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Bonsoir
Larbi charef 30 ans, de Oued Ouchaieh, lui s’est fait exploser à Ben Aknoun.
Les auteurs des derniers attentats d’Alger viennent d’être identifiés. Il s’agit de Rabah Bechla, alias Ibrahim Abu Athmane, âgé de 64 ans. Ce qui fait de lui le plus vieux kamikaze au monde. Celui-ci s’est fait exploser contre le siège du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), dans «le quartier vert» de Hydra. Rabah Bechla, originaire de Réghaïa, avait rejoint les maquis en 1996. Il activait, selon des sources sécuritaires, au sein de la phalange Al-Ansar dans la région de Boumerdès. Cependant, les mêmes sources ont révélé que tout en étant au maquis, il ne poursuivait aucune activité militaire depuis 5 ans au sein du Gspc. Le groupe terroriste ne comptait plus sur ses services en raison de son âge très avancé.
Le kamikaze ayant perpétué l’attentat contre le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun est Larbi Charef, alias Abd Arrahmane Abu Abd Ennasser El Assemmi, âgé de 30 ans. Il était originaire de Oued Ouchaieh dans la commune d’El-Harrach (Alger).
Il a été arrêté en 2005 et mis en prison pour soutien aux réseaux terroristes. Membre actif de la Katibet En-Nour, il a été libéré en 2006 avant de rejoindre le maquis.
Les photos des deux kamikazes d’Alger ont été mises en ligne hier sur un site islamiste. L’un des deux, avec barbe blanche, apparaît nettement «hors normes». Il casse l’image du prototype du kamikaze. Existe-t-il un profil idéal pour être kamikaze? Quel est l’âge «propice» pour se porter volontaire à commettre un tel acte? Et enfin, qu’est-ce qui pousse réellement un «non-jeune» à se faire exploser? Le profil des kamikazes des derniers attentats perpétrés à Alger remet sur la table cette série de questionnements. Est-on en droit d’estimer que le Gspc faute de recrues «fraîches» fasse appel maintenant à des «retraités» qui certes n’ont sans doute plus rien à perdre?
Cet homme, de 64 ans illustre cette réalité. Qui est exactement cet individu? Jamais, un attentat n’a été commis en Algérie par un kamikaze de 64 ans. Autrement dit, Ibrahim Abu Athmane, reste le plus vieux kamikaze qu’a connu l’Algérie, ose-t-on dire. Les différents attentats kamikazes, perpétrés en Algérie, ont été l’oeuvre des jeunes, voire d’adolescents. Ces derniers étant donc faciles, plus vulnérable à endoctriner. Même du point de vue psychologique, les jeunes et les adolescents sont plus fragiles et plus faciles à convaincre. A titre illustratif, le kamikaze qui s’est fait exploser à la caserne des gardes-côtes à Dellys, était un enfant de 15 ans.
Les psychologues, sociologues, politologues et même religieux ont tous essayé d’avancer des analyses pour expliquer le profil de l’auteur. Cela a été justifié par le milieu dans lequel il vivait. Il a évolué dans le triangle: école, mosquée et maison familiale. Côté études, on a confirmé que le kamikaze de 15 ans était excellent, notamment en éducation islamique et en langue arabe. Le jeune Nabil était un vrai fidèle. Il se rendait régulièrement à la mosquée, notamment lors de la prière de l’aube (El-Fadjr). Il prenait part aux Halakates qui se tiennent à la mosquée. Cela sous-entend qu’il vivait sous l’influence d’un milieu traditionaliste conjuguée à une forte pression islamiste. Ce qui ne saurait être le cas d’un homme au crépuscule de sa vie. Un être humain, âgé, construit, au fil des années, une personnalité très solide. Il serait difficile de le convaincre de se faire exploser. Comment a-t-on pu l’enrôler? Comment a t-on pu le convaincre à se porter candidat à un attentat kamikaze? Dans quel état psychologique se trouvait-il avant de passer à l’acte? Un acte kamikaze est une action de destruction de soi. C’est une autodestruction. Cela peut aussi être dû au fait que le kamikaze - avant ou au moment de l’acte - se trouve en pleine désorganisation mentale. Il se trouve dans une situation qui n’est pas normale. Toute action kamikaze est induite par des faits référencés. A certaine(s) idéologie(s), doctrine(s) et croyance(s). Le kamikaze se donne la mort pour une cause juste de son point de vue.
Il la partage, également, avec ses chefs, ses co-équipiers. De nature, la personne n’est pas née pour tuer. Elle n’est pas née pour se faire exploser. Celui qui se fait exploser et tuer est quelqu’un qui a été endoctriné. Il est préparé, manipulé. Il y a lieu de souligner aussi la situation socio-économique du kamikaze.
