Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Note d'espoir: 6 rescapés retirés des décombres.

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Note d'espoir: 6 rescapés retirés des décombres.

    Les recherches intensifiées hier à Hydra

    Six rescapés retirés des décombres

    Les éléments de la brigade sino-technique de la Protection civile ont réussi hier grâce à l’appui de dix chiens renifleurs à retirer devant le siège du HCR d’Hydra, six personnes encore vivantes, ensevelies sous les décombres depuis plus de vingt- quatre heures, alors qu’un corps sans vie d’une jeune femme a été retiré toujours durant la journée d’hier.

    Les recherches d’autres éventuels corps se poursuivaient toujours hier et certaines sources de la Protection civile donnent le chiffre de 5 à 6 autres personnes, toujours ensevelies sous la partie inférieure de l’immeuble du HCR, ce qui prendra encore beaucoup du temps. Les personnes présentes sur place gardent toujours l’espoir de voir une nouvelle fois leurs proches, tojours ensevelis sous les décombres. Pour ce qui est des six survivants retirés hier des décombres, cette nouvelle a été saluée par de nombreuses personnes qui se trouvaient à ce moment-là sur le lieu du drame.

    Certaines personnes choquées, ne pouvaient retenir leurs larmes et ont préféré s’éloigner. Des voisins, des familles à la recherche de leurs enfants, de leurs proches ou même de leurs amis accourraient à chaque fois que la brigade sino-technique parvenait à dégager un corps. «Vérifie Souad ma fille, s’il s’agit de Meriem», demanda une vieille femme à sa fille, avant qu’un policier ne s’approche de cette mère dont la fille n’a toujours pas été retrouvée. «Quel est le nom de ta fille», lancera cet agent à cette vieille. «Elle s’appelle Meriem, si vous voulez bien, laissez-moi voir s’il s’agit de ma fille», supplia cette vieille femme à cet agent ; ce dernier lui répondit : «J’ai reçu des instructions fermes, je ne peux laisser personne s’approcher du lieu, mais que voulez-vous, vous m’avez fait de la peine, je peux laisser votre fille s’approcher».

    Quelques minutes après, la jeune fille revient. «Non, il ne s’agit pas de Meriem, ce n’est pas elle yemma». «Où est ma fille, que devient-elle ?» cria la vieille femme. Des équipes d’intervention psychologique se sont vite dirigées vers cette mère meurtrie. Notons par ailleurs que douze psychologues qui font partie d’une équipe appelée

    «Intervention psychologique» sont depuis hier mobilisés dans plusieurs foyers, proches du lieu du drame ; une occasion pour nous de voir de plus près l’état dans lequel se trouvent certaines familles après cette tragédie

    qui vient de se produire à quelques mètres de leurs maisons. Nous avons demandé à deux psychologues si nous pouvons les accompagner dans leur difficile travail et ces derniers ont répondu favorablement à notre demande. «Nous sommes mobilisés à travers plusieurs foyers touchés par la bombe ; notre travail consiste à réconforter les gens après un tel attentat ; cela veut dire que certains sont traumatisés, si ce n’est tout le monde», dira une psychologue de SOS village d’enfants de Draria.

    Une autre psychologue nous dira à son tour : «Nous représentons le ministère de la Solidarité, et sommes ici pour aider». Les deux psychologues se sont occupés du côté sud du quartier. La première villa ciblée par ces psychologues appartenait à la famille Hamai, qui habite depuis des années dans ce quartier résidentiel. «Bonjour Madame nous représentons le ministère de la Solidarité, nous sommes des psychologues, si vous voulez une aide psychologique ou si l’un de vos enfants est toujours sous le choc, nous sommes là à votre service».

    «Non, non», répondra cette dame, en ajoutant : «Dieu merci, tout le monde est sain et sauf, mes quatre enfants ainsi que mon mari ont été épargnés par cet horrible attentat. Certes il y a eu une forte déflagration qui nous à fait vraiment très peur ; c’était un moment de cauchemar pour nous et pour tous les résidants du quartier, tout le monde pensait à ses proches. Moi personnellement j’ai quatre enfants ; ce jour- là deux se trouvaient à la maison et deux autres étaient à l’école située loin de lieu de l’attentat. Mon mari avait très peur, pour nous, il n’a pas pu nous avoir au téléphone, alors il a quitté son travail, à Gué de Constantine, et est vite rentré à la maison, mais je pense énormément à mes voisins dont certains ont perdu leurs proches, mais vous pouvez entrez, si vous voulez».

    Les deux psychologues demandent encore une fois à la dame si elle a vraiment besoin d’un réconfort. Cette dame a une deuxième fois refusé avec un large sourire. Les deux psychologues se sont dirigées alors vers une autre maison pour la même raison. D’autre part, la brigade sino-technique de la Protection civile poursuit toujours ses recherches. Vers 12h30, un élément de cette brigade nous dira que le travail de leur équipe a été très dur, vu l’ampleur des dégâts. «Nous avons dégagé quatre personnes dont une autre décédée, n’ayant pu tenir longtemps sous les décombres, et ce, jusqu’à 11h.


    Actuellement comme vous le voyez, les dix chiens sont mobilisés depuis notre arrivée; alors nous avons pris la décision de leur laisser un peu de temps de récupération, car ils l’ont bien mérité», nous dira, cet agent. Ce dernier ajouta : «Notre brigade a été créée en 2003, nous avons entre 12 et 15 chiens aguerris et avons participé à de nombreuses recherches en Iran lors du séisme de 2004. Ils ont également participé à la recherche de disparus à Dellys et récemment à la recherche de deux personnes à Tiaret, disparues après les inondations». Tous les survivants d’aujourd’hui y compris de Sofiane hier ont été retrouvés par ces chiens.

    Par Sofiane Abi
    Le Jour d'Algérie édition du 13 Déc 2007.
    Dernière modification par l'imprevisible, 14 décembre 2007, 18h16.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Ca fait plaisir à entendre ...
    Ma d lebher asma'aa yeqqar, Tamazight assen a tt-nag°i ... (Quand la mer sera devenue désert, ce jour-là nous refuserons tamazight)

    Commentaire


    • #3
      Bonsoir,

      Bonnes nouvelles ! Merci l'imprévisible !

      Je leur souhaite un bon rétablissement !
      Quel courage ! Quel patience ! Quel endurance ! Bravo

      Et bravo aussi à nos pompiers et à la brigade sino-technique de la Protection civile, Bravo

      Commentaire


      • #4
        Bonsoir mon ami zaki17.

        Effectivement c'est une excellente nouvelle.

        Il y a deux jours au journal de 13h de TF1 j'en ai pleuré. Ils parler du calvaire d'un jeune ingénieur agronome travaillant dans les locaux de l'ONU sortie de sous les décombres après un long cauchemar.

        Les Images étaient trop émouvantes.

        Un Grand Bravos à la bravoure des pompiers et à la brigade sino-technique de la Protection civile.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

        Commentaire

        Chargement...
        X