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Fermer ce parapluie ...de toutes les tentations!
Alger était sous des flots incessants depuis plus de trois jours. La nuit comme le jour, le ciel pris d'une furie rageuse, nous balancait sans état d'âme des tonnes d'eau, qui au lieu de purifier nos espaces pollués , aggravait dangereusement la situation précaire de notre vie au quotidien. Il faut être excellent slalomeur pour pouvoir progresser dans les rues de la capitale, car tous les trottoirs sont parsemés d'énormes cratères, obligeant les malheureux passants à faire des sauts forcés pas vraiment d'une trés grande élégance .
Une forêt de parapluies qui s'entrecroisent, se frôlent et finissent souvent par s'entrechoquer telles des lames d'escrimeurs fuyant le déluge et la douche publique fatale. Dans ce corps à corps automnal, une immense cohue voit le jour, recouverte d'une toit improvisé aux mille couleurs, tenu par des millers de bras fatigués par ce funambulisme imposé. Au détour d'une petite ruelle, un étranglement humain bloque toute avancée , j 'ai dû alors céder par galanterie la priorité à un couple qui venait dans le sens inverse de ma progression.
Un homme et une femme, habillés suivant les exigences les plus strictes des préscriptions religieuses. D'elle, on ne voyait rien, quant à lui, une barbe imposante surplombait une tenue des plus conventionnelles portait la-haut dans les montagnes lointaines du Tora bora afghan. Le tout protégé par un immense parapluie qui n'était pas du tout-mais pas du tout- aux normes des croyances de ces deux défenseurs de l'orthodoxie vestimentaire.
Hélas pour eux, faute d'inattention ou dans les égarements terrestres de leur précipitation et pour échapper à la noyade, ils étaient en train de faire gratuitement, grâce à leur parapluie, de la publicité à une célèbre marque de bière. Le message était des plus clairs et une myriade de bouteilles d'houblon alcoolisé se dessinaient sur toute la surface de leur toile imperméable.
Il faut rappeler que les textes sacrés sont clairs et qu'ils restent intemporels et immuables, et ils disent en substance: buveurs, fabricants et marchands d'alcool sont tous menacés des pires sanctions post mortem.
Ceci dit nos deux tourtereaux risquent d'échapper au braises de l'enfer, car il n'est fait nullement référence aux âmes perdues qui s'adonnent, même à leur insu, à la publicité des ces breuvages de la damnation. Encore faut-il savoir si dans le fait de les marchander, on n'a pas fait référencer implicitement aux gens qui en font la publicité. La problématique est des plus coriace et les interprétations tout aussi difficiles à décoder.
Le débat est ouvert et le collège infaillible d'El Azhar doit à mon avis se pencher sur cette épineuse question pour régler définitivent le dilemme de beaucoup gens; surtout par ces temps où les accessoires de notre vie quotidienne sont frappés d'estampilles publicitaires pas toujours du meilleur goût et pas vraiment hallal. Ceci dit, je rassure tous les puristes de la bonne bière, celle dont je viens de compter les tribulations Algéroise a un goût exquis même (surtout) dégustée sous une pluie battante divinement glacée.
L'histoire se termine bien, le gars et sa nana ont évité les affres du rhume et autres désagréables refroidissements fiévreux, grâce aux largesses d'une boisson vilipendée et frappée d'opprobre depuis que l'ivresse s'est substituée avec panache aux incantations religieuses islamiques pas du tout enivrantes pour les impénitents de mon espèce.
Alger était sous des flots incessants depuis plus de trois jours. La nuit comme le jour, le ciel pris d'une furie rageuse, nous balancait sans état d'âme des tonnes d'eau, qui au lieu de purifier nos espaces pollués , aggravait dangereusement la situation précaire de notre vie au quotidien. Il faut être excellent slalomeur pour pouvoir progresser dans les rues de la capitale, car tous les trottoirs sont parsemés d'énormes cratères, obligeant les malheureux passants à faire des sauts forcés pas vraiment d'une trés grande élégance .
Une forêt de parapluies qui s'entrecroisent, se frôlent et finissent souvent par s'entrechoquer telles des lames d'escrimeurs fuyant le déluge et la douche publique fatale. Dans ce corps à corps automnal, une immense cohue voit le jour, recouverte d'une toit improvisé aux mille couleurs, tenu par des millers de bras fatigués par ce funambulisme imposé. Au détour d'une petite ruelle, un étranglement humain bloque toute avancée , j 'ai dû alors céder par galanterie la priorité à un couple qui venait dans le sens inverse de ma progression.
Un homme et une femme, habillés suivant les exigences les plus strictes des préscriptions religieuses. D'elle, on ne voyait rien, quant à lui, une barbe imposante surplombait une tenue des plus conventionnelles portait la-haut dans les montagnes lointaines du Tora bora afghan. Le tout protégé par un immense parapluie qui n'était pas du tout-mais pas du tout- aux normes des croyances de ces deux défenseurs de l'orthodoxie vestimentaire.
Hélas pour eux, faute d'inattention ou dans les égarements terrestres de leur précipitation et pour échapper à la noyade, ils étaient en train de faire gratuitement, grâce à leur parapluie, de la publicité à une célèbre marque de bière. Le message était des plus clairs et une myriade de bouteilles d'houblon alcoolisé se dessinaient sur toute la surface de leur toile imperméable.
Il faut rappeler que les textes sacrés sont clairs et qu'ils restent intemporels et immuables, et ils disent en substance: buveurs, fabricants et marchands d'alcool sont tous menacés des pires sanctions post mortem.
Ceci dit nos deux tourtereaux risquent d'échapper au braises de l'enfer, car il n'est fait nullement référence aux âmes perdues qui s'adonnent, même à leur insu, à la publicité des ces breuvages de la damnation. Encore faut-il savoir si dans le fait de les marchander, on n'a pas fait référencer implicitement aux gens qui en font la publicité. La problématique est des plus coriace et les interprétations tout aussi difficiles à décoder.
Le débat est ouvert et le collège infaillible d'El Azhar doit à mon avis se pencher sur cette épineuse question pour régler définitivent le dilemme de beaucoup gens; surtout par ces temps où les accessoires de notre vie quotidienne sont frappés d'estampilles publicitaires pas toujours du meilleur goût et pas vraiment hallal. Ceci dit, je rassure tous les puristes de la bonne bière, celle dont je viens de compter les tribulations Algéroise a un goût exquis même (surtout) dégustée sous une pluie battante divinement glacée.
L'histoire se termine bien, le gars et sa nana ont évité les affres du rhume et autres désagréables refroidissements fiévreux, grâce aux largesses d'une boisson vilipendée et frappée d'opprobre depuis que l'ivresse s'est substituée avec panache aux incantations religieuses islamiques pas du tout enivrantes pour les impénitents de mon espèce.