L'Expression
Larbi charef 30 ans, de Oued Ouchaieh, lui s’est fait exploser à Ben Aknoun.
Les auteurs des derniers attentats d’Alger viennent d’être identifiés. Il s’agit de Rabah Bechla, alias Ibrahim Abu Athmane, âgé de 64 ans. Ce qui fait de lui le plus vieux kamikaze au monde. Celui-ci s’est fait exploser contre le siège du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR), dans «le quartier vert» de Hydra. Rabah Bechla, originaire de Réghaïa, avait rejoint les maquis en 1996. Il activait, selon des sources sécuritaires, au sein de la phalange Al-Ansar dans la région de Boumerdès. Cependant, les mêmes sources ont révélé que tout en étant au maquis, il ne poursuivait aucune activité militaire depuis 5 ans au sein du Gspc. Le groupe terroriste ne comptait plus sur ses services en raison de son âge très avancé.
Le kamikaze ayant perpétué l’attentat contre le Conseil constitutionnel à Ben Aknoun est Larbi Charef, alias Abd Arrahmane Abu Abd Ennasser El Assemmi, âgé de 30 ans. Il était originaire de Oued Ouchaieh dans la commune d’El-Harrach (Alger).
Il a été arrêté en 2005 et mis en prison pour soutien aux réseaux terroristes. Membre actif de la Katibet En-Nour, il a été libéré en 2006 avant de rejoindre le maquis.
Les photos des deux kamikazes d’Alger ont été mises en ligne hier sur un site islamiste. L’un des deux, avec barbe blanche, apparaît nettement «hors normes». Il casse l’image du prototype du kamikaze. Existe-t-il un profil idéal pour être kamikaze? Quel est l’âge «propice» pour se porter volontaire à commettre un tel acte? Et enfin, qu’est-ce qui pousse réellement un «non-jeune» à se faire exploser? Le profil des kamikazes des derniers attentats perpétrés à Alger remet sur la table cette série de questionnements. Est-on en droit d’estimer que le Gspc faute de recrues «fraîches» fasse appel maintenant à des «retraités» qui certes n’ont sans doute plus rien à perdre?
Cet homme, de 64 ans illustre cette réalité. Qui est exactement cet individu? Jamais, un attentat n’a été commis en Algérie par un kamikaze de 64 ans. Autrement dit, Ibrahim Abu Athmane, reste le plus vieux kamikaze qu’a connu l’Algérie, ose-t-on dire. Les différents attentats kamikazes, perpétrés en Algérie, ont été l’oeuvre des jeunes, voire d’adolescents. Ces derniers étant donc faciles, plus vulnérable à endoctriner. Même du point de vue psychologique, les jeunes et les adolescents sont plus fragiles et plus faciles à convaincre. A titre illustratif, le kamikaze qui s’est fait exploser à la caserne des gardes-côtes à Dellys, était un enfant de 15 ans.
Les psychologues, sociologues, politologues et même religieux ont tous essayé d’avancer des analyses pour expliquer le profil de l’auteur. Cela a été justifié par le milieu dans lequel il vivait. Il a évolué dans le triangle: école, mosquée et maison familiale. Côté études, on a confirmé que le kamikaze de 15 ans était excellent, notamment en éducation islamique et en langue arabe. Le jeune Nabil était un vrai fidèle. Il se rendait régulièrement à la mosquée, notamment lors de la prière de l’aube (El-Fadjr). Il prenait part aux Halakates qui se tiennent à la mosquée. Cela sous-entend qu’il vivait sous l’influence d’un milieu traditionaliste conjuguée à une forte pression islamiste. Ce qui ne saurait être le cas d’un homme au crépuscule de sa vie. Un être humain, âgé, construit, au fil des années, une personnalité très solide. Il serait difficile de le convaincre de se faire exploser. Comment a-t-on pu l’enrôler? Comment a t-on pu le convaincre à se porter candidat à un attentat kamikaze? Dans quel état psychologique se trouvait-il avant de passer à l’acte? Un acte kamikaze est une action de destruction de soi. C’est une autodestruction. Cela peut aussi être dû au fait que le kamikaze - avant ou au moment de l’acte - se trouve en pleine désorganisation mentale. Il se trouve dans une situation qui n’est pas normale. Toute action kamikaze est induite par des faits référencés. A certaine(s) idéologie(s), doctrine(s) et croyance(s). Le kamikaze se donne la mort pour une cause juste de son point de vue.
Il la partage, également, avec ses chefs, ses co-équipiers. De nature, la personne n’est pas née pour tuer. Elle n’est pas née pour se faire exploser. Celui qui se fait exploser et tuer est quelqu’un qui a été endoctriné. Il est préparé, manipulé. Il y a lieu de souligner aussi la situation socio-économique du kamikaze.
L'Expression
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