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    Bouddha . Histoire et doctrine du bouddhisme

    Vers 560 avant notre ère, au nord de l’Inde, à la frontière de l’actuel Népal, naît Siddhârta Gautama Bouddha. Elevé dans un milieu princier, il décide à l’âge de 29 ans de renoncer au monde pour partir à la recherche de la Vérité.
    Méditant au pied du pipal, l’arbre sacré de l’Inde, Bouddha reçoit au bout de 49 jours l’Eveil (bodhi).
    Il comprend alors le mystère des souffrances du monde et annonce à ses disciples la « voie de la délivrance ».
    Le Bouddhisme est né et deviendra l’une des plus influentes doctrines religieuses de toute l’Asie.

    Des républiques plus égalitaires

    Aux environs de 600 avant notre ère, des groupements humains se fixent au nord de l’Inde. Des villes émergent et deviennent des centres d’artisanat et de commerce.
    Dans les plaines du Gange, ce sont des monarchies qui voient le jour. Le roi possède un caractère sacré et gouverne en s’appuyant sur les prêtres hindous et les castes privilégiées.

    Par contre, près de l’Himalaya et au nord-ouest de l’Inde, des tribus se constituent en républiques.
    Le pouvoir y est exercé par l’intermédiaire d’assemblées représentatives. Plus égalitaires et beaucoup plus tolérantes, ces républiques sont le berceau des fondateurs des deux sectes hétérodoxes les plus importantes en Inde :

    Bouddha et le bouddhisme
    Mahâvîra et le jaïnisme

    La vie de Bouddha

    Le Bouddha, qui signifie litteralement, en pâli et en sanskrit « L’Eveillé » a tout d’abord été un personnage historique.

    Fils du chef de la tribu « républicaine » des Sakyas, Siddhârta Gautama appartient par son père à la caste des princes et des guerriers (ksatriya).
    Il connaît le luxe princier mais préfère rapidement la contemplation aux jeux. Enfant très sensible, il s’élève bientôt contre l’injustice de la vieillesse, de la décrépitude et de la mort.

    A l’âge de 29 ans, il décide de renoncer au monde pour partir à la recherche de la Vérité.

    Marié à Yashodhara dont il a un fils, il quitte néanmoins son foyer. Il rencontre les plus grands maîtres brahmanes, des philosophes célèbres, mais reste insatisfait de leurs réponses et choisit de devenir ascète.

    Après six années de dures pénitences, il réalise la vanité de ces pratiques extrêmes et les abandonne pour aller s’asseoir sous un pipal. Il décide d’y rester jusqu’à ce qu’il atteigne son objectif.
    Au bout de 49 jours, il reçoit l’Eveil. Il résiste aux assauts des démons et peut ainsi comprendre le mystère des êtres et des souffrances de ce monde.

    Il devient ainsi l’ »Eveillé », l’ »Illuminé » : le Bouddha.

    Il se rend à Bénarès, haut lieu du savoir à son époque, et près de là, à Sarnath, fait son premier sermon, appelé la « Roue de la loi » (dharma), devant cinq disciples.

    Avec ces cinq moines est fondée la première communauté bouddhique, ou sangha. Bouddha repart prêcher dans de nombreux villages et villes de l’Inde. Sa femme et son fils, Rahul, adoptent cette nouvelle foi.

    Bouddha meurt en 487 avant notre ère en encourageant les moines à poursuivre et à diffuser son œuvre.

    La foi bouddhique

    Cette histoire de la vie de Bouddha est racontée dans les sutras, textes bouddhiques, qui contiennent l’enseignement du maître.

    Pour les bouddhistes, cependant, ce n’est là qu’une des existences vécues par le Bouddha. Selon la cosmologie bouddhique, l’univers est sans limites. Il renferme d’innombrables mondes qui se détruisent et se succèdent sans cesse.

    Dans ces derniers vivent, meurent et renaissent inlassablement les dieux et les êtres vivants. Le Bouddha a ainsi connu plusieurs vies antérieures dans des mondes différents, avant de choisir de renaître dans le village de Lumbini.

    La prédication de la Roue de la Loi contient le noyau de la foi bouddhique. Le Bouddha y enseigne les quatre vérités nobles :

    Le monde est plein de souffrances
    La souffrance vient des désirs de l’homme
    La renonciation au désir ouvre le chemin du salut
    Ce salut n’est possible que si l’on suit la voie des huit principes
    Les huit nobles principes sont les suivants :

    La compréhension juste
    La pensée juste
    La parole juste
    L’action juste
    Le moyen d’existence juste
    L’effort juste
    L’attention juste
    La concentration juste
    En les appliquant, on entre dans la voie moyenne, celle de la vie équilibrée.

    Ce que le Bouddha veut montrer, c’est que ni la vie aisée de prince ni les privations de l’ascète ne servent dans la quête spirituelle de l’homme.
    Chacun avec ses moyens peut atteindre la Vérité.

