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Bonsoir
Une distinction particulière que lui a rendu Madame la Ministre de la Culture qui a patronné l’événement, organisé conjointement par la Direction de la culture, l’association Ahbab Cheikh Sadek el Bjaoui et abrité par l’université de Béjaïa.
Un siècle déjà personne ne l’a oublié, il n’est jamais parti, il est toujours là au conservatoire qui garde jalousement son portrait, ses instruments, ses titres… Ses amis, ses élèves, tous sont encore là, pour perpétuer son art, redécouvrir son style de grand maître qui a fait de lui un monument de la musique andalouse et de la chanson populaire.
Cheikh Sadek s’est illustré à travers le haouzi, mais son autre force réside dans la chanson kabyle et populaire qu’il pratiquera à ses tout débuts. Qui ne se souvient pas du chef-d’œuvre A Benyazit.
On dit également qu’il aurait laissé un grand répertoire inédit de plusieurs centaines de chansons. Il a également beaucoup apporté au haouzi car il aurait pu reconstituer nombreuses noubates et touchia oubliées, malheureusement inédites à ce jour. 1907-2007 deux dates, deux repères que l’université de Targa Ouzemour ont eu à décortiquer, à redécouvrir à travers photos, documents, communications, témoignages. Le Dr Zahia Dali-Bouchemal (France), le Dr Mourad Guellil (Oran) et Fatah Imloul ont évoqué la vie du maître. Une projection de documentaires sur sa vie a été également diffusée, un coffret audio réalisé par le ministère a été présenté et écouté par de grands maîtres, venus de Constantine, d’Alger, d’Oran, de Tizi-Ouzou, de Paris… On citera Sid-Ahmed Serri, Chaou, Doumaz, Ghaffour, Ouali, Koubi, Fergani. Il y a eu aussi ses élèves Stambouli, El Ghazi, Dj. Allam, Raïs.
Ces journées ont été animées par l’orchestre de l’association et ont vu défiler de nouveaux jeunes talents qui suivent pas à pas la voie de ce grand maître qui. L’association Ahbab cheikh Sadek el Bjaoui, fidèle à la tradition et à la base que lui a donnée le grand maître, œuvre de toutes ses forces pour maintenir la flamme de l’école béjaouie. Malheureusement, les moyens pour ce faire lui manquent énormément.
Commémorer son grand maître est certes bien juste, mais maintenant le conservatoire, c’est encore l’honorer davantage
La Nouvelle République
Une distinction particulière que lui a rendu Madame la Ministre de la Culture qui a patronné l’événement, organisé conjointement par la Direction de la culture, l’association Ahbab Cheikh Sadek el Bjaoui et abrité par l’université de Béjaïa.
Un siècle déjà personne ne l’a oublié, il n’est jamais parti, il est toujours là au conservatoire qui garde jalousement son portrait, ses instruments, ses titres… Ses amis, ses élèves, tous sont encore là, pour perpétuer son art, redécouvrir son style de grand maître qui a fait de lui un monument de la musique andalouse et de la chanson populaire.
Cheikh Sadek s’est illustré à travers le haouzi, mais son autre force réside dans la chanson kabyle et populaire qu’il pratiquera à ses tout débuts. Qui ne se souvient pas du chef-d’œuvre A Benyazit.
On dit également qu’il aurait laissé un grand répertoire inédit de plusieurs centaines de chansons. Il a également beaucoup apporté au haouzi car il aurait pu reconstituer nombreuses noubates et touchia oubliées, malheureusement inédites à ce jour. 1907-2007 deux dates, deux repères que l’université de Targa Ouzemour ont eu à décortiquer, à redécouvrir à travers photos, documents, communications, témoignages. Le Dr Zahia Dali-Bouchemal (France), le Dr Mourad Guellil (Oran) et Fatah Imloul ont évoqué la vie du maître. Une projection de documentaires sur sa vie a été également diffusée, un coffret audio réalisé par le ministère a été présenté et écouté par de grands maîtres, venus de Constantine, d’Alger, d’Oran, de Tizi-Ouzou, de Paris… On citera Sid-Ahmed Serri, Chaou, Doumaz, Ghaffour, Ouali, Koubi, Fergani. Il y a eu aussi ses élèves Stambouli, El Ghazi, Dj. Allam, Raïs.
Ces journées ont été animées par l’orchestre de l’association et ont vu défiler de nouveaux jeunes talents qui suivent pas à pas la voie de ce grand maître qui. L’association Ahbab cheikh Sadek el Bjaoui, fidèle à la tradition et à la base que lui a donnée le grand maître, œuvre de toutes ses forces pour maintenir la flamme de l’école béjaouie. Malheureusement, les moyens pour ce faire lui manquent énormément.
Commémorer son grand maître est certes bien juste, mais maintenant le conservatoire, c’est encore l’honorer davantage
La Nouvelle République
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