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Le barrage de Béni Haroun ne représente aucun risque pour la population locale

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  • Le barrage de Béni Haroun ne représente aucun risque pour la population locale

    Puisque les algériens ne croient plus leur responsables.
    __________________________________________________ ______
    Aps 17/12/07] ALGER- Les fuites d'eau constatées dans le barrage de Béni Haroun dans la wilaya de Mila "ne représentent aucun risque pour la population locale", a confirmé, lundi à Alger, un panel d'experts étrangers après une visite effectuée à cet ouvrage. Les zones de Sidi Khelifa et de Ain Ettine dans la wilaya de Mila, qui sont traversées par le tunnel de transfert du barrage, avaient connu la semaine dernière une série de secousses telluriques conduisant le ministère des Ressources en eaux à arrêter temporairement le pompage à partir de la station de Douar El Bidi pour vérifier si l'activité sismique de la région avait eu un impact sur le système, rappelle-t-on.
    Reçus par le ministre en charge du secteur, Abdelmalek Sellal, ces experts, au nombre de six, ont conclu que ce barrage "était bien sécurisé", ajoutant que ce dernier "ne représentait aucun risque pour la population locale en aval du fait que le débit actuel des fuites est admissible et contrôlable".

    Ces experts venus de France, de Suisse et de Belgique, et qui sont mondialement reconnus en barrages, géomécanique et géologie, ont jugé, cependant, que "des actions curatives complémentaires" étaient indispensables en vue de l'hiver 2008-2009 pour pouvoir exploiter normalement le barrage. A cet effet, ils ont proposé l'étanchement de la fondation de l'ouvrage pour atténuer les fuites d'eaux et le drainage de ces eaux.
    Dans une déclaration à la presse à l'issue de la réunion avec ces experts, M. Sellal a rassuré que le barrage de Béni Haroun "ne pose strictement aucun problème pour la population" dans les conditions actuelles. Il a ajouté qu'il serait procédé en mars à une augmentation partielle de la contenance de l'ouvrage avant son remplissage total prévu en novembre 2008 après la résolution des problèmes de fuite.
    D'une capacité totale de 960 millions de mètres cubes (m3), le barrage de Béni Haroun est actuellement rempli à hauteur de 427 millions m3 et ce volume est largement suffisant pour l'alimentation en eau potable de toutes les régions et agglomérations raccordées, a assuré le ministre.

    Barrage de Béni-Haroun: conclusions du panel d'experts étrangers
    ALGER- Texte intégral du rapport des d'experts étrangers relatif au barrage de Béni-Haroun dans la wilaya de Mila.
    1- Le barrage de Béni-Haroun a montré lors de sa première mise en eau, décembre 2003 - janvier 2004, une déficience "originelle" résultant de conditions géologiques particulières et complexes. Il s'agit de fuites importantes en aile gauche et de pressions anormalement élevées dans cette partie de l'ouvrage (sous pressions).
    2- Ce problème, immédiatement identifié par l'ANBT (Agence nationale des barrages et transferts) et son ingénieur-conseil, qui avait réalisé la conception de l'ouvrage, a été analysé minutieusement (le barrage est équipé d'un système d'auscultation performant) et a donné lieu à la définition de mesures de renforcement judicieuses : extension du rideau d'étanchéité et du drainage dans la fondation.
    3- Ces travaux exécutés entre 2004 et 2006 ont porté leurs fruits, en partie, et l'on a constaté en 2007 une réduction des sous-pressions qui sont descendues à une valeur quasi normale, cependant les débits de fuites restent importants.
    Le modèle explicatif des circulations d'eau dans le massif rocheux de fondation du barrage est maintenant compris.
    Il a alors été décidé que l'on pouvait monter le niveau de la retenue. Il est actuellement à la cote 180 msm : soit 80 m de hauteur d'eau et 20 m au dessous de la retenue normale (cote 200 msm). Le volume total accumulé est de 424 millions de m3.
    Dans ces conditions, avec une retenue ne dépassant pas la cote 180 msm, le barrage est en sûreté.
    4- Si l'on imagine qu'une crue centennale de 6.300 m3/s survienne (celle qui peut arriver 1 fois en 100 ans en moyenne), le plan d'eau dans la retenue, atteindrait 200 msm, c'est à dire le niveau de la retenue normale. Pour maîtriser ainsi cet évènement, la puissante vidange de fond aura été utilisée.
    La consigne est en outre donnée de redescendre à la cote 180 msm immédiatement après l'évènement.
    Pour ce cas de sollicitation exceptionnelle de crue centennale, le barrage est aussi en sûreté.
    5- pour un état permanent de la retenue à la cote 200 msm correspondant à 960 millions de m3 (qui est le niveau du déversoir de l'évacuateur de crues) et face à une crue qui ferait monter le plan d'eau au-dessus, l'ouvrage ne peut pas, aujourd'hui, être considéré comme satisfaisant : "sa maladie d'enfance" n'a été traitée qu'en partie. Il est important de ne pas banaliser et il convient de poursuivre avec vigueur l'application de mesures d'amélioration.
    Des investigations géophysiques dans la retenue sont en cours et seront achevées en février 2008. A partir du mois de mars 2008, lorsque le risque de crue est modéré, des essais de montée du plan d'eau au-delà de la cote 180 msm seront effectués progressivement et sous contrôle - renforcé. L'enseignement tiré de ces essais permettra d'adapter les mesures complémentaires d'amélioration.
    Ces mesures d'amélioration sont à l'étude par le concepteur du barrage et seront proposées par le Panel d'experts, afin d'être mises en oeuvre avant la prochaine saison d'hiver 2008-2009.
    6- l'avis du Panel d'experts est aussi fondé sur le fait que l'ANBT, sur le site et à Alger, et l'Ingénieur-conseil concepteur du barrage, sont particulièrement attentifs : la situation est sous contrôle.
    En conclusion, dans les conditions présentes, le barrage est en sûreté et les populations à l'aval sont en sécurité.
    Cependant, en vue de l'hiver 2008-2009, afin de pouvoir exploiter normalement le barrage, des actions curatives complémentaires sont indispensables.
    Le rapport a été signé par six experts dont voici les noms:

    - Raymond Lafitte, expert en barrages.
    - Jean Launay, expert en géomécanique.
    - Etienne Monseur, expert en barrages.
    - Georg Shaeren, expert géologue.
    - Jaques Shtittekat, expert géologue.
    - Berbard Tardieu, expert en barrages.
    Dernière modification par bledard_for_ever, 17 décembre 2007, 19h44.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Bonsoir !

    Envoyé par bledard_for_ever
    Puisque les algériens ne croient plus leur responsables.
    Quels responsables?
    • Les irresponsables qui bradent le pays?
    • Les médiocres qui sont responsables de la gestion médiocre qui cause l'asphyxie du pays?

    Le jour où ils apprendront ce "qu'une politique de communication" ce jour là nous en reparlerons en attendant les rapports techniques en rapport avec les grands ouvrages restent Top Secrets et inaccessibles pour les "citoyens algériens".

    Aux passage: ils ne sont pas responsables mais des mandataires du peuple algériens, nuances.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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