« Nous savions que le Conseil constitutionnel était visé »
Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, a révélé que les services de sécurité savaient, depuis des mois, que le siège du Conseil constitutionnel figurait parmi les cibles des groupes terroristes. On peut donc s’interroger sur la facilité avec laquelle le lieu a été touché.
Le ministre de l’Intérieur a précisé, lors d’une conférence de presse, tenue hier après-midi au centre international de presse, que les services de sécurité savaient, depuis longtemps, que de nombreux sites officiels étaient visés par l’organisation d’Al Qaida, parmi eux le Conseil constitutionnel, et il a indiqué que des éléments des réseaux terroristes démantelés par les services de sécurité « nous avaient indiqué que le Conseil constitutionnel figurait dans le plan des terroristes ».
Le ministre de l’Intérieur, qui était accompagné du ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a défendu les services de sécurité spécialisés dans la lutte antiterroriste, car « ils ont acquit une grande capacité d’infiltration des groupes terroristes, et ils sont parvenus à affaiblir un grand nombre de ces groupes ».
Concernant le bilan des deux opérations, Zerhouni a indiqué qu’elles avaient causé la mort de 22 personnes et blessé 177 autres, dont 12 morts à Hydra et 10 à El Biar. Il a également affirmé qu’aucun fonctionnaire des Nations unies n’avait trouvé la mort, alors que la porte-parole des Nations unies, Marie Okabe, avait indiqué qu’au moins quatre fonctionnaires des bureaux d’Alger avaient été tués lors de l’attentat.
Le ministre a indiqué que trois ressortissants asiatiques avaient péri à Hydra, alors qu’ils passaient par le lieu de l’incident, au moment de l’explosion, et il a ajouté que trois fonctionnaires des Nations unies avaient été blessés, deux d’origine sénégalaise et une femme libanaise.
Par ailleurs, un dernier communiqué du ministère de l’Intérieur parvenu dans la soirée d’hier fait état d’un bilan provisoire de 26 morts et 177 blessés.
12-12-2007
Par H. Yes/ Traduit par F.L
Le ministre de l’Intérieur, Yazid Zerhouni, a révélé que les services de sécurité savaient, depuis des mois, que le siège du Conseil constitutionnel figurait parmi les cibles des groupes terroristes. On peut donc s’interroger sur la facilité avec laquelle le lieu a été touché.
Le ministre de l’Intérieur a précisé, lors d’une conférence de presse, tenue hier après-midi au centre international de presse, que les services de sécurité savaient, depuis longtemps, que de nombreux sites officiels étaient visés par l’organisation d’Al Qaida, parmi eux le Conseil constitutionnel, et il a indiqué que des éléments des réseaux terroristes démantelés par les services de sécurité « nous avaient indiqué que le Conseil constitutionnel figurait dans le plan des terroristes ».
Le ministre de l’Intérieur, qui était accompagné du ministre de la Communication, Abderrachid Boukerzaza, a défendu les services de sécurité spécialisés dans la lutte antiterroriste, car « ils ont acquit une grande capacité d’infiltration des groupes terroristes, et ils sont parvenus à affaiblir un grand nombre de ces groupes ».
Concernant le bilan des deux opérations, Zerhouni a indiqué qu’elles avaient causé la mort de 22 personnes et blessé 177 autres, dont 12 morts à Hydra et 10 à El Biar. Il a également affirmé qu’aucun fonctionnaire des Nations unies n’avait trouvé la mort, alors que la porte-parole des Nations unies, Marie Okabe, avait indiqué qu’au moins quatre fonctionnaires des bureaux d’Alger avaient été tués lors de l’attentat.
Le ministre a indiqué que trois ressortissants asiatiques avaient péri à Hydra, alors qu’ils passaient par le lieu de l’incident, au moment de l’explosion, et il a ajouté que trois fonctionnaires des Nations unies avaient été blessés, deux d’origine sénégalaise et une femme libanaise.
Par ailleurs, un dernier communiqué du ministère de l’Intérieur parvenu dans la soirée d’hier fait état d’un bilan provisoire de 26 morts et 177 blessés.
12-12-2007
Par H. Yes/ Traduit par F.L
Commentaire