    La Roue de la Vie

    Le dragon est le dieu du Mal tibétain. Dans la mythologie bouddhique, la Roue de la Vie tourne comme notre univers dans le Cosmos.

    Les six secteurs qui la divisent montrent les six possibilités de réincarnation :

    Le monde des dieux
    En enfer
    Chez les hommes
    Chez les animaux
    Chez les Titans
    Chez les Pretas

    Le Bouddhisme : une réaction contre l’Hindouisme

    Contrairement à l’hindouisme de l’époque, le bouddhisme n’implique pas d’enseignement long et complexe. Ses principes sont faciles à comprendre et à appliquer. Il utilise des langues populaires et non la langue sacrée rituelle, le sanskrit.
    C’est une pensée ouverte à tous. A l’inverse, dans l’hindouisme de l’époque, les brahmanes ont le quasi-monopole des textes sacrés, et les rites ne sont accessibles qu’à de rares privilégiés.

    Le bouddhisme, comme le jaïnisme, né à la même époque, apparaît en réaction à ces pratiques, et s’adresse aux laissés-pour-compte du brahmanisme : les riches marchands socialement infériorisés, les agriculteurs et serviteurs méprisés, les femmes…

    Le Bouddha rejette la caste. Pour lui, le karman (l’action), d’après lequel la destinée d’un être vivant est conditionnée par ses actions passées, ses vies antérieures, n’est pas là pour justifier la place de chacun dans la société.
    Sa vocation est d’ouvrir aux humains la voie du salut, lesquels le trouveront dans la réalisation du nirvana parfait c’est-à-dire l’extinction totale des désirs.

    Les moines bouddhistes vivent dans des monastères qui deviennent des lieux d’enseignement concurrents de ceux des brahmanes. On y accepte toutes les castes et même les femmes.

    Bouddha s’est toujours opposé à ce qu’on le déifie. Les lieux de son dernier passage sur terre sont cependant devenus des centres de pèlerinage.
    Les fidèles vont notamment à Gaya, dans l’actuel Bihar. Le parc aux Daims, où il fit son premier sermon existe encore à Sarnath.

    Mahâvîra et le jaïnisme

    C’est en 539 avant notre ère que Mahâvîra naît à Kundagrama, en Inde. Comme le Bouddha, c’est un jeune prince issu d’une république, marié et père d’un enfant. Lui aussi, renonce à tout pour entamer une quête spirituelle.

    Il passe par une période d’extrême auto-mortification : il médite nu, sans bouger, ni boire…
    A 43 ans, il atteint la connaissance et devient Jina, le « Conquérant ».
    Il meurt à 72 ans, ayant fait de nombreux disciples, appelés les jaina.

    Il prêche l’obéissance à cinq règles :

    Non-violence
    Droiture
    Honnêteté
    Pauvreté
    Chasteté
    Il rejette la caste et les Veda et popularise surtout l’idée de non-violence. Le jaïnisme a entraîné la vogue du végétarisme en Inde.

    Le bouddhisme Tibétain

    Les missionnaires bouddhistes ont importé leur doctrine en Chine au premier siècle de l’ère chrétienne.

    A partir du Vie siècle, l’empereur Wu Liang se convertit au bouddhisme. La doctrine se répand alors en Corée puis au Japon où elle est devenue religion d’Etat au VIIe siècle.

    Le bouddhisme a été introduit au Tibet au VIIIe siècle. Le dalaï-lama, le chef religieux et spirituel de la communauté tibétaine, est un véritable dieu vivant, un bodhisattva.

    Le bouddhisme demeure toujours la composante essentielle du nationalisme tibétain.

    Comme toutes les autres formes du bouddhisme, celui du Tibet repose sur la loi de la réincarnation (Samsâra) et sur celle de l’enchaînement perpétuel des causes et des effets (Karma).

    Les cérémonies bouddhiques tibétaines ont lieu dans des temples très ornés aux murs couverts de fresques.

    En 1959, l’armée chinoise envahit le Tibet. Depuis cette date, les monastères tibétains sont devenus des forteresses de résistance non-violente à l’occupation.

    En 1989, le prix Nobel de la paix a été attribué au dalaï-lama, en exil en Inde. Malgré les persécutions chinoises, le bouddhisme s’est conforté au Tibet.

    V.B (24.10.2005)

    Source : dinosoria.com

  • #2
    "Facile à voir sont les fautes d'autrui, celles du soi sont plus difficile.."
    bouddha

    cette pensée universelle se retrouve dans la plupart des religions d'ailleurs


    " PURETE ET IMPURETE SONT PERSONNELLES, NUL NE PEUT PURIFER AUTRUI"

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    • #3
      TROIS CORBEILLES ou la TRIPLE CORBEILLE:

      La Triple Corbeille (Tripitaka) est le nom générique du Canon bouddhique ; elle comprend les Traités de la discipline bouddhique,
      Vinaya pitaka: les Dits du Bouddha,
      Sûtra pitaka c'est à dire les dits de bouddha et des ses disciples,
      et les Traités de doctrine approfondie : Abhidharma pitaka.

      Commentaire

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