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L’islam est-il hostile à l’innovation?

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  • L’islam est-il hostile à l’innovation?

    Sur les 57 Etats membres de l’Organisation de la conférence islamique, la moyenne des dépenses en recherche et innovation est six fois inférieure à la moyenne mondiale. Pourquoi ?

    Oui, pourquoi ?
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    Nasir al-Din al-Tusi et Ibn al-Nafis sont des noms sans doute moins familiers à beaucoup de gens que ceux d’Isaac Newton ou d’Albert Einstein. Mais ces savants du monde musulman, et ainsi que d’autres, des 12e et 13e siècles, appartiennent au panthéon des penseurs qui ont imprimé sa direction à la science moderne. Comme celle de la Chine, l’histoire de la science et de l’innovation du monde musulman est celle d’une période de grand épanouissement suivi d’un déclin rapide et prolongé. De nos jours, les dépenses en recherche et en développement dans les 57 Etats membres de l’Organisation de la conférence islamique (OIC) atteignent à peine 0,38% du produit intérieur brut, pourcentage à comparer à une moyenne mondiale de 2,36%. Ce n’est pas simplement un indice de pauvreté relative: les Etats producteurs de pétrole comme l’Arabie saoudite et le Koweit figurent parmi ceux qui investissent le moins en termes de pourcentage du PIB. En 2005, les 17 pays du monde arabe ont produit ensemble 13 444 publications, soit moins que les 15 455 de la seule Université d’Harvard. Une étude menée en 2002 sur la science dans la région n’a pu identifier que trois domaines d’excellence: technologies de désalinisation, reproduction des chameaux et recherche sur la fauconnerie. C’est ce qui a conduit certains commentateurs à avancer l’idée qu’il y aurait dans l’islam quelque chose qui est hostile à l’innovation. Mais le tableau commence à changer.

    En 2005, les 17 pays du monde arabe ont produit ensemble 13 444 publications, soit moins que les 15 455 de la seule Université d’Harvard.

    Fondation pour la recherche A travers le monde musulman, les 12 derniers mois ont été ponctués par des annonces qui attirent l’attention. En mai 2007, les Emirats arabes unis ont lancé une fondation dotée d’un budget de 10 milliards de dollars pour créer des centres de recherche dans les universités arabes. Au Nigeria, le gouvernement a versé 5 milliards de dollars à un fonds de développement de la technologie du pétrole, qui a vocation à soutenir la recherche et l’enseignement. Au Qatar, une cité de l’enseignement de plus de 40 hectares a été construite dans les environs de Doha, elle accueille les campus internationaux de cinq des plus importantes universités du monde. Auparavant, en août 2006, le roi Abdullah d’Arabie saoudite avait posé la première pierre d’une université de 2,6 milliards de dollars consacrée à la science et à la technologie. En décembre dernier, le président de l’Egypte, Hosni Mubarak, a lancé « une décennie de la science et de la technologie ». A un niveau multilatéral, l’accent est mis sur la science et l’innovation. En 2005, l’OIC annonçait un programme d’action de dix ans, définissant des cibles pour une réforme de l’enseignement et proposant que vers 2015 les Etats membres devraient se proposer de consacrer 1,2% de leur PIB dans la recherche et le développement. Une dynamique particulière est donnée par les nations riches en pétrole, qui voient dans l’innovation la clé de leur prospérité à long terme. Jusqu’où et avec quelle vélocité chacun de ces pays pourra-t-il se hisser sur les tableaux de marque de la ligue de l’innovation, cela reste à voir. Peu d’entre eux ont quelque chance de pouvoir concurrencer dans un avenir prévisible l’Europe, le Japon ou les Etats-Unis, ou encore les puissances scientifiques émergentes telles que la Chine et l’ Inde. Mais, tout comme de petits pays tels que la Finlande, l’Irlande et Singapour ont su écrire, dans les dix dernières années, quelques-unes des « success stories » de l’innovation mondiale, de même le monde musulman pourra un jour nous surprendre. En Occident, grâce aux efforts de Richard Dawkins, Christopher Hitchens et d’autres, on constate une tendance renouvelée à considérer la science et la religion comme des pôles opposés. Partout ailleurs, on accepte souvent plus volontiers que la foi a sa place à côté de la preuve rationnelle et du raisonnement. Un nombre croissant de théocraties islamiques apporte un soutien exceptionnel à la recherche scientifique. L’Iran, pour nous en tenir à cet exemple, a été le premier pays du Moyen-Orient à développer une lignée de cellules souches embryonnaires humaines.




    Fuite de cerveaux La voie vers un monde islamique plus innovant n’est pas sans obstacles. Quelques redoutables problèmes demeurent. Une partie considérable de l’augmentation des fonds destinés à la recherche est dirigée vers la technologie militaire, guidée davantage par la géopolitique que par la quête de connaissances nouvelles. Les avancées iraniennes en matière de technologie nucléaire ne seront probablement pas considérées dans d’autres pays avec la même bienveillance que les progrès de l’industrie du logiciel en Malaisie. Il y a encore une substantielle fuite des cerveaux à partir du monde musulman, de nombreux savants et ingénieurs de talent préférant poursuivre leurs carrières aux Etats-Unis et en Europe. Rien pour l’instant ne permet de croire à un flux de retours comme ceux qui ont eu un impact si positif en Chine et en Inde. Ultime et plus fondamentale question: des sociétés qui souvent résistent encore à la démocratie et à la libre discussion peuvent-elles devenir des foyers de créativité et d’invention ? Comme le dit Pervez Hoodbhoy, éminent savant pakistanais, dans la conclusion d’un article paru récemment dans Physics Today : « Le combat pour donner accès à la science doit aller de pair avec une campagne beaucoup plus ample pour écarter une orthodoxie rigide, et y faire entrer la pensée moderne, les arts, la philosophie, la démocratie et le pluralisme ».

