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Omar Adim crée ADIM complexe

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  • Omar Adim crée ADIM complexe

    Des vacances au bord de la mer et au cœur de la forêt, cela est possible au Complexe Adim, fruit de l’investissement d’un algérien qui croit dur comme fer qu’il n’est permis d’investir que dans son pays et qu’il faut croire à la possibilité d’y réussir malgré toutes les contraintes. Cet investisseur est Omar Adim, le propriétaire de ADIM complexe, sis à Zemmouri Plage.


    Adim Omar est originaire de Zemmouri ; en terminale où il était inscrit au lycée notre- dame d’Afrique de Boumerdès, il met fin à son parcours scolaire pour le commerce, ouvre un supermarché et gère en parallèle un atelier de ferronnerie. «J’ai émigré en France pendant 9 ans avant de revenir en 1994, avec la ferme décision qu’il faut investir dans son pays. J’ai entamé le projet du complexe touristique Adim», nous raconte Omar Adim.


    Opter pour l’investissement dans le tourisme dans une région comme Zemmouri et dans une époque où l’insécurité régnait totalement était un choix des plus difficiles et un défi aussi difficile à relever. Mais ce n’était pas là la grosse contrainte. M. Adim nous raconte que la plus importante difficulté venait de l’administration : «On a eu maille à partir avec la wilaya pour décrocher le terrain. Après mille et une peine, j’ai pu obtenir la concession d’un terrain de 6 hectares. En 2003, le complexe était terminé à 100% et prêt à fonctionner. Mais ce n’était que de courte durée puisque le séisme du 21 mai de la même année a détruit presque 70% des constructions et équipements.» La perte d’Omar Adim est encore plus terrible puisqu’il a enterré lui-même 7 membres de sa famille proche, dont son père. Sa perte financière est estimée à environs 33 milliards de centimes.



    Repartir de nouveau

    Ne se sentant pas vaincu pour autant par le séisme, Omar Adim s’est quand même relevé, a contracté un prêt bancaire et a reconstruit de nouveau son complexe ; aujourd’hui, le site est presque terminé à 100% et il ne reste que quelques projets d’extension, comme la salle de conférences et l’hôtel, actuellement en cours de réalisation et qui seront fonctionnels à la prochaine saison estivale. Pour l’été dernier, Omar Adim avance le chiffre de 2 200 personnes qui ont séjourné dans son complexe. Un grand nombre d’entre eux a émigré dans plusieurs pays étrangers. Aujourd’hui et alors qu’il a résussi le pari et par amour pour le pays, il a décidé de se relever et de redémarrer son projet de nouveau et, après avoir dépassé les affres de la période noire où il a perdu son frère – assassiné par les terroristes sur le chantier même de la piscine – il est aujourd’hui contraint de faire face à des problèmes d’un autre type. «En plus du handicap du terrain qui est en concession, chose qui fait, raconte-il, que les banques et les partenaires refusent de s’engager avec nous», Omar Adim se plaint des rouages administratifs et des faux problèmes que lui causent les gens de la DCP et des impôts.



    Tenir bon contre vents et marées


    «Les impôts viennent de m’envoyer un état de redressement de 800 millions de centimes pour les années 2003, 2004, 2005, alors que je suis déclaré officiellement sinistré pour la même période suite au séisme». Il ajoute que les agents de la DCP font dans la provocation et l’intimidation et n’hésitent pas à le citer en justice pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions.

    Mais le plus dramatique dans le volet contraintes reste le fait «que les services de la wilaya l’inquiètent chaque fois qu’il reçoit des étrangers». «Ils m’interdisent de recevoir des étrangers, prétextant le problème de sécurité» se plaint-il. Des antécédents ont été enregistrés avec les invités étrangers du Snapap. Et ce sont toujours les rouages administratives qui bloquent les grands projets d’expansion du complexe ADIM, projets qui, une fois réalisés, vont permettre de créer quelque 1 000 postes d’emploi, tient-il à préciser.

    Des projets d’avenir qu’il envisage, il nous cite le projet de thalasso, qui permettra, s’il est réalisé, de faire travailler le complexe en saison basse et offrir aux athlètes et personnes âgées et aux malades des cures thermales et des remises en forme, la possibilité de se détendre dans un climat paradisiaque. Toujours au service du sport, il nous parle de son projet de stade et de salle de sports, destinées aux équipes et aux sportifs de la région.



