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Le Quotidien d'Oran à Treize Ans

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  • Le Quotidien d'Oran à Treize Ans

    Le Quotidien d'Oran à Treize Ans
    par M. Abdou Benabbou
    Le Quotidien d'Oran boucle aujourd'hui ses treize ans. L'événement et la halte, cependant, nous procurent un regret. Celui de n'avoir pas pu participer à un exercice de cohérence et aider à pousser l'ensemble de la presse écrite algérienne à moins d'opacité et à plus de clarté. Cette rigueur crainte était essentielle pour un avenir commun car la faille est profonde et les enjeux qui l'entourent sont importants.

    La sublime disposition aurait eu le mérite d'indiquer, à nous et à l'ensemble des journaux algériens, notre degré de performance, nos lacunes et nos faiblesses pour mieux nous préparer à affronter des lendemains que l'on devine difficiles pour un secteur pas plus stratégique qu'un autre, comme l'école, la justice, la santé, mais dont les articulations vont avoir des conséquences trop efficientes sur l'ensemble de la société.

    Elle aurait aussi permis la conjugaison au futur d'une presse plurielle qui se serait débarrassée des temps composés au gré des systèmes et à la logique du moment. Ce n'est pas tant la connaissance de ce que font nos confrères qui est en soi intéressant, mais c'est la vue limpide de la conjugaison de nos efforts avec les leurs qui est utile pour que nous progressions.

    Dans une concurrence, il est vrai, la discrétion et l'intimité commerciale ont des alibis que l'affrontement des savoir-faire peut justifier. Mais le chassé-croisé de la compétition, quel que soit son rythme ou quels qu'aient été ses forces et ses soubassements, politiques, économiques ou idéologiques, se devait d'être contenu dans un périmètre où trôneraient la transparence et l'aisance qui entraînent les efforts nécessaires pour avancer et surtout d'avoir la possibilité de s'organiser. Celui de la presse écrite a un nom: office de justification de la diffusion. Cet observatoire aurait eu le mérite de nous réconcilier tous avec le professionnalisme si indispensable pour un métier tout à la fois exaltant, éreintant et si délicat à assumer. Il aurait donné à un noble métier l'avantage de mieux se préparer à une bourrasque qui l'attend.

    C'est que l'exercice de la clarté, dans un pays où tout est à refaire, semble relever de l'impossible. Quand on ne détient pas les balises élémentaires d'une profession aussi sensible que celle qui est la nôtre, tout devient permis mais aussi tout risque de sombrer dans l'interdit. A bien regarder, contrairement à l'idée reçue, la libre expression et la liberté d'expression ont comme base essentielle cette clarté-là.

    C'est bien dommage pour une corporation pionnière qui s'est inscrite la première dans le sang et dans la douleur dans l'apprentissage désordonné du libre-écrire et du libre-parler. Mais étions-nous et sommes-nous prêts à savoir ce que écrire veut dire et la profession est-elle habilitée à se définir seule quand la totalité d'un peuple se contorsionne avec une effroyable disharmonie pour se trouver une définition ? Le risque est grand à s'agripper à des croyances avec la prétention de bâtir des vérités et la bonne foi de la profession ne peut suffire à elle seule pour éviter les pièges des intérêts particuliers. Il en est ainsi, on le sait, pour chaque mouvement et chaque geste de la vie nationale.

    Ce treizième anniversaire du Quotidien d'Oran nous conforte en tout cas malheureusement dans le flou, encore une fois dans la conviction que nous ne sommes ni les plus forts ni les plus beaux, car nous voulons nourrir le courage de reconnaître que notre seule force réside dans la reconnaissance de nos faiblesses.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Bonsoir !

    Le Quotidien d'Oran, compte parmi le quotidien le plus lus de la presse nationale, son grand tirage parle pour lui et de la place prépondérante qu'il a pris au sein de le scéne de l'information.

    Une référence qui a fait son acheminement dans le dure sentier de la presse "libre" algérienne, leur ligne éditoriale est loin de passer inaperçue, il a très vite talonner les plus grands titres déjà présents dans l'arène ou dois-je dire la fausse aux fauves.

    Personnellement, je le lis souvent, ses plumes rendent bien comptes des visions des choses des acteurs de la société cosmopolite qu'est la nôtre.

    Une équipe a saluée.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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