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L’émir de la zone VII et son mufti tombent dans une embuscade à Skikda
C’est un véritable coup d’éclat que viennent de réussir les forces de sécurité à Skikda an mettant hors d’état de nuire dans la matinée d’hier deux terroristes des plus dangereux de l’est du pays.
L’information qui s’est confirmée dans l’après-midi fait état de la liquidation de T. Saïd, alias Lekrat, émir de la katiba de l’horreur « Eraâb » et des responsables de la zone VII qui, dans l’organigramme de la nébuleuse terroriste du GSPC, englobe les maquis de Skikda, Jijel et Annaba. Son lieutenant, Bourakba, mufti et émir de la seriat El Feth El Moubine, a trouvé le même sort. Au sujet des conditions ayant conduit à leur liquidation, des sources locales rapportent que les deux acolytes s’apprêtaient à racketter le propriétaire d’une huilerie implantée au km 13 près de Kerkera à l’ouest de Skikda. Il était 1h quand les militaires, présents dans cette région, tendront une embuscade aux deux terroristes. Aux premiers coups de feu tirés, les deux terroristes se précipiteront pour se cacher dans une maison abandonnée et riposteront par la suite. L’échange des coups de feu durera, selon les mêmes sources, plus de deux heures pour s’achever par la liquidation de Lekrat et de Bourakba. Lekrat, la soixantaine, est un ancien évadé de Lambèse. Il avait rejoint les maquis du GIA dès sa constitution. Natif de Kerkera, il arrivera à enrôler plusieurs jeunes de sa région pour se prémunir et aussi se positionner dans la hiérarchie locale des groupuscules terroristes. Il rejoindra par la suite le GSPC et se clamera émir de la zone de Kerkera. Avec onze terroristes de Kerkera, il commettra l’horreur en 2002 à Hjar Mefrouche en égorgeant neuf jeunes. Cet acte allait le propulser dans la sphère terroriste et faire de lui un grand concurrent à Broche, un autre émir de la région qui s’était rendu depuis, et aussi à un dénommé Touikar. Ce trio se partageait la zone ouest de Skikda. Un partage qui obéissait beaucoup plus aux conditions tribales qu’au propre organigramme du GSPC. A eux trois, ils représentent respectivement trois tribus, les Beni Ishak du Goufi, les Ouled Attia et les Beni Mhenna. La reddition de Broche laissait l’une des principales katibas de Skikda sans leader. L’émir national décida de le remplacer d’abord par un certain Abou Moukatel de Mila et rebaptiser la katiba en Eraâb (L’horreur) avant de faire appel à Lekrat qu’on disait fatigué par l’âge et était même donné à un certain moment pour aveugle. Plusieurs tentatives avaient été entreprises ces dernières années pour le persuader de déposer les armes sans pour autant parvenir à dissuader ce terroriste dont la seule évocation de son pseudo suffisait à attiser les plus grandes peurs. Ces deux dernières années, Lekrat, devant la défection de ses principaux rivaux et la vacance de la zone VII après la liquidation de l’ancien émir Mezhoud, s’est vu confier la zone ouest de Skikda et ne tardera pas à se faire remarquer par quelques actions, comme l’attaque contre le bus des gardes communaux à Tamalous qui fera dix victimes. D’autres sources vont jusqu’à lui attribuer la tentative de sabotage du gazoduc entre Skikda et Jijel le 14 avril dernier.
El watan
C’est un véritable coup d’éclat que viennent de réussir les forces de sécurité à Skikda an mettant hors d’état de nuire dans la matinée d’hier deux terroristes des plus dangereux de l’est du pays.
L’information qui s’est confirmée dans l’après-midi fait état de la liquidation de T. Saïd, alias Lekrat, émir de la katiba de l’horreur « Eraâb » et des responsables de la zone VII qui, dans l’organigramme de la nébuleuse terroriste du GSPC, englobe les maquis de Skikda, Jijel et Annaba. Son lieutenant, Bourakba, mufti et émir de la seriat El Feth El Moubine, a trouvé le même sort. Au sujet des conditions ayant conduit à leur liquidation, des sources locales rapportent que les deux acolytes s’apprêtaient à racketter le propriétaire d’une huilerie implantée au km 13 près de Kerkera à l’ouest de Skikda. Il était 1h quand les militaires, présents dans cette région, tendront une embuscade aux deux terroristes. Aux premiers coups de feu tirés, les deux terroristes se précipiteront pour se cacher dans une maison abandonnée et riposteront par la suite. L’échange des coups de feu durera, selon les mêmes sources, plus de deux heures pour s’achever par la liquidation de Lekrat et de Bourakba. Lekrat, la soixantaine, est un ancien évadé de Lambèse. Il avait rejoint les maquis du GIA dès sa constitution. Natif de Kerkera, il arrivera à enrôler plusieurs jeunes de sa région pour se prémunir et aussi se positionner dans la hiérarchie locale des groupuscules terroristes. Il rejoindra par la suite le GSPC et se clamera émir de la zone de Kerkera. Avec onze terroristes de Kerkera, il commettra l’horreur en 2002 à Hjar Mefrouche en égorgeant neuf jeunes. Cet acte allait le propulser dans la sphère terroriste et faire de lui un grand concurrent à Broche, un autre émir de la région qui s’était rendu depuis, et aussi à un dénommé Touikar. Ce trio se partageait la zone ouest de Skikda. Un partage qui obéissait beaucoup plus aux conditions tribales qu’au propre organigramme du GSPC. A eux trois, ils représentent respectivement trois tribus, les Beni Ishak du Goufi, les Ouled Attia et les Beni Mhenna. La reddition de Broche laissait l’une des principales katibas de Skikda sans leader. L’émir national décida de le remplacer d’abord par un certain Abou Moukatel de Mila et rebaptiser la katiba en Eraâb (L’horreur) avant de faire appel à Lekrat qu’on disait fatigué par l’âge et était même donné à un certain moment pour aveugle. Plusieurs tentatives avaient été entreprises ces dernières années pour le persuader de déposer les armes sans pour autant parvenir à dissuader ce terroriste dont la seule évocation de son pseudo suffisait à attiser les plus grandes peurs. Ces deux dernières années, Lekrat, devant la défection de ses principaux rivaux et la vacance de la zone VII après la liquidation de l’ancien émir Mezhoud, s’est vu confier la zone ouest de Skikda et ne tardera pas à se faire remarquer par quelques actions, comme l’attaque contre le bus des gardes communaux à Tamalous qui fera dix victimes. D’autres sources vont jusqu’à lui attribuer la tentative de sabotage du gazoduc entre Skikda et Jijel le 14 avril dernier.
El watan