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PARIS - La Libye envisage d'acheter à la France 14 avions de combat Rafale, ainsi que 35 hélicoptères et d'autres équipements militaires, pour un montant total de 4,5 milliards d'euros, a annoncé lundi soir à l'AFP une source à la présidence française.
Les deux pays ont signé "un mémorandum d'intentions" fixant une liste d'équipements, dont les Rafale et les hélicoptères, qui doit "faire l'objet d'une négociation exclusive d'ici au 1er juillet", a-t-on précisé de même source, au premier jour de la visite en France du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Cette liste comprend "14 Rafale, 35 hélicoptères dont des Tigre et Fennec, six navires, des véhicules blindés, des radars de défense anti-aérienne, et la remise à niveau des Mirage F-1" qui avaient été vendus à la Libye, a-t-on précisé.
La vente de Rafale, si elle se concrétisait, serait la première à un pays étranger pour l'avion de combat polyvalent français de Dassault Aviation qui n'a jamais rencontré de succès à l'exportation.
Lors de la signature d'une dizaine de contrats lundi soir, en présence du dirigeant libyen et du président Nicolas Sarkozy, la présidence française avait, de fait, annoncé "un memorandum" sur la coopération dans le domaine de l'armement, qui liait la Libye dans une "négociation exclusive" avec Paris, mais aucune précision n'avait été communiquée.
Le nom du Rafale n'avait pas été prononcé, alors que la Libye a marqué son intérêt pour ce biréacteur qui équipe déjà en partie l'armée française.
La Libye, qui avait acheté plus d'une centaine de Mirage français au début des années 1970, juste après le coup d'Etat de Kadhafi, cherche à moderniser ses forces armées après des années d'embargo du à son soutien au terrorisme.
La Libye avait déjà confirmé avoir commandé des missiles anti-char Milan de conception française pour plus de 150 millions d'euros après la libération des infirmières bulgares, en juillet.
Des voix se sont élevées en France pour dénoncer les ventes d'armes à Tripoli. Mais Paris souligne que ce sujet n'est plus un "tabou" depuis qu'un embargo européen sur les armes a été levé en 2004, et que d'autres pays occidentaux sont déjà sur les rangs pour équiper les Libyens.
Dans le domaine civil, les deux pays ont signé un accord de coopération nucléaire, confirmant un "mémorandum" paraphé en juillet lors de la visite de M. Sarkozy à Tripoli, prévoyant à terme "la fourniture d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires pour le dessalement de l'eau de mer".
Tripoli a aussi confirmé la commande de 21 appareils Airbus de différents types, pour un montant catalogue de près de 3,2 milliards de dollars.
Les deux pays ont signé "un mémorandum d'intentions" fixant une liste d'équipements, dont les Rafale et les hélicoptères, qui doit "faire l'objet d'une négociation exclusive d'ici au 1er juillet", a-t-on précisé de même source, au premier jour de la visite en France du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Cette liste comprend "14 Rafale, 35 hélicoptères dont des Tigre et Fennec, six navires, des véhicules blindés, des radars de défense anti-aérienne, et la remise à niveau des Mirage F-1" qui avaient été vendus à la Libye, a-t-on précisé.
La vente de Rafale, si elle se concrétisait, serait la première à un pays étranger pour l'avion de combat polyvalent français de Dassault Aviation qui n'a jamais rencontré de succès à l'exportation.
Lors de la signature d'une dizaine de contrats lundi soir, en présence du dirigeant libyen et du président Nicolas Sarkozy, la présidence française avait, de fait, annoncé "un memorandum" sur la coopération dans le domaine de l'armement, qui liait la Libye dans une "négociation exclusive" avec Paris, mais aucune précision n'avait été communiquée.
Le nom du Rafale n'avait pas été prononcé, alors que la Libye a marqué son intérêt pour ce biréacteur qui équipe déjà en partie l'armée française.
La Libye, qui avait acheté plus d'une centaine de Mirage français au début des années 1970, juste après le coup d'Etat de Kadhafi, cherche à moderniser ses forces armées après des années d'embargo du à son soutien au terrorisme.
La Libye avait déjà confirmé avoir commandé des missiles anti-char Milan de conception française pour plus de 150 millions d'euros après la libération des infirmières bulgares, en juillet.
Des voix se sont élevées en France pour dénoncer les ventes d'armes à Tripoli. Mais Paris souligne que ce sujet n'est plus un "tabou" depuis qu'un embargo européen sur les armes a été levé en 2004, et que d'autres pays occidentaux sont déjà sur les rangs pour équiper les Libyens.
Dans le domaine civil, les deux pays ont signé un accord de coopération nucléaire, confirmant un "mémorandum" paraphé en juillet lors de la visite de M. Sarkozy à Tripoli, prévoyant à terme "la fourniture d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires pour le dessalement de l'eau de mer".
Tripoli a aussi confirmé la commande de 21 appareils Airbus de différents types, pour un montant catalogue de près de 3,2 milliards de dollars.