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Algérie Poste débordée à la veille de l'Aid

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  • Algérie Poste débordée à la veille de l'Aid

    L’ambiance dans les bureaux de poste à quelques heures du jour de l’Aïd n’était pas coutumière. Ils sont nombreux à s’y rendre pour retirer leur argent afin de se procurer les achats qu’exige la circonstance. Ils sont venus avec la peur de voir les caisses à vide comme c’était le cas depuis plusieurs semaines avec le manque de liquidités qui a contraint le ministre de la Poste et des Technologies de l’information, M. Boudjemaa Haïchour, à déclarer que le problème se situait ailleurs. Le ministre insinue que la responsabilité incombe à la Banque d’Algérie. Mais, pour le citoyen, peu importe qui a la responsabilité d’assurer de l’argent dans les postes, particulièrement dans cette période de grande affluence devant les guichets.

    A la Grande Poste, au cœur de la capitale, c’est le rush. L’ambiance est similaire à celle des urgences même si nous sommes loin de l’hôpital. Un objectif, plusieurs files. Tous les chemins mènent à la caisse. Mais le prix n’est pas le même. Courage, patience et surtout maîtrise de ses nerfs. On se satisfait de constater que le problème de manque de liquidités ne se pose pas, mais on s’interroge toujours sur le temps que durera la file avant l’instant de la délivrance. L’anarchie qui y règne accentue l’énervement. Ayant mal pris la demande d’un citoyen, la préposée à la caisse n’a pas trouvé mieux que de répondre brutalement.

    Le citoyen, d’une timidité extrême, déçu par le refus essuyé, se retire, la mort dans l’âme. Vers 10 heures, la tension monte et les «patients», voyant le nombre de candidats au retrait d’argent augmenter, commencent à douter. Il y a ceux qui sont là avec leurs bagages. Ils comptent rentrer au bled pour passer les deux jours de fête en famille. «Je n’arrive pas à comprendre ça. On dirait que tout le monde attendait ce jour pour retirer de l’argent», dit Zahir, fonctionnaire, à son ami Mohamed. Ils vont prendre la route pour Jijel. Mais, ils sont pris en otages. Mohamed lui répond : «Moi, cela fait une semaine que je me rends à la poste sans pouvoir avoir mon argent. Ce n’est pas possible !»
    A la minuscule poste de la rue Hassiba Ben Bouali, la désorganisation est omniprésente.

    Un même guichet pour ceux qui demandent s’il y a quelques sous dans leur compte et ceux qui viennent avec certitude pour le retrait. Un fait qui n’a pas manqué de causer la colère de certains. Devant les deux guichets, les citoyens cafouillent. Celui qui effectue son entrée ne comprend pas où est la file pour l’argent. On se bouscule. Avec une dose supplémentaire chez les parents qui programmaient une virée dans le marché.

    Non loin de là, à la poste de la place du 1er Mai, les signaux sont au rouge. La file est plus longue. L’attente aussi. Heureusement que des agents de la poste maintiennent un minimum d’ordre. «Avant de partir, tu me rapportes un café, s’il te plaît, Hicham», annonce Rachid, qui se voit condamné pour longtemps dans la chaîne. Il reste encore la journée d’aujourd’hui aux retardataires comme Hicham pour retirer de l’argent et passer la fête dans la joie et la gaieté…

    source : la tribune

  • #2
    et oui, la Poste de l'Algérie, un service public si complet,
    " Il mange avec le Loup et pleure avec le Berger"...

    Commentaire

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