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La rue marocaine compatit à l’épreuve
http://www.lanouvellerepublique.com
Le monde entier a compati avec l’Algérie après le double attentat qui a fait des dizaines de morts.
Beaucoup de chefs d’Etat ont très vite contacté leur homologue algérien pour exprimer leur ferme condamnation de ces actes barbares et leur solidarité avec notre pays dans cette épreuve qui endeuille les familles, mais aussi tous les Algériens. Singulièrement, les Marocains se sont montrés d’une réactivité exceptionnelle par rapport à ce qui est arrivé avant-hier, et il ne s’agit pas que du roi Mohammed VI, mais bien de la rue marocaine qu’on a pu voir à travers des télévisions de proximité, qui a unanimement tenu à communiquer, plus que des élans d’humanité, une affliction toute particulière, comme si ces corps blessés par les bombes étaient à Casablanca ou à Rabat.
Cet état d’esprit est revenu à maintes fois à travers l’épreuve que vit notre pays et loin de refléter l’état de crise qui caractérise les relations entre le Maroc et l'Algérie, les réactions ont toujours été au contraire de fraternité, d’amitié, témoignant également d’une maturité politique et d’une perception de l’avenir du Maghreb comme d’une même famille qui a besoin de s’unir dans la prospérité, puisqu’elle communie spontanément dans les épreuves qui atteignent un de ses membres. Il est évident que l’avenir nous prouvera que les peuples arriveront à résoudre des crises que les politiques n’ont pu ou voulu régler.
13-12-2007
Farès N.
La rue marocaine compatit à l’épreuve
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Le monde entier a compati avec l’Algérie après le double attentat qui a fait des dizaines de morts.
Beaucoup de chefs d’Etat ont très vite contacté leur homologue algérien pour exprimer leur ferme condamnation de ces actes barbares et leur solidarité avec notre pays dans cette épreuve qui endeuille les familles, mais aussi tous les Algériens. Singulièrement, les Marocains se sont montrés d’une réactivité exceptionnelle par rapport à ce qui est arrivé avant-hier, et il ne s’agit pas que du roi Mohammed VI, mais bien de la rue marocaine qu’on a pu voir à travers des télévisions de proximité, qui a unanimement tenu à communiquer, plus que des élans d’humanité, une affliction toute particulière, comme si ces corps blessés par les bombes étaient à Casablanca ou à Rabat.
Cet état d’esprit est revenu à maintes fois à travers l’épreuve que vit notre pays et loin de refléter l’état de crise qui caractérise les relations entre le Maroc et l'Algérie, les réactions ont toujours été au contraire de fraternité, d’amitié, témoignant également d’une maturité politique et d’une perception de l’avenir du Maghreb comme d’une même famille qui a besoin de s’unir dans la prospérité, puisqu’elle communie spontanément dans les épreuves qui atteignent un de ses membres. Il est évident que l’avenir nous prouvera que les peuples arriveront à résoudre des crises que les politiques n’ont pu ou voulu régler.
13-12-2007
Farès N.
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