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Quel modèle économique pour l'Algérie ?

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  • Quel modèle économique pour l'Algérie ?

    Depuis l'échec du modèle de partenariat entre l'Etat, le capital, le travail, l'échec du socialisme, l'échec également du modèle porté par les pays du Tiers monde, il n'est pas apparu que puisse exister une alternative à la mondialisation version libérale.

    Si on considère par exemple les pays de l'Est au stade de leur entrée dans l'Union européenne, après qu'ils eurent initié les réformes libérales, il est fait le constat que comme le matérialisme communiste a échoué, le matérialisme néolibéral y a également échoué.


    Ce qu'on appelle l'altermondialisme n'est pas tout à fait une alternative à la mondialisation. L'objectif fixé est d'une part de ne pas tout marchander, les services et la culture, par exemple, et de faire dépendre "l'économique" du "politique" car les supporters de l'atermondialisation pensent qu'actuellement tout est soumis aux profits, c'est-à-dire que ce sont les milieux d'affaires, les puissances d'argent, les firmes internationales qui dictent leur conduite aux instruments de la mondialisation, à savoir le FMI, la BM (Banque mondiale, l'OMC, le G8, le groupe Davos, etc.)

    Le FMI et la BM qui ont "coulé" des pays avec leurs recommandations font encore des recommandations pour " sauver " les économies de ces pays. Quel modèle pour l'Algérie après que le président de la République eut dit lui-même que "la mondialisation nous est imposée" ? Il est demandé aux pays tels le nôtre de faire en quelques années ce que les pays industrialisés ont fait en un siècle, en réalité en plusieurs siècles. L'Algérie tente quand même de se donner de nouveaux repères en initiant une nouvelle stratégie industrielle qui passe par le retrait d'une centaine d'entreprises publiques du processus de privatisation.


    L'Etat compte ainsi sur les entreprises algériennes, publiques surtout, mais également privées, pour mettre à niveau l'économie du pays. L'Algérie va donc se donner les moyens et s'accorder la durée nécessaire pour mieux se préparer à l'intégration économique dans le cadre de la mondialisation et ainsi éviter le démantèlement ou l'effondrement de son industrie.

    N. B.

    L'éditorial de "Le Maghreb" du 15 Déc 2007.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    si l'algérie doit avoir un modele c'est justement celui qu'elle envisage de suivre, celui de la corée du sud qui est passé d'un pays moins riche que nous en 62 à un pays plus riche que tous les pays arabes réunis.
    la mondialisation est une chance pour l'algérie, mais il y a une condition, la principale pour sortir l'algérie de la pauvreté, il faut que les algériens aient une culture du travail, car comment avoir des entreprises si personne n'ai capable de faire le boulot (ou la volonté).

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    • #3
      thorstein dit :

      la mondialisation est une chance pour l'algérie, mais il y a une condition, la principale pour sortir l'algérie de la pauvreté, il faut que les algériens aient une culture du travail, car comment avoir des entreprises si personne n'ai capable de faire le boulot (ou la volonté).
      Je ne suis pas d'accord mais alors là pas du tout. La culture du travail se développe suite à une véritable politique de l'employeur et par celà je vise "l'état", principal acteur économique du pays et détenteur de réelles capacités de développement de l'emploi dans notre pays.

      Si aujourd'hui le travailleur algérien est devenu une mollusque cachée dans sa coquille et qui ne se déplace plus que par instinct ou par habitude et qui n'est à même plus de réfléchir ou de produire quoique ce soit et bien celà est dû au fait que la politique du travail existante y est pour beaucoup. Encore faut-il croire qu'il y'en a bien une.

      Lorsqu'on donne le minimum, il ne faut pas s'attendre à recevoir grand chose. On s'étonne pour quoi les institutions publiques n'avancent pas d'un pas et sombrent dans la bureaucratie héritée du système colonial !!!
      Lorsqu'on voit les salaires des cadres, la façon dont ils sont acceuillis dans l'entreprise et l'absence totale de stratégie de prise en charge de leur carrière il ne faut plus s'étonner de tout ce qui en découle comme conséquences.

      On n'est pas bête même si "on" est toujours con, même si on ne profite pas des meilleures écoles ni d'un programme universitaire adapté et encore moins de moyens pédagogiques efficaces. Néanmoins, une réalité est là : on bénéficie d'une grande capacité d'adaptation mais ma foi lorsqu'on arrive dans une entreprise ou on veut à tout prix nous faire croire qu'on n'est bon qu'à exécuter des sous taches alors franchement comment peut-on croire qu'on est capable de faire un vrai boulot?

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      • #4
        Quel modèle économique pour l'Algérie ?
        Qu'importe le modèle, pourvu qu'il soit sans coruption.
        Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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        • #5
          Qu'importe le modèle, pourvu qu'il soit sans coruption

          Dans ce cas il va falloir l’inventer.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Modelisation..

            LA revolution serait..d'en inventer un..

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            • #7
              la bonne gestion; la rationalité, le droit de propriété.
              ?

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              • #8
                "Je ne suis pas d'accord mais alors là pas du tout. La culture du travail se développe suite à une véritable politique de l'employeur et par celà je vise "l'état", principal acteur économique du pays et détenteur de réelles capacités de développement de l'emploi dans"

                pas du tout, la culture du travail est comme l'indique culturel., c'est dans la tete des gens.

                "Lorsqu'on donne le minimum, il ne faut pas s'attendre à recevoir grand chose."

                tu parles du salaire ? car tous les pays se sont developpés en exploitant leur population (au 19ès pour les pays européens, au 20è pour les asiatiques).
                donnes un salaire de 150 euros à un algérien, il ne fait pas le boulot
                donnes le meme salaire à un asiatique, il le fait bien et rapidement.

                en chine les salaires sont ridicules et pourtant les gens travaillent, pourquoi ? la culture du travail, la discipline inculqué par les parents dès l'enfance (c'est autre chose que de ***** une dizaine de gosses qu'on laisse trainer dehors), et surtout qu'ils sont responsables, ils n'attendent pas tout de l'état, ce ne sont pas des bébés comme nous.

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                • #9
                  Quel model pour l'Algerie ? il faut appliquer un protectionisme , comme celui qui a été appliqué par les pays sud est asiatique dans les années soixante ,inverser le sens de l'exode des cerveaux , et encourager l'exportation quite a faire du damping.
                  ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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                  • #10
                    goudzila je lis souvent tes messages sur le forum et je suis souvent d'accord avec toi.
                    quant au protectionnisme en asie il est toujours en vigueur, plus officiellement mais va essayer de vendre un produit non japonais chez eux tu verras, le protectionnisme ils l'ont dans la tete.

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                    • #11
                      Une fois le dogme de la revolution abandonne et que le FLN laisse la place a un FDN (D pour developpement) et que l'on fasse le deuil du passe et queles politiques trouvent leur essence dans l'avenir au lieu du passe, le modele economique trouvera son chemin de lui meme, a partir des besoins du peuple avec au centre de gravite donner du travail au citoyen. Le probleme n'est pas le modele economique, le probleme est le modele politique...

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                      • #12
                        Le problème numéro un de l'Algérie est l'hésitation ! Il commence dans une direction pour de suite faire marche arrière. Il va ensuite dans le sens opposé et encore une fois, marche arrière !

                        Qu'il prenne un modèle et arrête de tergiverser !

                        De plus, il faut restaurer les institutions ! Ces dernières devant jouer leur rôle à fond... comme contrôler les dangers, les abus, etc...
                        Il faut aussi bien sûr investir à fond dans l'éducation !
                        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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