'heure quand tu as posté la carte de l'Algérie et que tu as dis "à vos ciseaux" (dans le topic qui parle d'Enrico...), je n'ai pas trouvé quelle partie découper de mon pays ! Je voulais découper ma région, mais ça laissait un trou dans la carte, ... C'était une très bonne idée l'imprévisible !

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        • #5
          Je ne dirais pas a vos ciseaux, mais plutot a EL HADA....Il ne reste qu'a prendre le 1er bateau harraga en direction de l'italie ou l'espagne.

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          • #6
            Ou sont mes vingt ans !! ces années ou je prenait la main de ma copine , ou sont passées ces années ou les Rues d'Alger étaient pleinnes d'amoureux !!toute cette joie d'antan cette joie de vivre ces jeunes qui ont choisis la mort ne l'avaient jamais goutté, la faute n'est pas au parents , la faute revient aux pouvoires publics qui ne font rien pour endiguer cette vague deferlante de wahabisme , qui s'abbat sur nous , un Islam nouveau est violant , qui n'a rien à voir avec l'islam de nos parents et grands parents.






            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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            • #7
              Bonjour Mouh

              Toutes ces belles choses ont besoin d'une stabilité sociale.

              Prérogatives irréalisables pour les ignorants et incapables qui peuplent El Mouradia.

              La représentation théâtrale médiocre qu'est la réconciliation nationale n'est que la traduction de l'échec des mammouths à faire face à leurs responsabilités constitutionnelles, garantir aux citoyens la jouissance pleine de leurs droits civiques

              L'illusion de la paix retrouvée va nous coûter plus cher que les années noires car les retombées psychologiques sont là devant nos yeux, des jeunes nés en pleins terreurs , ils ont grandis avec il ne connaissent qu'elle comment ne pas s'exprimer qu'au travers elle.

              Les pouvoirs publics maintiennent et entretiennent la fameuse "déferlante" afin de tenir le peuple sous couvert.

              La honte du siècle ne peu prendre une autre forme que celle de la "réconciliation nationale", une trahison sans égale !

              @Zaki17.

              Les récoltes avariées de la mascarade nationale n'a pas encore à dégager d'odeurs. Faut laisser le temps au temps.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Salut Mouhcouscous,

                Je trouve que c'est trop facile de tout mettre sur l'Etat. L'éducation des enfants relève d'abord de la responsabilité des parents.

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                • #9
                  Je trouve que c'est trop facile de tout mettre sur l'Etat. L'éducation des enfants relève d'abord de la responsabilité des parents.

                  Bonjour saidiadekabil ! qui a sorti ces gens là de la clandestinité,et grace à qui ils ont eu pignon sur Rue ? certe les parents ont une part de responsabilité, mais la ggrande résponsabilité c'est l Etat qui l'a commise , préoccupés par les détournements et les dilapidations des terrains , ils n'ont pas pu voir le danger arrivé .
                  ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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