Les Sahraouis sont-ils condamnés à l'errance perpétuelle ?
Par said kaced
le 15/12/2007
TSA
Le Polisario organise son énième congrès - cette fois, dans les territoires libérés du joug du colonialisme - mais désespère toujours de trouver avec l'occupant marocain une sortie de crise, une «paix des braves» qui ramènerait durablement la paix dans le giron de la stabilité et de la sécurité.
Bien sûr, nos voisins marocains vont voir dans cet événement politique un signe de "l'ingérence" algérienne dans ce qui demeure encore et toujours, malgré les dénégations du Palais, une simple question de décolonisation à mener, avec la volonté de chaque partie en conflit, jusqu'à son terme raisonnable. A savoir, le droit enfin recouvré pour les Sahraouis de dire leur choix dans un référendum d'autodétermination contrôlé, rigoureusement et sans parti-pris aucune, par l'organisation onusienne.
On ne le redira jamais assez : l'Algérie n'a aucun intérêt à ce que perdure à ses frontières un conflit fratricide qui empêche, entre autres dégâts collatéraux, la construction de l'unité maghrébine. Les Algériens ont trop souffert de la tragédie du colonialisme pour ne pas voler au secours d'un peuple qui endure, à son tour, les effets néfastes d'une spoliation du sol aux conséquences tragiques.
Après le départ du corps expéditionnaire espagnol, les troupes marocaines ont aussitôt occupé des territoires que le défunt Hassan II a, d'autorité, mis sous sa tutelle. Tous les Sahraouis, nombreux, qui refusèrent la perpétuation de la domination coloniale ont trouvé naturellement refuge en Algérie. Aussitôt, nos voisins de l'Ouest ont trouvé le "bon filon" pour "internationaliser" le conflit en "bombardant" l'Algérie comme une partie intégrante d'un conflit qui ne la regardait que dans son aspect humanitaire. Notre pays ne pouvait pas, décemment, refuser le refuge pour des milliers de Sahraouis chassés de leurs terres par le nouveau colonisateur. L'Algérie a recueilli ces légions de réfugiés; elle a, aussitôt, sans même attendre la réaction des organisations humanitaires, mis à leur disposition des vivres et des soins pour panser quelque peu les blessures de l'agression toute fraîche.
Les Sahraouis, devant le refus de l'occupant marocain à négocier, ont pris les armes pour défendre leurs territoires et leur honneur. Ce n'est que justice si, aujourd'hui, ils peuvent tenir leur congrès sur leur sol libéré au prix de tant de sacrifices. Plus que jamais, et nonobstant les résolutions de ce congrès, le Maroc et le Polisario devront aplanir leurs différends pour qu'une solution équitable et durable soit trouvé à un conflit qui n'a que trop duré.
L'occasion aussi pour méditer sur les méfaits du colonialisme occidental qui est le premier responsable de cette guerre fratricide et meurtrière. L'Espagne avait-elle le droit de céder un territoire spolié à un autre indu-occupant sans se soucier de l'opinion des véritables propriétaires des lieux ? Tous ces Sahraouis, abandonnés à leur triste sort de sans-patrie, demandent des comptes et réfutent le deal néo-colonialiste - le Sahara occidental contre les enclaves espagnoles en territoire marocain - qui s'est tramé sur leur dos...
L'Onu doit, elle aussi, jouer à fond son rôle de "modératrice" des conflits et les pays riverains de la Méditerranée faire preuve de mesure avant d'accorder leur "soutien indéfectible" à une seule partie au détriment du simple bon sens : le respect des résolutions internationales. Les Sahraouis ont besoin de retourner dans leur patrie trop longtemps confisquée, à moins que les puissants de ce monde n'aient décidé de les laisser errer à perpétuité...
Par said kaced
le 15/12/2007
TSA
Le Polisario organise son énième congrès - cette fois, dans les territoires libérés du joug du colonialisme - mais désespère toujours de trouver avec l'occupant marocain une sortie de crise, une «paix des braves» qui ramènerait durablement la paix dans le giron de la stabilité et de la sécurité.
Bien sûr, nos voisins marocains vont voir dans cet événement politique un signe de "l'ingérence" algérienne dans ce qui demeure encore et toujours, malgré les dénégations du Palais, une simple question de décolonisation à mener, avec la volonté de chaque partie en conflit, jusqu'à son terme raisonnable. A savoir, le droit enfin recouvré pour les Sahraouis de dire leur choix dans un référendum d'autodétermination contrôlé, rigoureusement et sans parti-pris aucune, par l'organisation onusienne.
On ne le redira jamais assez : l'Algérie n'a aucun intérêt à ce que perdure à ses frontières un conflit fratricide qui empêche, entre autres dégâts collatéraux, la construction de l'unité maghrébine. Les Algériens ont trop souffert de la tragédie du colonialisme pour ne pas voler au secours d'un peuple qui endure, à son tour, les effets néfastes d'une spoliation du sol aux conséquences tragiques.
Après le départ du corps expéditionnaire espagnol, les troupes marocaines ont aussitôt occupé des territoires que le défunt Hassan II a, d'autorité, mis sous sa tutelle. Tous les Sahraouis, nombreux, qui refusèrent la perpétuation de la domination coloniale ont trouvé naturellement refuge en Algérie. Aussitôt, nos voisins de l'Ouest ont trouvé le "bon filon" pour "internationaliser" le conflit en "bombardant" l'Algérie comme une partie intégrante d'un conflit qui ne la regardait que dans son aspect humanitaire. Notre pays ne pouvait pas, décemment, refuser le refuge pour des milliers de Sahraouis chassés de leurs terres par le nouveau colonisateur. L'Algérie a recueilli ces légions de réfugiés; elle a, aussitôt, sans même attendre la réaction des organisations humanitaires, mis à leur disposition des vivres et des soins pour panser quelque peu les blessures de l'agression toute fraîche.
Les Sahraouis, devant le refus de l'occupant marocain à négocier, ont pris les armes pour défendre leurs territoires et leur honneur. Ce n'est que justice si, aujourd'hui, ils peuvent tenir leur congrès sur leur sol libéré au prix de tant de sacrifices. Plus que jamais, et nonobstant les résolutions de ce congrès, le Maroc et le Polisario devront aplanir leurs différends pour qu'une solution équitable et durable soit trouvé à un conflit qui n'a que trop duré.
L'occasion aussi pour méditer sur les méfaits du colonialisme occidental qui est le premier responsable de cette guerre fratricide et meurtrière. L'Espagne avait-elle le droit de céder un territoire spolié à un autre indu-occupant sans se soucier de l'opinion des véritables propriétaires des lieux ? Tous ces Sahraouis, abandonnés à leur triste sort de sans-patrie, demandent des comptes et réfutent le deal néo-colonialiste - le Sahara occidental contre les enclaves espagnoles en territoire marocain - qui s'est tramé sur leur dos...
L'Onu doit, elle aussi, jouer à fond son rôle de "modératrice" des conflits et les pays riverains de la Méditerranée faire preuve de mesure avant d'accorder leur "soutien indéfectible" à une seule partie au détriment du simple bon sens : le respect des résolutions internationales. Les Sahraouis ont besoin de retourner dans leur patrie trop longtemps confisquée, à moins que les puissants de ce monde n'aient décidé de les laisser errer à perpétuité...
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