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l’Algérie ne figure pas au rang des premiers clients des armes françaises

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  • l’Algérie ne figure pas au rang des premiers clients des armes françaises

    dimanche 9 décembre 2007.

    La facture établie par l’industrie militaire française au nom de l’Algérie grossit.

    Derniers chiffres officiels connus, les prises de commandes enregistrées en 2006 se sont élevées à 49,2 millions d’euros.

    Les livraisons effectives pour le compte du même exercice ont coûté à la trésorerie du ministère algérien de la Défense 26,9 millions d’euros.

    Arrêtés de fraîche date, ces indicateurs sont consignés dans le rapport au parlement français sur les exportations d’armement de la France en 2006. Présenté, ce week-end à Paris, par les porte-parole des ministères français de la Défense et des Affaires étrangères, le document fournit une photographie du commerce militaire de la France avec le monde.

    Volumineux de 268 pages, nourris de tableaux statistiques et de graphes, le rapport n’énumère pas l’Algérie au rang des premières destinations de son matériel militaire. En quête délibérée de diversification de ses marchés militaires, l’Algérie reste encore un client à factures lourdement russes.

    Depuis 1997, le classement des clients armement de Paris « évolue peu d’une année sur l’autre ». L’Algérie ne figure pas parmi les pays signataires des 26 prises de commandes reçues par les industriels français depuis 10 ans. Y figurent, côté arabe, par ordre d’importance des chèques, les Emirats arabes unis, l’Arabie Saoudite, le Maroc, l’Egypte et Oman. En 2006, l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Maroc et le Qatar ont passé des commandes consistantes.

    Entre janvier et décembre 2006, le « MDN » a passé aux industriels français pour 49,2 millions d’euros de commandes contre 45,8 en 2005, 13,8 en 2004, 44,7 en 2003, 40,9 en 2002. Autant de factures sans commune mesure avec celles, modestes, des années antérieures : 0,1 million en 1997, 1,1 en 1998, 27,7 en 1999, 6,4 en 2000 et 16,3 en 2001. En tout, les prises de commandes de la décennie ont pesé 245,9 millions d’euros. Un volume pas suffisant pour l’inscrire au tableau des premiers clients d’armement hexagonal.

    Dans le registre des livraisons - le matériel effectivement réceptionné par l’armée algérienne -, la hausse quadruple presque d’une année à l’autre. 26,9 millions d’euros en 2006 contre 7,4 en 2005. Les réceptions les plus importantes ont été enregistrées en 2001 (18,2), 2000 (16), 2004 (12,8), 2003 (12). Les plus modestes ont été acquises en 1999 (0,4 million), 1998 (2), 2002 (5,5) et 1997 (6,9). Soit une enveloppe globale de 108,2 millions.

    Comparé à celui des voisins maghrébins, le commerce militaire franco-algérien se prête à une comparaison aux indicateurs contrastés. Sur la période 1997-2006, les prises de commandes de l’armée royale représentent près du triple des commandes algériennes (689,5 millions d’euros) pour des livraisons effectives de 301,4 millions. Plus modestes, les commandes de l’armée tunisienne se sont chiffrées tout au long de cette période à 59,7 millions d’euros pour des livraisons de 67,6 millions (y figure un matériel commandé au titre des exercices antérieurs).

    Par armes, le commerce militaire franco-algérien a profité à l’armée de terre. Sur les 49,2 millions de commandes passés en 2006, 37,1 millions pour les forces terrestres et le reste (12,1) pour l’armée de l’air. Dans le registre des livraisons assurées entre janvier et décembre 2006, c’est l’armée de l’air qui s’est taillée la grosse part (24,6 millions), l’armée de terre glanant le reste (2,3 millions).

    Le Quotidien d’Oran

  • #2
    le Maroc et le Qatar ont passé des commandes consistantes.

    Ca n'avait pas été annulé, enfin je parle des avions, et à moins que cet article parle des autre machines de guerre.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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