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Beaucoup de centres commerciaux aux Etats-Unis ont renforcé jeudi leurs mesures de sécurité après la tuerie d'Omaha (Nebraska, centre) mais détecteurs de métaux ou fouilles à l'entrée ne sont pas à l'ordre du jour alors que la saison des achats de Noël bat son plein.
Huit employés et clients du "Westroads Mall", un grand centre commercial comptant 135 boutiques sur trois étages, ont été tués mercredi par un jeune de 19 ans, qui a ensuite retourné l'arme contre lui. Le tueur était armé d'un fusil d'assaut AK-47 qu'il avait camouflé dans ses vêtements.
Plusieurs "malls" ou centres commerciaux à travers le pays ont annoncé avoir renforcé leurs patrouilles de surveillance et certains ont détaillé leurs mesures de sécurité, allant des caméras à haute résolution capables de lire les plaques d'immatriculation sur les parkings, aux chiens renifleurs d'explosifs.
Toutefois la fusillade meurtrière n'a pas fait resurgir dans les médias le débat sur les armes qui sont en libre circulation aux Etats-Unis et la profession de la distribution n'apparaît pas prête à imposer à ses consommateurs des mesures de sécurité plus contraignantes.
"Ces actes de violence aveugle peuvent arriver n'importe où, dans les écoles, sur le lieu de travail, dans les bureaux de poste. Ce sont des événements qu'il est très difficile de prévenir", indique à l'AFP un des grands groupes exploitant des centres commerciaux, Simon Property Group.
"Nous ne pouvons pas demeurer le pays que nous sommes et que nous voulons être en termes de liberté si nous transformons les lieux publics en des forteresses armées", a commenté jeudi Paul McHale, secrétaire adjoint pour la Sécurité intérieure lors d'une conférence de presse.
L'organisation professionnelle des centres commerciaux, l'International Council for Shopping Centers, a eu dans le passé des réunions et mené des enquêtes avec des consommateurs pour évaluer ce qui est acceptable à leurs yeux en terme de sécurité.
"Nous vivons dans une société libre et les gens nous disent qu'ils ne veulent pas être entravés dans leur routine quotidienne", résume pour l'AFP Malachy Kavanagh, porte-parole de ce syndicat professionnel. "Les consommateurs seraient prêts" à accepter des mesures plus drastiques "si le gouvernement devait relever son niveau d'alerte au terrorisme", ajoute-t-il.
Après les attentats du 11-Septembre, les centres commerciaux ont renforcé leur sécurité: "Cela a inclus des caméras de surveillance plus performantes, des relations plus étroites avec la police locale, des exercices en cas d'alerte, des inspections de camions de livraisons, le remplacement des poubelles standards par des poubelles anti-explosions", explique M. Kavanagh.
Le centre commercial d'Omaha venait d'ailleurs de recevoir, comme d'autres "malls" dans le pays, un soutien financier de 45.000 dollars pour améliorer sa sécurité, précise à l'AFP Amy Kudwa, porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure.
Ce ministère devait tenir jeudi une conférence téléphonique avec des représentants de la distribution pour évoquer les leçons à tirer de la fusillade d'Omaha.
Début novembre, le FBI avait averti que les centres commerciaux pouvaient être la cible d'attaques par Al-Qaïda, en précisant toutefois ne pas avoir de menaces précises.
En pleine saison des achats de Noël, il est peu probable de voir à l'entrée des centres commerciaux des gardes fouiller le sac des visiteurs comme dans certains musées ou imposer un passage sous un détecteur métallique comme dans les administrations. Même si plusieurs fusillades sont survenues cette année dans des centres commerciaux cette année: 5 morts dans l'Utah, 2 au Texas.
"Nous espérons que nous n'en arriverons pas là", souhaite le syndicat des centres de commerciaux.
source : AFP
Huit employés et clients du "Westroads Mall", un grand centre commercial comptant 135 boutiques sur trois étages, ont été tués mercredi par un jeune de 19 ans, qui a ensuite retourné l'arme contre lui. Le tueur était armé d'un fusil d'assaut AK-47 qu'il avait camouflé dans ses vêtements.
Plusieurs "malls" ou centres commerciaux à travers le pays ont annoncé avoir renforcé leurs patrouilles de surveillance et certains ont détaillé leurs mesures de sécurité, allant des caméras à haute résolution capables de lire les plaques d'immatriculation sur les parkings, aux chiens renifleurs d'explosifs.
Toutefois la fusillade meurtrière n'a pas fait resurgir dans les médias le débat sur les armes qui sont en libre circulation aux Etats-Unis et la profession de la distribution n'apparaît pas prête à imposer à ses consommateurs des mesures de sécurité plus contraignantes.
"Ces actes de violence aveugle peuvent arriver n'importe où, dans les écoles, sur le lieu de travail, dans les bureaux de poste. Ce sont des événements qu'il est très difficile de prévenir", indique à l'AFP un des grands groupes exploitant des centres commerciaux, Simon Property Group.
"Nous ne pouvons pas demeurer le pays que nous sommes et que nous voulons être en termes de liberté si nous transformons les lieux publics en des forteresses armées", a commenté jeudi Paul McHale, secrétaire adjoint pour la Sécurité intérieure lors d'une conférence de presse.
L'organisation professionnelle des centres commerciaux, l'International Council for Shopping Centers, a eu dans le passé des réunions et mené des enquêtes avec des consommateurs pour évaluer ce qui est acceptable à leurs yeux en terme de sécurité.
"Nous vivons dans une société libre et les gens nous disent qu'ils ne veulent pas être entravés dans leur routine quotidienne", résume pour l'AFP Malachy Kavanagh, porte-parole de ce syndicat professionnel. "Les consommateurs seraient prêts" à accepter des mesures plus drastiques "si le gouvernement devait relever son niveau d'alerte au terrorisme", ajoute-t-il.
Après les attentats du 11-Septembre, les centres commerciaux ont renforcé leur sécurité: "Cela a inclus des caméras de surveillance plus performantes, des relations plus étroites avec la police locale, des exercices en cas d'alerte, des inspections de camions de livraisons, le remplacement des poubelles standards par des poubelles anti-explosions", explique M. Kavanagh.
Le centre commercial d'Omaha venait d'ailleurs de recevoir, comme d'autres "malls" dans le pays, un soutien financier de 45.000 dollars pour améliorer sa sécurité, précise à l'AFP Amy Kudwa, porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure.
Ce ministère devait tenir jeudi une conférence téléphonique avec des représentants de la distribution pour évoquer les leçons à tirer de la fusillade d'Omaha.
Début novembre, le FBI avait averti que les centres commerciaux pouvaient être la cible d'attaques par Al-Qaïda, en précisant toutefois ne pas avoir de menaces précises.
En pleine saison des achats de Noël, il est peu probable de voir à l'entrée des centres commerciaux des gardes fouiller le sac des visiteurs comme dans certains musées ou imposer un passage sous un détecteur métallique comme dans les administrations. Même si plusieurs fusillades sont survenues cette année dans des centres commerciaux cette année: 5 morts dans l'Utah, 2 au Texas.
"Nous espérons que nous n'en arriverons pas là", souhaite le syndicat des centres de commerciaux.
source : AFP