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L'Association israélienne des droits civiques s'alarme de la "montée du racisme envers les citoyens arabes d'Israël", dans son rapport annuel publié samedi.
"Le racisme au sein de la population juive envers les citoyens arabes d'Israël, dans tous ses aspects, est en hausse constante", affirme le rapport, se basant sur différentes enquêtes d'opinion.
Il cite à cet effet un sondage publié en septembre 2007 par le Centre israélien de la démocratie selon lequel 55% des Juifs israéliens sont d'accord pour encourager des Arabes israéliens à émigrer.
78% des personnes juives interrogées sont contre la participation de partis représentatifs de la population arabe au gouvernement.
Par ailleurs, 75% de Juifs israéliens ne voudraient pas en 2006 que des Arabes habitent leur immeuble (contre 57,5% en 2005) et 61,5% ne voudraient pas d'amis arabes (45,5% en 2005), selon une étude du centre de "lutte contre le racisme" anti-arabe, publiée cette année et citée par l'association.
55,5% des Juifs israéliens sont en faveur d'une séparation totale entre juifs et arabes dans des lieux de divertissement, selon cette étude.
Le centre relevait par ailleurs en 2006 une hausse de 21% des incidents anti-arabes, se chiffrant à 274 en 2006, contre 225 en 2005.
Selon une troisième enquête réalisée en 2004 par l'université de Haïfa dans le nord d'Israël, portant sur la jeunesse, 69% des élèves juifs pensent que les Arabes "ne sont pas intelligents", 75% estiment qu'ils sont violents et un tiers avouent en avoir peur.
"La peur, la haine et le racisme peuvent se traduire en actes, à commencer par des cris "+mort aux Arabes + dans les stades de football et jusqu'à des propositions de lois racistes au parlement", s'inquiète l'Association des droits civiques.
Les Arabes israéliens sont les descendants de Palestiniens restés sur leur terre au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Cette communauté compte 1,2 million de personnes soit près d'un cinquième de la population totale. Plusieurs rapports officiels israéliens et institutions telles que la Cour suprême ont admis que les Arabes israéliens étaient victimes de discriminations économiques et sociales.
La première enquête a été effectuée sur un échantillon d'un millier de personnes, avec une marge d'erreur de 3%, la seconde sur un échantillon de 500 personnes avec une marge d'erreur de 4,5% et la troisième parmi 1.600 lycéens.
Lemonde.fr
08/12/2007
"Le racisme au sein de la population juive envers les citoyens arabes d'Israël, dans tous ses aspects, est en hausse constante", affirme le rapport, se basant sur différentes enquêtes d'opinion.
Il cite à cet effet un sondage publié en septembre 2007 par le Centre israélien de la démocratie selon lequel 55% des Juifs israéliens sont d'accord pour encourager des Arabes israéliens à émigrer.
78% des personnes juives interrogées sont contre la participation de partis représentatifs de la population arabe au gouvernement.
Par ailleurs, 75% de Juifs israéliens ne voudraient pas en 2006 que des Arabes habitent leur immeuble (contre 57,5% en 2005) et 61,5% ne voudraient pas d'amis arabes (45,5% en 2005), selon une étude du centre de "lutte contre le racisme" anti-arabe, publiée cette année et citée par l'association.
55,5% des Juifs israéliens sont en faveur d'une séparation totale entre juifs et arabes dans des lieux de divertissement, selon cette étude.
Le centre relevait par ailleurs en 2006 une hausse de 21% des incidents anti-arabes, se chiffrant à 274 en 2006, contre 225 en 2005.
Selon une troisième enquête réalisée en 2004 par l'université de Haïfa dans le nord d'Israël, portant sur la jeunesse, 69% des élèves juifs pensent que les Arabes "ne sont pas intelligents", 75% estiment qu'ils sont violents et un tiers avouent en avoir peur.
"La peur, la haine et le racisme peuvent se traduire en actes, à commencer par des cris "+mort aux Arabes + dans les stades de football et jusqu'à des propositions de lois racistes au parlement", s'inquiète l'Association des droits civiques.
Les Arabes israéliens sont les descendants de Palestiniens restés sur leur terre au moment de la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Cette communauté compte 1,2 million de personnes soit près d'un cinquième de la population totale. Plusieurs rapports officiels israéliens et institutions telles que la Cour suprême ont admis que les Arabes israéliens étaient victimes de discriminations économiques et sociales.
La première enquête a été effectuée sur un échantillon d'un millier de personnes, avec une marge d'erreur de 3%, la seconde sur un échantillon de 500 personnes avec une marge d'erreur de 4,5% et la troisième parmi 1.600 lycéens.
Lemonde.fr
08/12/2007
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