=== MODERATION ===
Lisez la FAQ pour apprendre à rédiger correctement vos topics (titres et messages), SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic
Déjà plus d'un mois passé depuis le du premier Novembre, fête du déclenchement de la révolution Algérienne, mais je vais essayer d'être un tout petit irrévérencieux(pour ne pas changer) envers un personnage de premier plan, qui nous dit-on a jeté les bases de l'état Algérien, à savoir: l'Emir Abdelkader.
Ce dernier m'a valu pendant mon cursus scolaire les privilèges du purgatoire du conseil de discipline et les admonestations hystériques et du directeur du lycée et de mon paternel. Le jeune et petit "con" rebelle que j'étais, avait osé pendant un cours d'histoire, dispensé à la baguette par un prof d'une rare rigidité d'esprit, de traiter l'Emir, cet héros national, de vulgaire traitre. Faisons ainsi référence à son passage feutré, lui et sa smala, par le chateau d'Ambroise avant son installation définitive, au Liban et après avoir promis de façon solennelle à Napoléon III de ne plus perturber les opérations Françaises en Algérie.
Depuis, j'ai un tout petit peu revu mes analyses, mais pour moi l'homme n'a pas vraiment la carrure du révolutionnaire pure et dur, qui en aucun cas ne doit transiger avec ses idéaux premiers; à l'image d'un Ben M'hidi qui a refusé toutes les compromissions alléchantes de ses tortionnaires et, qui a terminé sa jeune vie sous les improvisations meurtrières des paras de Massu.
Alors, la question mérite d'être posée et tant pis pour les susceptibilités nationalistes:l'Emir Abdelkader est-il ce père emblématique fondateur de la nation comme on aime bien à nous le vendre chez nous ou l'ami docile des Français.... donc un félon déserteur.
Pire, et il le faut savoir, que le valeureux guerrier et vainqeur des batailles de la Macta et de la Tafna a accepté d'être décoré de la grande croix de la légion d'honneur; allant même jusqu'à inaugurer la canal de Suez en grande pompe au bras de l'impératrice Eugénie alors que sa terre natale se faisait massacrer et subissait le joug de ses ennemis d'hier devenus des protecteurs bienveillants lui octroyant généreusement sourires, grandes amabilités et déférences trompeuses.
Plus d'un siècle plus tard, à l'inauguration de sa statue équestre Algéroise, les mauvaises langues avaient reproché à son sculpteur d'avoir enfourché l'Emir sur un cheval trop petit; peut-être que la perspective des formes n'est pas du tout une science parfaite chez nous. Car il me semble-autre erreur d'appréciation-que nos politiciens ont essayé (et ont bien réussi) de nous habiller l'homme providentiel avec un costume trop grand pour sa petite stature de révolutionnaire transfuge....d'aucuns auraient dit de lui....vaincu mais plus grave vendu!
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Déjà plus d'un mois passé depuis le du premier Novembre, fête du déclenchement de la révolution Algérienne, mais je vais essayer d'être un tout petit irrévérencieux(pour ne pas changer) envers un personnage de premier plan, qui nous dit-on a jeté les bases de l'état Algérien, à savoir: l'Emir Abdelkader.
Ce dernier m'a valu pendant mon cursus scolaire les privilèges du purgatoire du conseil de discipline et les admonestations hystériques et du directeur du lycée et de mon paternel. Le jeune et petit "con" rebelle que j'étais, avait osé pendant un cours d'histoire, dispensé à la baguette par un prof d'une rare rigidité d'esprit, de traiter l'Emir, cet héros national, de vulgaire traitre. Faisons ainsi référence à son passage feutré, lui et sa smala, par le chateau d'Ambroise avant son installation définitive, au Liban et après avoir promis de façon solennelle à Napoléon III de ne plus perturber les opérations Françaises en Algérie.
Depuis, j'ai un tout petit peu revu mes analyses, mais pour moi l'homme n'a pas vraiment la carrure du révolutionnaire pure et dur, qui en aucun cas ne doit transiger avec ses idéaux premiers; à l'image d'un Ben M'hidi qui a refusé toutes les compromissions alléchantes de ses tortionnaires et, qui a terminé sa jeune vie sous les improvisations meurtrières des paras de Massu.
Alors, la question mérite d'être posée et tant pis pour les susceptibilités nationalistes:l'Emir Abdelkader est-il ce père emblématique fondateur de la nation comme on aime bien à nous le vendre chez nous ou l'ami docile des Français.... donc un félon déserteur.
Pire, et il le faut savoir, que le valeureux guerrier et vainqeur des batailles de la Macta et de la Tafna a accepté d'être décoré de la grande croix de la légion d'honneur; allant même jusqu'à inaugurer la canal de Suez en grande pompe au bras de l'impératrice Eugénie alors que sa terre natale se faisait massacrer et subissait le joug de ses ennemis d'hier devenus des protecteurs bienveillants lui octroyant généreusement sourires, grandes amabilités et déférences trompeuses.
Plus d'un siècle plus tard, à l'inauguration de sa statue équestre Algéroise, les mauvaises langues avaient reproché à son sculpteur d'avoir enfourché l'Emir sur un cheval trop petit; peut-être que la perspective des formes n'est pas du tout une science parfaite chez nous. Car il me semble-autre erreur d'appréciation-que nos politiciens ont essayé (et ont bien réussi) de nous habiller l'homme providentiel avec un costume trop grand pour sa petite stature de révolutionnaire transfuge....d'aucuns auraient dit de lui....vaincu mais plus grave vendu!
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