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Morocco says Polisario war threat will backfire

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  • Morocco says Polisario war threat will backfire

    SMARA, Western Sahara, Dec 17 (Reuters) - A threat by Western Sahara's independence movement to revive an armed struggle against Morocco is empty as the group is incapable of waging a new war, a Moroccan official said on Monday.

    Peacekeepers have watched over Western Sahara since 1991 when the U.N. brokered a ceasefire to end a guerrilla war between independence movement Polisario Front and Morocco, which annexed the resource-rich northwest African territory in 1975.

    The ceasefire terms included holding a referendum to let the inhabitants decide their future but the vote never happened.

    Polisario's congress is due to vote on whether to return to arms on Tuesday and officials say its national secretariat has recommended preparing for a resumption of war while pursuing U.N.-backed peace talks at the same time.

    "Brandishing the spectre of war will come back to haunt them. They don't have the means, unless they commit suicide," said Khalihenna Ould Errachid, who heads a council set up by Morocco to propose a way to govern the territory under its rule.

    Polisario is widely seen as the weaker party militarily and most observers say it is unlikely to resume war soon.

    The movement is still holding out for the long-delayed referendum, with full independence as one option. Rabat says the plebiscite would be impossible to organise and has offered only limited autonomy under Moroccan sovereignty.

    Rabat says most Sahrawis are unhappy with Polisario speaking in their name and are ready to accept limited autonomy.

    "Morocco has never been so glorious as it is today at the national and diplomatic level. The international community supports Morocco," Errachid said. "Polisario just wants to muddy the waters."

    No country officially recognises Morocco's rule over Western Sahara but the U.N. Security Council is divided over a solution, with some non-aligned states supporting Polisario but France and the United States backing Morocco.

    The protagonists in what has become Africa's oldest territorial dispute are due to meet on Jan. 7-9 for the third round of U.N. brokered peace talks in less than a year but a compromise appears remote.

    As the dispute drags on, tens of thousands of Sahrawis remain living in windswept camps inside the Algerian border, dependent on aid and cut off from relatives living in the Moroccan-held zone bordering the Atlantic.
    "The Moroccan state wants to correct the faults of the past in proposing autonomy as it had neglected and marginalised the region in the past. We have an opportunity to be seized," said Errachid.

    Polisario's proposal to resume a war footing is "a way of bidding up the situation for foreign consumption", he added.

    Errachid was speaking in Moroccan-controlled Western Sahara at a gathering of the Royal Consultative Council for Saharan Affairs (CORCAS), a grouping of Saharan personalities advising Rabat on what form its plan for limited autonomy should take.

    Reuters By Zakia Abdennebi

    (Reporting by Zakia Abdennebi, Writing by Tom Pfeiffer, Editing by Ibon Villelabeitia)
    Dernière modification par absent, 18 décembre 2007, 09h15.

  • #2
    Création à Tindouf d’un mouvement unioniste nommé «La Jeunesse du retour»

    Création à Tindouf d’un mouvement unioniste nommé «La Jeunesse du retour»

    Les travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes se sont ouverts hier sous le signe de l’autonomie, la réconciliation et le retour de la dignité.


    Un vibrant appel à la réconciliation a été lancé hier à la ville de Smara, lors de l’ouverture de la deuxième session du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes. Le choix de Smara, pour lancer cet appel, n’est pas fortuit. Pas plus d’ailleurs que le thème qui a été donné à cette deuxième session du Conseil, à savoir «L’autonomie, une solution définitive pour réaliser la réconciliation et le retour à la dignité». Smara, capitale spirituelle du Sahara marocain, doit se prévaloir d’avoir la primeur de cet appel, mis en relief par le président du Conseil, Khalli Henna Ould Errachid. De l’autre côté de la frontière, l’appel d’un Maroc réconciliateur n’a pas laissé indifférent. Après son allocution d’ouverture, où il a souligné la portée historique de la ville de Smara, et la particularité du moment où se tient cette deuxième session, le président du Conseil a créé l’événement en faisant circuler un communiqué en provenance des camps de Tindouf portant la signature des jeunes Sahraouis marocains séquestrés. Dans ce communiqué, intitulé «La jeunesse du retour», les signataires ont vivement dénoncé le blocus imposé par la direction du Polisario contre la population sahraouie séquestrée, exprimant le vœu de regagner la mère-patrie le plus rapidement possible. «Nous, Jeunes du retour, nous tendons la main à nos pères et sommes solidaires avec eux pour mettre un terme au siège qui nous est imposé dans les camps de Tindouf», peut-on lire dans le communiqué, que les jeunes séquestrés ont fait circuler ces deux derniers jours, parallèlement à la tenue du simulacre de congrès du Polisario. L’initiative des jeunes intervient au lendemain d’une autre tout aussi symbolique. Samedi soir dernier, un groupe du Polisario a tenu un congrès parallèle dans la région de Gjijimat, à Tifariti, pour dénoncer la mise en scène nommée «congrès» initiée par la bande à Mohamed Abdelaziz, avec la bénédiction de l’Algérie. Le communiqué, arrivé hier à Smara en provenance des camps de Lahmada, emboîte le pas aux tribus dissidentes réunies à Gjijimat, et déclare une adhésion totale à l’initiative marocaine pour négocier un statut d’autonomie au Sahara. «Nous sommes solidaires avec nos frères qui sont en congrès (à Gjijimat), en tenant la direction du Polisario pour responsable de notre souffrance, et déclarons notre soutien total au plan d’autonomie en vue d’un retour dans la dignité dans notre mère patrie», précise le communiqué. Ces développements importants renseignent sur l’état de déconfiture très avancé au sein du Polisario, qui se livre depuis vendredi dernier à une véritable supercherie auto-proclamée «congrès». «Le Polisario est mis dans l’embarras, il ne sait plus sur quel pied danser», a martelé M. Khalli Henna, ajoutant que la menace de retour aux armes lancée par les séparatistes n’est que de la propagande. Que du vent !!

    Plusieurs tribus sahraouies annoncent leur dissidence


    Plusieurs tribus sahraouies ont proclamé leur opposition et se sont dits irrités par la façon avec laquelle la direction du Polisario gère la question du Sahara pour la réalisation de leur revendication, annonçant ainsi leur dissidence vis-à-vis de ce mouvement, rapporte dimanche soir, dans son bulletin des informations, la chaîne satellitaire «Al Hourra».
    La chaîne a souligné que les leaders de ces tribus ont dénoncé le despotisme et la dictature de la direction du Polisario, ajoutant que des chioukh et des leaders de tribus sahraouies ont affirmé leur rejet de la manière avec laquelle la direction du front gère le dossier du Sahara, et critiquent la corruption généralisée au sein du Polisario.
    «Nous annonçons notre dissidence vis–à-vis de la direction du Polisario», a affirmé Hamed Fadel de la tribu «Souaed», dans une déclaration au correspondant de la chaîne «Al Hourra» à Tiris (nord de la Mauritanie).

    source: www.aujourdhui.ma

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