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Pour 5 milliards..t'as même pas un bol de lait à donner à ton gamin !
Au-delà de la polémique sur les excuses qu'aurait dû faire, ou pas, au nom de la France le président Sarkozy lors de sa dernière visite en Algérie, le côté économique a été decevant. On nous parle avec beaucoup de satisfaction de 5 milliards d'euros de contrats qui sur le plan du chômage et de l'investissement productif n'apporteront strictement rien.
Aucune PME ni PMI Algérienne n'a été touchée par ces différents projets, et ce sont ces dernières qui sont pourvoyeuses d'emplois. La France va nous construire clé en main des usines et nous aider à gérer certaines infrastructures, point final.
Et ce qui est plus frappant, ce sont toujours nos ressources fossiles (pétrole et gaz) qui interessent les investisseurs, qu'ils soient Français, Américains ou Chinois du reste. L'Agriculture et tout le secteur tertiaire (formation tourisme... etc) ont été oubliés délibéremment car leur retour sur investissement n'est pas si rapide que l'explotation des gigantesques gisements pétroliers ou gaziers.
Tout le monde se plait à répéter la même conclusion, l'Algérie est un pays riche avec une population pauvre et, ce n'est pas ces 5 milliards d'euros d'investissements qui vont changer quelque soit à cette triste réalité.
Nous sommes condamnés à avoir sur le papier des indices économiques des plus performants alors que des enfants habitant au coeur de la capitale partent tous les matins à l'école les ventres vides et doivent docilement se mettre au garde à vous pour entonner un hymne national sourd à toutes leurs angoisses faméliques.
Les millions de miséreux qui errent leur détéresse dans ce richissime pays, nont rien à branler des signatures de contrats paraphés sous les lambris dorés d'une république corrompue par un pouvoir définitivement disqualifié malgré ses laisons protectectrices hautement coupables, entretenues avec de nombreux partenaires frappés d'une avidité insatiable.
Au-delà de la polémique sur les excuses qu'aurait dû faire, ou pas, au nom de la France le président Sarkozy lors de sa dernière visite en Algérie, le côté économique a été decevant. On nous parle avec beaucoup de satisfaction de 5 milliards d'euros de contrats qui sur le plan du chômage et de l'investissement productif n'apporteront strictement rien.
Aucune PME ni PMI Algérienne n'a été touchée par ces différents projets, et ce sont ces dernières qui sont pourvoyeuses d'emplois. La France va nous construire clé en main des usines et nous aider à gérer certaines infrastructures, point final.
Et ce qui est plus frappant, ce sont toujours nos ressources fossiles (pétrole et gaz) qui interessent les investisseurs, qu'ils soient Français, Américains ou Chinois du reste. L'Agriculture et tout le secteur tertiaire (formation tourisme... etc) ont été oubliés délibéremment car leur retour sur investissement n'est pas si rapide que l'explotation des gigantesques gisements pétroliers ou gaziers.
Tout le monde se plait à répéter la même conclusion, l'Algérie est un pays riche avec une population pauvre et, ce n'est pas ces 5 milliards d'euros d'investissements qui vont changer quelque soit à cette triste réalité.
Nous sommes condamnés à avoir sur le papier des indices économiques des plus performants alors que des enfants habitant au coeur de la capitale partent tous les matins à l'école les ventres vides et doivent docilement se mettre au garde à vous pour entonner un hymne national sourd à toutes leurs angoisses faméliques.
Les millions de miséreux qui errent leur détéresse dans ce richissime pays, nont rien à branler des signatures de contrats paraphés sous les lambris dorés d'une république corrompue par un pouvoir définitivement disqualifié malgré ses laisons protectectrices hautement coupables, entretenues avec de nombreux partenaires frappés d'une avidité insatiable.