    James Wilsdon, Londres

    * L’auteur dirige le projet Atlas des idées de la cellule de réflexion Demos. Article distribué par le Service de Presse de Common Ground (CGNews), accessible sur www.commongroundnews.org.

    Source: Financial Times.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    pquoi?

    Parcequ'ilq qe préoccupe plus de savoir si le voile est trop long ou trop court que de savoir et de formation..

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    • #3
      tro occupee pour savoir si la barbe doit etre orange ou pas, et s'il faut laisser poussé ces moustache ou pas !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
      Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)

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      • #4
        les 17 pays du monde arabe ont produit ensemble 13 444 publications, soit moins que les 15 455 de la seule Université d’Harvard.

        Impressioant, je n'aurai jamais pense que c'etait aussi grave que ca.

        Je ne crois pas que ca a quelque chose a voir avec l'Islam, vu que ce dernier encourage le recherche du savoir. Je pense plutot que es pays arabes ont pris beaucoup de retard technologique qui se chiffre en plusieurs dizaines d'annees qui rend tres difficile toute innovaiton. D'un autre cote il y a une sorte de perception comme quoi on ne s'enrichir qu'avec le commerce et pas avec l'innovation.

        Un article tres interessant, merci.

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        • #5
          D'un autre cote il y a une sorte de perception comme quoi on ne s'enrichir qu'avec le commerce et pas avec l'innovation.
          tout a fait... on ne peut pas mieux dire de l'algerie et des algeriens
          Rabhine n'katlokoum, wo Rhassrine n'katlokoum... Tahia JSD !!! même si souvent, elle deconne vraiment!!! enfin tout le temps même...

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          • #6
            Que viens faire l'Islam là dedans?

            L'Islam n'a pas empeché l'avénement d'Ibn Rouchd, Ibn Sina, Ibnou lmoukaffa3, Ibnou ...


            Le problème est devenu grave depuis que nos celebrité s'appellent desormais :
            Abou Ayman, Abou katada, Abou Hamza, Abou .... ..... Abutagaz
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              L'Islam n'a pas empeché l'avénement d'Ibn Rouchd, Ibn Sina, Ibnou lmoukaffa3, Ibnou ...
              l'islam non............... mais nous les musulamans peut être

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              • #8
                Islam..

                L'islam n'a rien a voir..c'est bien des habitant des pays arabes dont ils s'agit..

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                • #9
                  salem
                  Parcequ'ilq qe préoccupe plus de savoir si le voile est trop long ou trop court que de savoir et de formation..
                  trop occupée pour savoir si la barbe doit etre orange ou pas, et s'il faut laisser poussé ces moustache ou pas !!!!!!!!
                  j'ai jamais vue l'état s'occupe de sa ! c facile celui qui te dit sa dit lui es que je serai puni si je fait pas tel chose si oui dit lui merci pour le conseil (car il t'aime il veut pa que tu fini on enfer) si non dit lui gentiment occupe de t ....

                  oui d'accord avec vous pour les gens mais pas pour les états , je parle de l'algérie on a jamais eu un présidant qui a un BAC je pense non ?et c fort possible pour bcp de pays musulmans .

                  Commentaire


                  • #10
                    @nadiroes

                    ..pourquoi tu parles de l'Etat..?

                    l ne s'agit pas de ça..on peut juste constater..dans la rue arabe..que l'important c'est le paraitre..et le qu'en dira t on au lieu de la vraie valeur des choses...

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                    • #11
                      @aniasse
                      pourquoi je parle des états je vouler dire les gouvernements des pays musulmans
                      car se sont les sources de tout problèmes je croit pas moi qu'il y a un peuple plus intelligent qu'un autre (un peut oui mais pas trop)
                      pour ce que tu remarque dans la rue arabe, ils sont ignorant généralement
                      avec une touche religieuse c'est tout et c pas leur faute (pas tous),les dirigeants sont responsables de l'ignorance générale dans le monde musulmans.
                      Dernière modification par Nadyr, 14 décembre 2007, 23h22.

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                      • #12
                        réponse..

                        Je ne pense pas que l'on puisse se caché derrière l'etat eternellement...
                        le peuple a une grande part de responsabilité..même s'il n'est pas aidé..par les dirigant incmpétants..

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                        • #13
                          la majorité pense que c les peuples musulmans dans ce topic alors pk y a que roi abdallah et qatar et émarates et la malaisie avant eux qui ont bouger avant les autres ? je pense que c leur dirigeant qui veulent change leur population ou créer des élites
                          les autres font des écoles de musique .
                          Dernière modification par Nadyr, 14 décembre 2007, 23h54.

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