«C’est dommage et grave pour tous les sélectionneurs anglais. Là, c'est dire aux autres entraîneurs du pays: "Vous êtes en Angleterre, vous êtes des nuls, on va chercher ailleurs". C'est comme ça que je le vois (…) Je trouve ça dommage d'aller chercher un Suédois ou un Italien. Ceux qui connaissent le mieux les joueurs, la mentalité en Angleterre, ce sont des Anglais.» N’en déplaise à Raymond Domenech, Fabien Capello est bien le nouveau sélectionneur de l’équipe d’Angleterre.
La piteuse élimination pour l’Euro 2008 a sans doute permis de faire passer plus facilement la pilule quant à la nomination d’un étranger. José Mourinho et Marcelo Lippi étaient même les premiers choix de la Fédération. Seules quelques anciennes gloires, comme Tony Adams ou Paul Ince, semblent finalement partager le point de vue de Domenech. «C’est une triste accusation pour le football anglais», témoignait ainsi l’ancien Red. Qui oublie aussi un peu vite que les grosses écuries de Premier League sont dirigées par des étrangers (Wenger à Arsenal, Benitez à Liverpool, Fergusson à Manchester, Grant à Chelsea…).
Une arrivée bien accueillie
L’arrivée de l’ex-entraîneur du Real Madrid semble en tout cas bien accueillie outre-Manche. Bien loin du tollé qu’avait provoqué celle de Sven-Goran Eriksson, premier sélectionneur non-britannique et véritable pionnier en la matière. Le Scandinave avait essuyé les pires critiques, voire les insultes de certains tabloïds.
«Je connais Fabio Capello depuis des années, plaide aujourd’hui celui qui fut remercié après le Mondial 2006. J'ai été son adversaire en série A pendant dix ans: c'est un très bon manageur et quelqu'un de très bien. Son palmarès parle pour lui. Capello est l'un des meilleurs entraîneurs que l'on peut trouver.»
«Pour diriger l'équipe nationale, il faut quelqu'un d'un certain âge, très expérimenté, qui doit avoir une personnalité et un CV indiscutables. Et Capello a toutes ces qualités», renchérit Sir Alex Fergusson, le manager de Manchester United. «Il est professionnel et très exigeant mais je pense que c'est ce dont les joueurs anglais ont besoin», insiste Marcel Desailly, sous les ordres du «Mister» lorsqu’il jouait à Milan.
La barrière de la langue
«Le seul problème qu'il pourrait avoir est la langue, note Arsène Wenger, le coach d’Arsenal. Je ne connais pas son niveau d'anglais mais cela fait partie du job de traiter avec les médias. Cependant, il sait gérer la pression des médias puisqu'il l'a déjà fait.»
Capello, c’est avant tout un technicien réputé pour sa poigne de fer:
Mais sa méthode est efficace puisqu'il a notamment remporté cinq titres de champion d'Italie avec l'AC Milan (1992, 1993, 1994 et 1996) et l'AS Rome (2001), une Ligue des champions avec Milan (1994) et deux championnats d'Espagne avec le Real (1997, 2007).
Ancien international, Capello a par ailleurs marqué le but de la victoire des Azzurri lors d'une rencontre amicale face à l'Angleterre (0-1), le 14 novembre 1973. C'est la première fois de son histoire que l'Italie réussissait à s'imposer à Wembley.
«Il y a un blocage sur le plan mental»
Du haut de ses 61 ans, Capello semble donc avoir les épaules suffisamment larges pour qualifier le pays de sa Majesté au Mondial 2010. Et redonner confiance à toute une équipe. «Comment des joueurs du niveau de David Beckham ou de Michael Owen ont-ils des résultats si différents quand ils jouent pour l'équipe nationale? Il est clair que le poids du maillot est très lourd même pour ces grands champions. Le manager a un rôle fondamental à jouer dans cette situation. Il doit être plus un psychologue qu'un tacticien ou un technicien. Il est clair qu'il y a un blocage sur le plan mental.»
20minutes.fr
La piteuse élimination pour l’Euro 2008 a sans doute permis de faire passer plus facilement la pilule quant à la nomination d’un étranger. José Mourinho et Marcelo Lippi étaient même les premiers choix de la Fédération. Seules quelques anciennes gloires, comme Tony Adams ou Paul Ince, semblent finalement partager le point de vue de Domenech. «C’est une triste accusation pour le football anglais», témoignait ainsi l’ancien Red. Qui oublie aussi un peu vite que les grosses écuries de Premier League sont dirigées par des étrangers (Wenger à Arsenal, Benitez à Liverpool, Fergusson à Manchester, Grant à Chelsea…).
Une arrivée bien accueillie
L’arrivée de l’ex-entraîneur du Real Madrid semble en tout cas bien accueillie outre-Manche. Bien loin du tollé qu’avait provoqué celle de Sven-Goran Eriksson, premier sélectionneur non-britannique et véritable pionnier en la matière. Le Scandinave avait essuyé les pires critiques, voire les insultes de certains tabloïds.
«Je connais Fabio Capello depuis des années, plaide aujourd’hui celui qui fut remercié après le Mondial 2006. J'ai été son adversaire en série A pendant dix ans: c'est un très bon manageur et quelqu'un de très bien. Son palmarès parle pour lui. Capello est l'un des meilleurs entraîneurs que l'on peut trouver.»
«Pour diriger l'équipe nationale, il faut quelqu'un d'un certain âge, très expérimenté, qui doit avoir une personnalité et un CV indiscutables. Et Capello a toutes ces qualités», renchérit Sir Alex Fergusson, le manager de Manchester United. «Il est professionnel et très exigeant mais je pense que c'est ce dont les joueurs anglais ont besoin», insiste Marcel Desailly, sous les ordres du «Mister» lorsqu’il jouait à Milan.
La barrière de la langue
«Le seul problème qu'il pourrait avoir est la langue, note Arsène Wenger, le coach d’Arsenal. Je ne connais pas son niveau d'anglais mais cela fait partie du job de traiter avec les médias. Cependant, il sait gérer la pression des médias puisqu'il l'a déjà fait.»
Capello, c’est avant tout un technicien réputé pour sa poigne de fer:
Mais sa méthode est efficace puisqu'il a notamment remporté cinq titres de champion d'Italie avec l'AC Milan (1992, 1993, 1994 et 1996) et l'AS Rome (2001), une Ligue des champions avec Milan (1994) et deux championnats d'Espagne avec le Real (1997, 2007).
Ancien international, Capello a par ailleurs marqué le but de la victoire des Azzurri lors d'une rencontre amicale face à l'Angleterre (0-1), le 14 novembre 1973. C'est la première fois de son histoire que l'Italie réussissait à s'imposer à Wembley.
«Il y a un blocage sur le plan mental»
Du haut de ses 61 ans, Capello semble donc avoir les épaules suffisamment larges pour qualifier le pays de sa Majesté au Mondial 2010. Et redonner confiance à toute une équipe. «Comment des joueurs du niveau de David Beckham ou de Michael Owen ont-ils des résultats si différents quand ils jouent pour l'équipe nationale? Il est clair que le poids du maillot est très lourd même pour ces grands champions. Le manager a un rôle fondamental à jouer dans cette situation. Il doit être plus un psychologue qu'un tacticien ou un technicien. Il est clair qu'il y a un blocage sur le plan mental.»
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