    Militer pour la promotion du tourisme

    Omar Adim est président de l’association des investisseurs dans le tourisme de Boumerdès. «Une association qui a été créée en 2004 et qui revendique, a-t-il déclaré, que les autorités locales trouvent une solution aux sept hôtels qui ont été détruits lors du séisme, et qui n’ont pas été réparés à ce jour». Il faut savoir, a-t-il ajouté, «que les gens se sont endettés auprès des banques et de leurs familles pour réparer les dégâts et sauver leurs investissements. «Les banques doivent nous aider et rallonger la durée de remboursement des crédits. Car la banque nous prête tout en exigeant un remboursement dans l’immédiat» a-t-il déploré.

    M. Adim tient à souligner que son association a à cœur l’intérêt de la région de Boumerdès et milite pour le développement du tourisme. «Il est malheureux de constater qu’il existe en tout et pour tout 5 à 6 promoteurs de tourisme dans la région, et que sur les trois investisseurs installé à zemmouri, deux d’entre eux ont de sérieux problèmes de terrain. Cela sans parler du fait que les établissements ne sont pas classés et ne sont jamais associés aux grands événements qui nécessitent l’hébergement et la prise en charge de délégations.

    Le bon samaritain

    Une attestation d’honneur accrochée dans le hall de la réception attire notre attention ; elle a été délivrée à Omar Adim pour les grands services qu’il a présentés à la localité de Zemmouri après le séisme. Elle témoigne alors de la totale mobilisation et du grand courage et sacrifice dont il a fait preuve à l’égard de 12 familles sinistrés alors qu’il venait lui-même d’enterrer 7 membres de sa famille. Omar Adim, apprend-on, a fourni des tentes, des matelas, couvertures, nourriture et même des réfrigérateurs aux sinistrés. Aujourd’hui et en bon samaritain, il aide les personnes diminuées et les handicapés en toute occasion ; passionné de football et de boxe, il est toujours prêt pour le sponsor des équipes locales et hors wilaya.



    Un paradis sur six hectares


    Avec ses 54 bungalows de haut standing et ses 27 châlets sis en pleine verdure, sa jolie piscine, ses deux restaurants, sa superette et autres commerces, ses cafétérias et ses manèges pour les enfants, le complexe Adim, qui représente un chiffre d’affaires de 120 milliards de centimes et emploie 120 ouvriers, est un véritable petit bijou. Alliant à la fois les plaisirs de la mer et de la forêt, il offre un cadre agréable pour se reposer et se ressourcer hiver comme été. Flâner à l’intérieur, même pendant la basse saison, est une occasion en or de humer de l’air frais et de profiter du calme reposant de la nature.

    On rencontre les joueurs de l’équipe de football de Zemmouri venus déjeuner et se reposer au complexe après les entrainements. Notre guide, un des administrateurs, nous montre l’hôtel et la salle de conférences en cours de réalisation et les aires retenues pour le projet de thalasso, du stade et de la salle de sports. Des projets qui vont permettre une fois réaliser de créer de nombreux postes d’emploi.

    C’est l’ultra confort des bungalows qui retient le plus l’attention. «Les estivants ne ramènent en venant que leurs vêtements et leur vaisselle, toutes les commodités y sont offertes», explique notre guide. L’emplacement des chalets qui sont aussi dotés de toutes les commodités nécessaires appelle à la détente et au repos. Des faisans circulent librement dans le bois. Notre guide nous parle de la plage privée du complexe et des galas, fêtes et spectacles qui sont organisés pour la grande joie des estivants.

    H. G.
    Le Jour d'Algérie. (17-Déc-2007).
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Pour Omar Adim, cela a ete le parcour du combattant, Adim et les autres ne sont qu'une poignee d'Algerien de l'exterieur qui investissent, la grande majorite creent leurs projets en dehors de l'Algerie, par contre je suis etonne pour un projet de cette ampleur qu'il n'a pas eu les bon archictectes et entrepreneurs qui auraient du lui conseiller l'anti sismique.
    Dernière modification par zek, 17 décembre 2007, 23h58.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Moi qui cherche pour l'été prochain un complexe touristique de qualité celui la à l'air pas mal. Mais je n'ai pas reussi à trouver ses tarifs. Adim a oublié de faire un site internet et c'est dommage.
      Si qqun a des infos à ce sujet je suis preneur.
      Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
      "L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants." Thomas Mann
      Cette citation me vient de mon cousin chaoui Adhrhar

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