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Le Monde :" Le pouvoir algérien n'a rien réglé"

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  • Le Monde :" Le pouvoir algérien n'a rien réglé"

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    Image Al-Qaida au Maghreb islamique a revendiqué les deux attentats perpétrés mardi 11 décembre à Alger "contre les croisés et les apostats". Huit mois après les attentats du 11 avril contre le palais du gouvernement et un commissariat de police dans cette même ville, les djihadistes ont attaqué deux nouvelles cibles dans la capitale algérienne : le Conseil constitutionnel et la Cour suprême, et une cible internationale, la plus symbolique qu'ils pouvaient viser, l'ONU.


    "Nous annonçons à la nation musulmane la bonne nouvelle : le succès de deux opérations martyres perpétrées par deux héros à Alger pour défendre la nation de l'islam et humilier les croisés et leurs agents, les esclaves des Etats-Unis et les fils de France", écrit Al-Qaida au Maghreb islamique, l'ex-Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC) algérien. "Choc, indignation et colère", a réagi Ban Ki-moon, le secrétaire général de l'ONU, dénonçant "une attaque lâche et abjecte".

    Ces attentats spectaculaires et meurtriers démontrent, d'une part, que le pouvoir algérien est loin d'avoir réglé la question de l'islamisme armé, et, d'autre part, qu'Al-Qaida continue de gagner en influence. Après la perte de son sanctuaire afghan en 2001, Al-Qaida ne peut que se satisfaire des succès de ses branches irakienne depuis 2003 (dont le premier attentat spectaculaire fut l'attaque contre le siège de l'ONU à Bagdad) et algérienne depuis 2007, sans compter son retour, aux côtés des talibans, sur les fronts afghan et pakistanais.

    En Algérie, la "sale guerre" civile s'est transformée, pour les islamistes les plus radicaux, en un combat inspiré par Oussama Ben Laden. Une nouvelle génération apparaît, avec de nouvelles méthodes. Les auteurs des attentats de 2007 n'ont pas connu les maquis du Front islamique du salut (FIS) des années 1990. Ils sont de la génération d'Al-Jazira et d'Internet, nourris d'images de Palestine, des guerres américaines en Afghanistan et en Irak, du conflit qui a opposé Israël au Hezbollah libanais. Ils s'opposent à la fois au pouvoir algérien et aux Etats-Unis, à Israël et à la France, l'ex-puissance coloniale. Ils pratiquent l'attentat-suicide - pour tuer aveuglément.

    Après avoir fait allégeance à Oussama Ben Laden en septembre 2006, le GSPC a hérité du label "Al-Qaida" en janvier 2007. Du 11-Avril au 11-Décembre, en huit mois parsemés d'autres attentats et d'une tentative d'assassinat du président Bouteflika, il ne lui aura pas fallu longtemps pour suivre la ligne tracée par Ben Laden. Le défi que pose le GSPC est multiple. En Algérie, ce sont à la fois des assauts contre le pouvoir et contre les Occidentaux ; hors d'Algérie, ce sont des attentats en France, réclamés dans chaque communiqué par les chefs d'Al-Qaida.
    Le Monde

  • #2
    le pouvoir algerien fait de sconcession.
    quand on voit les ancien terro s'enrichire et devenire des marchand et des des notable...................bonjour le moral des troupe.
    a quand le reveil

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