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Les investisseurs arabes ont le vent en poupe en Algérie.

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  • Les investisseurs arabes ont le vent en poupe en Algérie.

    Franchement, pensez a tous ces projets qui attirent des PME Europeenne, c'est pas un hasard, si Lafarge s'installe en Algerie, sans Emaar ou sans Orascom, Lafarge n'aurait jamais mis les pieds dans ce pays, Merci les Arabes.
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    Près de 6 milliards de dollars d’investissements déclarés en 5 ans

    Près de la moitié des projets d’investissements étrangers déclarés en Algérie au cours de ces cinq dernières années sont l’œuvre de pays arabes, soit 244 projets sur 562 recensés entre 2002 et 2007. En termes de valeur des projets, les investissements engagés par les pays arabes représentent plus de 50 % des montants déclarés par les investisseurs étrangers, à savoir 417,3 milliards de dinars (5,8 milliards de dollars) sur 687,2 milliards de dinars.

    Les investissements arabes sont censés avoir généré entre l’année 2002 et octobre 2007 quelque 33 555 emplois, soit 43 % de l’ensemble des emplois devant être créés par les investisseurs étrangers, d’après le bilan arrêté par l’Agence nationale de développement des investissements (ANDI).

    Selon cette dernière, la part des investissements arabes par rapport à l’ensemble des investissements déclarés (nationaux et étrangers), et dont le chiffre a atteint 32 511 projets d’un montant de 3 195,1 milliards de dinars, reste encore très infime puisqu’elle ne représente que 1,7 % en nombre et 13 % en valeur.

    La répartition des projets d’origine arabe laisse apparaître que la majorité (73,3 %) de ces investissements, soit 179 projets totalisant un montant de 317,6 milliards de dinars, sont des investissements directs susceptibles de générer 28 827 emplois.

    Les 65 projets restants sont des partenariats mixtes entre investisseurs arabes et algériens. Par ailleurs, il a été observé que plus de 65 % des investissements arabes ont été consentis dans le secteur industriel qui a absorbé 159 projets d’un montant de 168 milliards de dinars devant créer 10 399 emplois.

    Il apparaît cependant que le plus grand nombre d’emplois devant être créés (17 428) par les investisseurs arabes concerne le secteur des services, même s’il n’a attiré que 39 projets pour un montant de 58,3 milliards de dinars. Le secteur du bâtiment et des travaux publics s’est quant à lui classé en 3e position en termes de nombre de projets dont 19 ont été recensés pour un montant de 11 milliards de dinars et 1 946 emplois à générer.

    Il est suivi par le secteur des transports (13 projets), du tourisme (7), de la santé (3) et de l’agriculture (2). Le secteur des télécommunications qui n’a comptabilisé que deux projets, arrive néanmoins 2e , à en juger par le montant des projets déclarés qui a atteint 162,5 milliards de dinars pouvant générer 2 454 emplois.

    La Syrie et l’Egypte mènent la course Les investisseurs en provenance de Syrie sont ceux qui ont déclaré le plus grand nombre de projets d’investissements durant les cinq dernières années avec une part de 23,3 % représentant 57 projets dont le montant global n’atteint que 10,5 milliards de dinars loin derrière les 136,9 milliards de dinars des investisseurs égyptiens qui se placent en tête en termes de valeur avec pourtant 27 projets déclarés seulement.

    Le Koweït et les Emirats arabes unis se positionnent derrière l’Egypte avec respectivement 88,5 milliards (2 projets) et 76,6 milliards d’investissements (5 projets) déclarés. La prise en considération du nombre de projets déclarés laisse apparaître que la Syrie est suivie de la Tunisie avec 34 projets totalisant 6,2 milliards de dinars, la Libye avec 33 projets d’une valeur de 6,4 milliards de dinars.

    Les investisseurs algériens non résidents ont pour leur part déclaré 31 projets d’un montant de 7,8 milliards de dinars. A noter que le projet le plus générateur d’emplois est un projet mixte entre des investisseurs de Jordanie, d’Arabie saoudite et de Palestine d’un montant de 32,1 milliards de dinars pouvant créer 14 133 emplois.

    Parmi les investissements arabes phares annoncés en 2007 figurent ceux du groupe émirien Emaar qui a annoncé des investissements d’une valeur de 20 à 28 milliards de dollars, répartis entre cinq grands projets visant notamment la transformation de la baie d’Alger.

    Emaar a été suivi par d’autres groupes émiriens, à l’image du groupe Moubadalate qui projette d’investir 5 milliards de dollars, ou encore du saoudien Cedar dans l’hôtellerie. L’Algérie est devenue une destination de prédilection pour les investisseurs arabes qui y voient un marché à fort potentiel.

    La Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) a récemment indiqué que le montant des investissements arabes en Algérie a grimpé à 35 milliards de dollars depuis l’année 2000 et jusqu’aux neuf premiers mois de l’année 2007.

    Un chiffre considérable mais qui s’explique par le fait qu’il prend en considération les investissements prévus par le groupe Emaar. Selon le président de la CACI, ce montant devrait s’accroître pour atteindre jusqu’à 50 milliards de dollars en 2008, reléguant au second plan les investisseurs occidentaux qui dominaient jusque-là le marché algérien.

    Selon des statistiques européennes, entre 2003 et 2007, l’Algérie a drainé 379 projets d’IDE pour un montant de 22 milliards d’euros. L’Espagne se classe première avec 4,2 milliards d’euros, devant l’Egypte (2,2 milliards), les Etats-Unis (1,4 milliard) et le Koweït (1 milliard).

    Safia Berkouk
    Le jeune Independant.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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